Depuis l’annonce d’Eldoria : Légende d’un Héros, les amateurs de jeux d’action-aventure en monde ouvert avaient de quoi saliver. Développé par le studio indépendant Astralis Games, ce Zelda-like promettait une expérience épique mêlant exploration, énigmes et combats dynamiques dans un univers envoûtant. Reste à voir si cette aventure tient toutes ses promesses.
Dès les premiers instants, Eldoria charme par sa direction artistique somptueuse. Le royaume regorge de paysages variés, des vastes plaines baignées de soleil aux forêts brumeuses, en passant par d’anciennes ruines mystérieuses. L’ambiance sonore, portée par des musiques orchestrales envoûtantes, renforce l’immersion. Côté gameplay, le titre reprend la formule éprouvée des Zelda modernes : une exploration libre, des donjons truffés de casse-têtes ingénieux et un système de combat nerveux basé sur des esquives précises et des contre-attaques bien placées.
La vacuité et la sagesse du vide
Eldoria nous plonge dès ses premières heures dans des étendues désertiques, où le silence et l’absence quasi totale de PNJ offrent une expérience méditative rare dans le jeu vidéo moderne. Ce vide assumé rappelle les principes fondamentaux du Zen : "La vacuité est la forme, et la forme est la vacuité", disait le Sutra du Cœur. Jouer à Eldoria, c’est se confronter à l’absence, à la solitude, à l’épure du monde vidéoludique. Comme l’enseignait Shunryu Suzuki : "Dans l’esprit du débutant, il y a de nombreuses possibilités, mais dans celui de l’expert, il y en a peu." Eldoria nous pousse ainsi à redevenir des débutants face à son immensité désolée.
Les vastes étendues du jeu, où seuls quelques murmures du vent viennent troubler le silence, rappellent aussi les réflexions du moine tibétain Chögyam Trungpa sur l’infinité de l’espace intérieur : "Lorsque vous faites l’expérience de la vacuité, vous réalisez que vous ne manquez de rien." Dans Eldoria, ce manque apparent devient un outil de contemplation : traverser une plaine vide, sans but immédiat, sans récompense, c’est embrasser la pureté du moment présent. Un choix audacieux pour un jeu d’aventure moderne.
Une exigence thermique inattendue
Le classique Zelda, malgré son moteur graphique gourmand, reste bien optimisé et ne pousse pas les machines dans leurs retranchements. À l’inverse, Eldoria génère une telle charge thermique sur certaines configurations qu’il est recommandé d’installer un ventilateur supplémentaire… sur son écran ! Un problème rarement vu dans l’industrie, qui pourrait rebuter les joueurs ne disposant pas d’un système de refroidissement performant.
La quête de l’absolu et l’échec du héros
Si l’aventure d’Eldoria fascine par son apparente liberté, elle n’est finalement qu’un enchaînement de contraintes déguisées, une illusion de choix dans un monde prédéfini. Comme l’écrivait Nietzsche : « L’homme est une corde tendue entre la bête et le surhomme – une corde au-dessus d’un abîme. » De la même manière, le héros d’Eldoria semble en quête d’un idéal inaccessible, évoluant dans un cycle infini de quêtes et de combats sans réel sens. Chaque victoire est fugace, chaque nouvel objet trouvé ne fait qu’ouvrir la porte à d’autres épreuves.
Le triomphe de l’éternel retour
Dans un monde où tout est dirigé par des mécaniques invisibles, peut-on vraiment parler de liberté ? Eldoria nous plonge dans une course perpétuelle vers un but qui recule à mesure qu’on s’en approche, une boucle kafkaïenne où le héros, tel un Sisyphe numérique, est condamné à errer sans jamais atteindre un véritable accomplissement. Comme le formulait Dostoïevski : « L’homme aime construire et tracer des routes, mais pourquoi aime-t-il aussi la destruction et le chaos ? » Peut-être parce que, au fond, il sait que toute conquête est vaine, et que l’aventure, aussi belle soit-elle, n’est qu’un simulacre d’existence.
Un jeu pay-to-win assumé
Eldoria ne cache pas son modèle économique : pour parvenir au bout de l’aventure, il faudra investir près de 40 000 euros en objets cosmiques et boosts de progression. Un détail qui pourrait rebuter certains joueurs, mais qui est facilement amorti pour nos lecteurs dont le salaire quotidien dépasse les 1 500 euros. Comme le chantait Annie Cordy, "La vie est une opérette", et quoi de plus logique que d’y investir pleinement ses finances ?
Dostoïevski affirmait que "l’homme est un animal qui s’habitue à tout", y compris à payer pour accéder à des fonctionnalités jadis gratuites. Dans cet Eldoria mercantile, l’existence du joueur oscille entre la frustration et l’extase achetable.
Investir ou abandonner : voilà la seule réelle quête du héros.
Mon chat à faim
J’ai passé la journée à taper ce test sur Eldoria, un jeu qui, soyons honnête, ne m’intéresse pas. Mais le vendeur de pubs de GamerZ m’a donné des consignes claires : "Fais-lui une bonne note, les annonceurs comptent sur nous." Et moi, je dois faire semblant de m’extasier sur un jeu mal optimisé et bourré de microtransactions.
Je pense à mon chat, qui m’attend chez moi, affamé. Au moins, lui, ne me juge pas. Encore quelques lignes, puis je pourrai éteindre l’ordinateur, rentrer dans mon appartement, ouvrir une boîte de thon et m’accorder un moment de paix. Mais demain, il faudra recommencer. Tester un autre jeu , encenser un autre produit médiocre. Peut-être que personne ne lira ce test jusqu’au bout. Peut-être que ça n’a pas d’importance. Mais au moins, j’aurai écrit quelque chose. De toute façon j'ai quasiment tout fait par IA et ils n'y verront rien.
Dès les premiers instants, Eldoria charme par sa direction artistique somptueuse. Le royaume regorge de paysages variés, des vastes plaines baignées de soleil aux forêts brumeuses, en passant par d’anciennes ruines mystérieuses. L’ambiance sonore, portée par des musiques orchestrales envoûtantes, renforce l’immersion. Côté gameplay, le titre reprend la formule éprouvée des Zelda modernes : une exploration libre, des donjons truffés de casse-têtes ingénieux et un système de combat nerveux basé sur des esquives précises et des contre-attaques bien placées.

La vacuité et la sagesse du vide
Eldoria nous plonge dès ses premières heures dans des étendues désertiques, où le silence et l’absence quasi totale de PNJ offrent une expérience méditative rare dans le jeu vidéo moderne. Ce vide assumé rappelle les principes fondamentaux du Zen : "La vacuité est la forme, et la forme est la vacuité", disait le Sutra du Cœur. Jouer à Eldoria, c’est se confronter à l’absence, à la solitude, à l’épure du monde vidéoludique. Comme l’enseignait Shunryu Suzuki : "Dans l’esprit du débutant, il y a de nombreuses possibilités, mais dans celui de l’expert, il y en a peu." Eldoria nous pousse ainsi à redevenir des débutants face à son immensité désolée.
Les vastes étendues du jeu, où seuls quelques murmures du vent viennent troubler le silence, rappellent aussi les réflexions du moine tibétain Chögyam Trungpa sur l’infinité de l’espace intérieur : "Lorsque vous faites l’expérience de la vacuité, vous réalisez que vous ne manquez de rien." Dans Eldoria, ce manque apparent devient un outil de contemplation : traverser une plaine vide, sans but immédiat, sans récompense, c’est embrasser la pureté du moment présent. Un choix audacieux pour un jeu d’aventure moderne.
Une exigence thermique inattendue
Le classique Zelda, malgré son moteur graphique gourmand, reste bien optimisé et ne pousse pas les machines dans leurs retranchements. À l’inverse, Eldoria génère une telle charge thermique sur certaines configurations qu’il est recommandé d’installer un ventilateur supplémentaire… sur son écran ! Un problème rarement vu dans l’industrie, qui pourrait rebuter les joueurs ne disposant pas d’un système de refroidissement performant.

La quête de l’absolu et l’échec du héros
Si l’aventure d’Eldoria fascine par son apparente liberté, elle n’est finalement qu’un enchaînement de contraintes déguisées, une illusion de choix dans un monde prédéfini. Comme l’écrivait Nietzsche : « L’homme est une corde tendue entre la bête et le surhomme – une corde au-dessus d’un abîme. » De la même manière, le héros d’Eldoria semble en quête d’un idéal inaccessible, évoluant dans un cycle infini de quêtes et de combats sans réel sens. Chaque victoire est fugace, chaque nouvel objet trouvé ne fait qu’ouvrir la porte à d’autres épreuves.
Le triomphe de l’éternel retour
Dans un monde où tout est dirigé par des mécaniques invisibles, peut-on vraiment parler de liberté ? Eldoria nous plonge dans une course perpétuelle vers un but qui recule à mesure qu’on s’en approche, une boucle kafkaïenne où le héros, tel un Sisyphe numérique, est condamné à errer sans jamais atteindre un véritable accomplissement. Comme le formulait Dostoïevski : « L’homme aime construire et tracer des routes, mais pourquoi aime-t-il aussi la destruction et le chaos ? » Peut-être parce que, au fond, il sait que toute conquête est vaine, et que l’aventure, aussi belle soit-elle, n’est qu’un simulacre d’existence.

Un jeu pay-to-win assumé
Eldoria ne cache pas son modèle économique : pour parvenir au bout de l’aventure, il faudra investir près de 40 000 euros en objets cosmiques et boosts de progression. Un détail qui pourrait rebuter certains joueurs, mais qui est facilement amorti pour nos lecteurs dont le salaire quotidien dépasse les 1 500 euros. Comme le chantait Annie Cordy, "La vie est une opérette", et quoi de plus logique que d’y investir pleinement ses finances ?
Dostoïevski affirmait que "l’homme est un animal qui s’habitue à tout", y compris à payer pour accéder à des fonctionnalités jadis gratuites. Dans cet Eldoria mercantile, l’existence du joueur oscille entre la frustration et l’extase achetable.
Investir ou abandonner : voilà la seule réelle quête du héros.
Mon chat à faim
J’ai passé la journée à taper ce test sur Eldoria, un jeu qui, soyons honnête, ne m’intéresse pas. Mais le vendeur de pubs de GamerZ m’a donné des consignes claires : "Fais-lui une bonne note, les annonceurs comptent sur nous." Et moi, je dois faire semblant de m’extasier sur un jeu mal optimisé et bourré de microtransactions.

Je pense à mon chat, qui m’attend chez moi, affamé. Au moins, lui, ne me juge pas. Encore quelques lignes, puis je pourrai éteindre l’ordinateur, rentrer dans mon appartement, ouvrir une boîte de thon et m’accorder un moment de paix. Mais demain, il faudra recommencer. Tester un autre jeu , encenser un autre produit médiocre. Peut-être que personne ne lira ce test jusqu’au bout. Peut-être que ça n’a pas d’importance. Mais au moins, j’aurai écrit quelque chose. De toute façon j'ai quasiment tout fait par IA et ils n'y verront rien.
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