Kaman
Elite
Voici un groupe que je suis de très près depuis leurs débuts dans notre ancienne école, il y a de ça quelques années... Après avoir gravi un à un les échelons vers le succès ils sortent aujourd'hui leur premier EP, en prévision d'un album à sortir en septembre.
Eté 67 c'est qui?
- Nicolas Berwart : Basse
- Renaud Magis : Guitare - clavier
- Nicolas Michaux : Chant - piano - guitare acoustique - Yukulélé
- Xavier Dellicour : Sax alto - sax tenor - clarinette - flûte traversière - mélodica
- Bryan Hayart : Batterie
- Raphaël Breuer : Guitare - chant
Pour Eté 67, tout commence en 1998 quand trois copains de classe âgés entre 13 et 16 ans (Renaud, Nicolas M. et Raphaël) décident de répéter ensemble le dimanche après-midi à Esneux / Tilff près de Liège. Très vite, Nicolas B., l’ami d’enfance se joint à la formation dont la technique musicale est alors équivalente à celle d’un Sid Vicious des grands jours. Quatre membres de ce qui deviendra Eté 67 sont déjà présents, ils passent leur temps à massacrer les chansons qu’ils adorent, le chanteur étant particulièrement acharné quand il s’agit de démonter « Un autre monde » de Téléphone et « She loves you » des Beatles.
Néanmoins à côté des reprises, quelques compositions en français apparaissent dans le répertoire dont les mythiques « corbeaux oubliés » et « Toi et moi ».En 99, Bryan un autre copain de l’athénée débarque ; le groupe a enfin trouvé son batteur, un garçon aussi gentil dans la vie que fou furieux derrière des fûts. C’est l’époque des premiers concerts dans des lieux légendaires comme le café « Le Cardiff ; A mon Tonton et Suzy » d’ailleurs fermé peu de temps après sans qu’il soit nécessaire d’y voir un lien de cause à effet.
Et puis le temps passe, le groupe progresse et trouve bientôt son nom définitif : Eté 67, en écho à cet été de l’amour avec toutes ses merveilleuses utopies qui vit les sorties de grands albums, (Sgt Pepper, The Doors, The Velvet Underground and Nico, Are you experiended, The piper at the gates of Dawn…) sources d’inspiration et de motivation intarissables pour cinq jeunes « crabes » bouffé par l’ennui du quotidien d’une petite ville de périphérie où rien ne se passe vraiment. Du point de vue des concerts comme des compositions et de la manière de les jouer, tout évolue : en 2000 Eté 67 fait la première partie des Sticky Fingers au Spirit of 66 affine sa technique et commence petit à petit à trouver son style même si le répertoire comprend encore de nombreuses reprises. Ainsi sur le faux live enregistr é au cirque des variétés en 2002, on peut écouter « Marcher droit » et « j’attends » qui sont des chansons que le groupe interprète toujours aujourd’hui.
Cette année 2002 est en fait un nouveau départ : Eté 67 se produit successivement Chez Bouldou, Place St-Paul à Liège pour le 1er Mai syndical avant Xaman-Ek, au Cap Vert à Visé, à la Zone avant Les ogres de Barback ; chacun de ces concerts étant très bien accueilli par le public. Par ailleurs cette même année, les membres du groupe décident sur un coup de tête d’organiser un festival dans le jardin du bassiste. L’idée plaît, le « 13, rue Blandot festival » accueille 200 personnes.
Ensuite les concerts se multiplient, le plus marquant a lieu en mars 2003 à la Soundstation avant Zop Hopop, artiste extrêmement respecté et aimé par Eté 67. Peu après, la formation liégeoise enregistre une démo 4 titres dans le « garage-studio » d’un ami sonorisateur et participe au concert de soutien du cirque des variétés avec Carton, François Pirette, Dominique A, J-P Froidebise, Marc Lelangue… Pendant l’été 2004, un nouveau membre vient enrichir la formation ; en effet, Xavier, joueur d e Sax, de Clarinette et de flûte traversière joint le groupe et permet une nouvelle originalité dans les arrangements. Le 6 Septembre, la seconde édition du « 13, rue Blandot festival » a lieu. Cette fois-ci la programmation est vraiment étonnante puisque outre Eté 67, on retrouve à l’affiche Girls in Hawaii, Sexcrispies, John Brown, Ryty et Tom Sweetlove. Ce ne sont pas moins de 600 personnes qui se réunissent ce jour-là dans un jardin de Tilff pour une soirée extraordinaire faite de bonne humeur, de bière et de bonne musique. Depuis cela, Eté 67 a continué à se produire dans divers endroits dont le cabaret La nuit détend à Bruxelles et la Soundstation avant Yel…
En janvier 2004, le groupe enregistre une démo 4 titres au Gamstudio à Waimes réalisée par Philippe Doyen (guitariste de Miam Monster Miam) et produite par l’opération « Ca Balance pas mal à Liège ». En Mars, il participe aux «Chantiers Francos » organisés par les Francofolies de Spa. Le 18 juin marque un jour important pour été 67 qui ce jour-là se produit au Forum de Liège avant Jeronimo et Miam monster miam; le succès est au rendez-vous et ce concert annonce une longue série puisque entre cette date et la fin de l’année 2004, Eté 67 se produira 32 fois. Parmi ces 32 concerts: les Francoff’, le Nandrin festival, Euritmix, Thatoubon, fêtes de Wallonie à Namur et Verviers, Spirit of 66, back live du c.c de Seraing, Yaka festival, etc…Au bout de cette année remplie, Eté 67 signe une licence chez Bang-Team for Action pour un ep et un album. L’aventure continue…
En ce qui concerne les concours, Eté 67 a remporté :
-le 1er prix de Bands48fm 2004 , le concours organisé par la fédération des étudiants de l’ULG.
-3 prix lors de la finale du concours Musique à la française 2004.
-le 1er prix des Francoff’ 2004.
-le 3eme prix du Wolurock 2004.
Le groupe a également accédé à la demi-finale de la Biennale de la chanson française 2004
Ils étaient en concert gratuit hier à la Fnac de Bruxelles, date de sortie de leur EP. Cet EP reprend quatre titres dont un connu de tous ceux qui les suivent un peu.
- Le quartier de la gare : Il s'agit ici d'une version légèrement modifiée d'un de leurs titres phares. Cette nouvelle version apporte de la fraîcheur par rapport à l'originale.
Comme l'indique son titre, la musique traite de la vie dans le quartier de la gare, ce quartier qui revient dans chaque ville. Les paroles nous donnent une image très contrastée de l'activité qui y reigne, le tout sur un fond musical très pêchu. Un vrai régal pour l'oreille, comme les autres titres d'ailleurs.
[*]Sens unique : Cette chanson est l'histoire d'un relation amoureuse à sens unique, ce genre d'histoire que tout le monde connaît. Les sonorités sont particulièrement recherchées, avec des changements de rythme particulièrement bien placés. De nombreuses inspirations se font sentir dans la chanson, elle regorge de subtilités!
[*]Suite d'accords : La lead voice, qui d'habitude appartient à Nicolas Michaux, est ici celle de Raphaël Breuer. Le contraste entre les deux voix se fait sentir, cela démontre leurs talents, tant à l'un qu'à l'autre. Ce titre est un peu dans la veine de ce qui se fait actuellement dans le domaine de la chanson française (Bénabar, Cali,...), surtout au niveau des paroles, entre les stéréotypes du romantisme éperdu du blues et le cynisme des artistes pré-cités. J'ai une préférence pour ce titre parmi les quatre, c'est une vrai perle musicale!
[*]Générique 67 : Voici un petit clin d'oeil aux fan de toujours, avec la reprise d'extraits de "Cauchemar" notamment (une de leurs premières compositions, qui durait 15 minutes). Le tout saupoudré d'un optimisme qui n'existait pas dans le titre d'origine, cette touche est apportée par l'utilisation d'instrument nous rappelant les mélodies de notre enfance. Elle fait plus partie du domaine de l'ambiant-music, le côté festif en plus. Le titre qui se démarque le plus assurément!
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Pour ce qui est de leur futur sur scène et sur les ondes je ne peux malheureusement pas fournir de dates mais je sais qu'ils seront avant Mano Solo au Cirque Royal en mai, après Zita Swoon aux francofolies cet été. Ils est possible que nous les retrouvions à Dour festival! Ils sont actuellement diffusés sur les ondes radio de la RTBF et vont bientôt être exportés au Canada, en Suisse et en France.
Qu'on se le dise, Eté 67 est promis à un grand avenir, et je tâcherai de mettre le sujet à jour si vous êtes intéressés.
Petit rappel:
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