pyngu
La vodka du diable
Pas du tout étonné.J'avais de bons arguments bien salope.
Pas du tout étonné.J'avais de bons arguments bien salope.
tl;dr;C'était une petite réponse en deux pages et on avait deux heures. Je vous la poste en entier (cours de politique donc, les références sont merdiques comme le cours ahah) :
Dans le cadre du conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie par l’intermédiaire de la région de Crimée, je pense qu’il est utile de « comprendre » la démarche invasive des russes dans cette région. Dans l’exposé qui suit, je tenterai de me faire l’avocat du « diable » (dans la vision occidentale) en fournissant une explication et en légitimant l’action russe.
Sur cette base, la Russie, ne reconnaissant pas la légitimité du gouvernement ukrainien par interim (depuis le 25 février 2014)[1], légitime son intervention par le consentement donné par le Président (renversé) ukrainien Viktor Ianoukovitch (texte énoncé devant le Conseil de sécurité par le représentant russe, le 03/03/2014). Dans ce texte, la demande du Président Ianoukovitch est claire : « demande l'utilisation des forces armées de la fédération de Russie pour protéger la population ukrainienne »[2]. On peut lier cette demande à celle faite par le Premier ministre de Crimée, Sergiï Aksionov : « Prenant en compte ma responsabilité pour la vie et la sécurité des citoyens, je demande au président russe Vladimir Poutine d'aider à assurer la paix et le calme sur le territoire de Crimée »[3].
- Moyens de défense :
- Le consentement :
L’article 2§4 de la Charte des N-U énonce « Les membres de l’organisation s’abstiennent dans leurs relations internationales de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout état, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies ». Sur cette base, il est évident que l’action russe serait illicite mais il ne faut pas s’arrêter au texte et voir sa portée réelle. L’article 2§4 de la Charte ne reprend pas le cas où l’Etat concerné (Ukraine) demande le soutien d’un autre Etat (Russie). On ne pourra parler de recours à la force dans ce cas.
Le même jour que la demande du Premier ministre de Crimée, Vladimir Poutine, respectant les procédures législatives russes, demande et obtient le soutien du Parlement (ce dernier autorise le recours aux forces armées russes sur le territoire de l’Ukraine).
L’absence des conditions :
La Russie soutient clairement que son action est légitime et respecte l’ensemble du droit international et son droit national. Elle agit surtout afin de défendre une population minoritaire dans un pays où l’hostilité est forte envers sa minorité et de défendre ses intérêts militaires. Néanmoins, dans le but d’atténuer la tension, la Russie est ouverte au dialogue et va faire des contre-propositions aux Occidentaux[6].
- La Russie pourrait soutenir que les conditions requises par l’article 2§4 de la Charte ne sont pas réunies : quand on parle d’emploi de la force, on parle d’une force armée qui doit revêtir une certaine gravité et il faut également déceler une volonté de l’Etat russe d’attaquer l’Ukraine. Les deux dernières conditions ne sont pas remplies, selon la Russie.
- Concernant la menace de l’emploi de la force, la Russie dément à nouveau l’existence d’une quelconque menace. La jurisprudence de la Cour internationale de Justice, dans deux arrêts emblématiques (Nicaragua c. USA en 1986 et Sur la licéité des armes nucléaires en 1996), établit des conditions strictes pour parler de menace : menaces doivent être suffisamment crédibles et actuelles, avoir un effet de contrainte sur un autre Etat et que l’emploi de la force qui est envisagé dans la menace soit lui-même illicite. Très clairement, nous soulevons l’existence d’une basse russe à Sébastopol (accès à la mer Noire) autorisée par le Traité de 1997 conclut avec l’Ukraine. La Russe invoque son droit à défendre ses intérêts militaires et agit dans ce cadre.
- Sécession :
- Pour finir, la Russie soutient la demande du Parlement de Crimée qui prévoit l’organisation d’un référendum sur la question d’un possible rattachement de la Crimée à la Russie[4]. En effet, nous respectons la Résolution 2625 qui oblige les Etats à favoriser le droit à l’autodétermination des peuples et demandons que la Crimée puisse appliquer une sécession remède vu que les conditions prévues dans la Résolution 1514 ne peuvent être remplies (pas de séparation géographie malgré une évidente différence culturelle et ethnique en l’Ukraine et la Crimée) alors que la Crimée rassemble les trois éléments constitutifs d’un Etat (territoire, population et gouvernement). De plus, en supprimant le russe comme seconde langue nationale, l’Ukraine reconnaît implicitement son « mépris » envers la minorité russe et, principalement, la Crimée[5].
- Conclusion :
[1] Ukraine : chronologie des évènements, 07/03/214, lemonde.fr.
[2] Ianoukovitch a demandé l’aide militaire de la Russie, 03/03/214, 7sur7.be.
[3] Ukraine : Un dirigeant de Crimée demande l’aide de la Russie pour restaurer le calme, 01/3/214, lalibre.be
[4] Ukraine : l’Europe et les Etats-Unis sanctionnent Moscou, 06/03/2014, lemonde.fr.
[5] Ukraine : se rapproche-t-on du scénario tchécoslovaque ou géorgien, 02/03/2014, lemonde.fr.
[6] Moscou va faire des contre-propositions aux Occidentaux, 10/03/2014, lexpress.fr.
C'est pour tartinemantl;dr;
Perso j'achète la partie sur le référendum en Crimée (pas tel que réalisé, j'parle de ton argumentaire), moins le reste quand même.C'était une petite réponse en deux pages et on avait deux heures. Je vous la poste en entier (cours de politique donc, les références sont merdiques comme le cours ahah) :
Dans le cadre du conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie par l’intermédiaire de la région de Crimée, je pense qu’il est utile de « comprendre » la démarche invasive des russes dans cette région. Dans l’exposé qui suit, je tenterai de me faire l’avocat du « diable » (dans la vision occidentale) en fournissant une explication et en légitimant l’action russe.
Sur cette base, la Russie, ne reconnaissant pas la légitimité du gouvernement ukrainien par interim (depuis le 25 février 2014)[1], légitime son intervention par le consentement donné par le Président (renversé) ukrainien Viktor Ianoukovitch (texte énoncé devant le Conseil de sécurité par le représentant russe, le 03/03/2014). Dans ce texte, la demande du Président Ianoukovitch est claire : « demande l'utilisation des forces armées de la fédération de Russie pour protéger la population ukrainienne »[2]. On peut lier cette demande à celle faite par le Premier ministre de Crimée, Sergiï Aksionov : « Prenant en compte ma responsabilité pour la vie et la sécurité des citoyens, je demande au président russe Vladimir Poutine d'aider à assurer la paix et le calme sur le territoire de Crimée »[3].
- Moyens de défense :
- Le consentement :
L’article 2§4 de la Charte des N-U énonce « Les membres de l’organisation s’abstiennent dans leurs relations internationales de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout état, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies ». Sur cette base, il est évident que l’action russe serait illicite mais il ne faut pas s’arrêter au texte et voir sa portée réelle. L’article 2§4 de la Charte ne reprend pas le cas où l’Etat concerné (Ukraine) demande le soutien d’un autre Etat (Russie). On ne pourra parler de recours à la force dans ce cas.
Le même jour que la demande du Premier ministre de Crimée, Vladimir Poutine, respectant les procédures législatives russes, demande et obtient le soutien du Parlement (ce dernier autorise le recours aux forces armées russes sur le territoire de l’Ukraine).
L’absence des conditions :
La Russie soutient clairement que son action est légitime et respecte l’ensemble du droit international et son droit national. Elle agit surtout afin de défendre une population minoritaire dans un pays où l’hostilité est forte envers sa minorité et de défendre ses intérêts militaires. Néanmoins, dans le but d’atténuer la tension, la Russie est ouverte au dialogue et va faire des contre-propositions aux Occidentaux[6].
- La Russie pourrait soutenir que les conditions requises par l’article 2§4 de la Charte ne sont pas réunies : quand on parle d’emploi de la force, on parle d’une force armée qui doit revêtir une certaine gravité et il faut également déceler une volonté de l’Etat russe d’attaquer l’Ukraine. Les deux dernières conditions ne sont pas remplies, selon la Russie.
- Concernant la menace de l’emploi de la force, la Russie dément à nouveau l’existence d’une quelconque menace. La jurisprudence de la Cour internationale de Justice, dans deux arrêts emblématiques (Nicaragua c. USA en 1986 et Sur la licéité des armes nucléaires en 1996), établit des conditions strictes pour parler de menace : menaces doivent être suffisamment crédibles et actuelles, avoir un effet de contrainte sur un autre Etat et que l’emploi de la force qui est envisagé dans la menace soit lui-même illicite. Très clairement, nous soulevons l’existence d’une basse russe à Sébastopol (accès à la mer Noire) autorisée par le Traité de 1997 conclut avec l’Ukraine. La Russe invoque son droit à défendre ses intérêts militaires et agit dans ce cadre.
- Sécession :
- Pour finir, la Russie soutient la demande du Parlement de Crimée qui prévoit l’organisation d’un référendum sur la question d’un possible rattachement de la Crimée à la Russie[4]. En effet, nous respectons la Résolution 2625 qui oblige les Etats à favoriser le droit à l’autodétermination des peuples et demandons que la Crimée puisse appliquer une sécession remède vu que les conditions prévues dans la Résolution 1514 ne peuvent être remplies (pas de séparation géographie malgré une évidente différence culturelle et ethnique en l’Ukraine et la Crimée) alors que la Crimée rassemble les trois éléments constitutifs d’un Etat (territoire, population et gouvernement). De plus, en supprimant le russe comme seconde langue nationale, l’Ukraine reconnaît implicitement son « mépris » envers la minorité russe et, principalement, la Crimée[5].
- Conclusion :
[1] Ukraine : chronologie des évènements, 07/03/214, lemonde.fr.
[2] Ianoukovitch a demandé l’aide militaire de la Russie, 03/03/214, 7sur7.be.
[3] Ukraine : Un dirigeant de Crimée demande l’aide de la Russie pour restaurer le calme, 01/3/214, lalibre.be
[4] Ukraine : l’Europe et les Etats-Unis sanctionnent Moscou, 06/03/2014, lemonde.fr.
[5] Ukraine : se rapproche-t-on du scénario tchécoslovaque ou géorgien, 02/03/2014, lemonde.fr.
[6] Moscou va faire des contre-propositions aux Occidentaux, 10/03/2014, lexpress.fr.
En même temps t'en as tartiné 300Elles arrivent après 345 pages
tu as trouver avant moi lol
Tu as "soutenu" la Russie... pas étonnant qu'ils en mènent pas largeC'était une petite réponse en deux pages et on avait deux heures. Je vous la poste en entier (cours de politique donc, les références sont merdiques comme le cours ahah) :
Dans le cadre du conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie par l’intermédiaire de la région de Crimée, je pense qu’il est utile de « comprendre » la démarche invasive des russes dans cette région. Dans l’exposé qui suit, je tenterai de me faire l’avocat du « diable » (dans la vision occidentale) en fournissant une explication et en légitimant l’action russe.
Sur cette base, la Russie, ne reconnaissant pas la légitimité du gouvernement ukrainien par interim (depuis le 25 février 2014)[1], légitime son intervention par le consentement donné par le Président (renversé) ukrainien Viktor Ianoukovitch (texte énoncé devant le Conseil de sécurité par le représentant russe, le 03/03/2014). Dans ce texte, la demande du Président Ianoukovitch est claire : « demande l'utilisation des forces armées de la fédération de Russie pour protéger la population ukrainienne »[2]. On peut lier cette demande à celle faite par le Premier ministre de Crimée, Sergiï Aksionov : « Prenant en compte ma responsabilité pour la vie et la sécurité des citoyens, je demande au président russe Vladimir Poutine d'aider à assurer la paix et le calme sur le territoire de Crimée »[3].
- Moyens de défense :
- Le consentement :
L’article 2§4 de la Charte des N-U énonce « Les membres de l’organisation s’abstiennent dans leurs relations internationales de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout état, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies ». Sur cette base, il est évident que l’action russe serait illicite mais il ne faut pas s’arrêter au texte et voir sa portée réelle. L’article 2§4 de la Charte ne reprend pas le cas où l’Etat concerné (Ukraine) demande le soutien d’un autre Etat (Russie). On ne pourra parler de recours à la force dans ce cas.
Le même jour que la demande du Premier ministre de Crimée, Vladimir Poutine, respectant les procédures législatives russes, demande et obtient le soutien du Parlement (ce dernier autorise le recours aux forces armées russes sur le territoire de l’Ukraine).
L’absence des conditions :
La Russie soutient clairement que son action est légitime et respecte l’ensemble du droit international et son droit national. Elle agit surtout afin de défendre une population minoritaire dans un pays où l’hostilité est forte envers sa minorité et de défendre ses intérêts militaires. Néanmoins, dans le but d’atténuer la tension, la Russie est ouverte au dialogue et va faire des contre-propositions aux Occidentaux[6].
- La Russie pourrait soutenir que les conditions requises par l’article 2§4 de la Charte ne sont pas réunies : quand on parle d’emploi de la force, on parle d’une force armée qui doit revêtir une certaine gravité et il faut également déceler une volonté de l’Etat russe d’attaquer l’Ukraine. Les deux dernières conditions ne sont pas remplies, selon la Russie.
- Concernant la menace de l’emploi de la force, la Russie dément à nouveau l’existence d’une quelconque menace. La jurisprudence de la Cour internationale de Justice, dans deux arrêts emblématiques (Nicaragua c. USA en 1986 et Sur la licéité des armes nucléaires en 1996), établit des conditions strictes pour parler de menace : menaces doivent être suffisamment crédibles et actuelles, avoir un effet de contrainte sur un autre Etat et que l’emploi de la force qui est envisagé dans la menace soit lui-même illicite. Très clairement, nous soulevons l’existence d’une basse russe à Sébastopol (accès à la mer Noire) autorisée par le Traité de 1997 conclut avec l’Ukraine. La Russe invoque son droit à défendre ses intérêts militaires et agit dans ce cadre.
- Sécession :
- Pour finir, la Russie soutient la demande du Parlement de Crimée qui prévoit l’organisation d’un référendum sur la question d’un possible rattachement de la Crimée à la Russie[4]. En effet, nous respectons la Résolution 2625 qui oblige les Etats à favoriser le droit à l’autodétermination des peuples et demandons que la Crimée puisse appliquer une sécession remède vu que les conditions prévues dans la Résolution 1514 ne peuvent être remplies (pas de séparation géographie malgré une évidente différence culturelle et ethnique en l’Ukraine et la Crimée) alors que la Crimée rassemble les trois éléments constitutifs d’un Etat (territoire, population et gouvernement). De plus, en supprimant le russe comme seconde langue nationale, l’Ukraine reconnaît implicitement son « mépris » envers la minorité russe et, principalement, la Crimée[5].
- Conclusion :
[1] Ukraine : chronologie des évènements, 07/03/214, lemonde.fr.
[2] Ianoukovitch a demandé l’aide militaire de la Russie, 03/03/214, 7sur7.be.
[3] Ukraine : Un dirigeant de Crimée demande l’aide de la Russie pour restaurer le calme, 01/3/214, lalibre.be
[4] Ukraine : l’Europe et les Etats-Unis sanctionnent Moscou, 06/03/2014, lemonde.fr.
[5] Ukraine : se rapproche-t-on du scénario tchécoslovaque ou géorgien, 02/03/2014, lemonde.fr.
[6] Moscou va faire des contre-propositions aux Occidentaux, 10/03/2014, lexpress.fr.
De ?Pffff les Russes ont la stratégie gagnante là
L'ukraine va déguster avec les frappes sur l'énergie...
Elle en a subie de multiples au début, en février et n'avait pas d'électricité non plus. Ca les a pas empêché de repousser l'offensive.L'ukraine va déguster avec les frappes sur l'énergie...
Je pense au contraire qu'ils font un focus sur des infrastructures qui vont être dures à remplacer, en particulier l énergie. Ca ne leur gagnera pas la guerre, mais la population ukrainienne va morfler encore plusElle en a subie de multiples au début, en février et n'avait pas d'électricité non plus. Ca les a pas empêché de repousser l'offensive.
J'ai un doute sur la porté et l'efficacité de cette tactique russe. Elle doit être prolongée dans le temps et l'effort. Or la Russie manque de missile et d'électronique pour le guidage...ils sont en train de taper dans leur dernier stock.
Et il en faudra bcp pour casser la motivation de la population ukrainienne
Sans rentrer dans le débat, ce sont beaucoup de supposition pour espérer le positif.Elle en a subie de multiples au début, en février et n'avait pas d'électricité non plus. Ca les a pas empêché de repousser l'offensive.
J'ai un doute sur la porté et l'efficacité de cette tactique russe. Elle doit être prolongée dans le temps et l'effort. Or la Russie manque de missile et d'électronique pour le guidage...ils sont en train de taper dans leur dernier stock.
Et il en faudra bcp pour casser la motivation de la population ukrainienne