Guerre en Ukraine (et un peu en Russie)

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Kit Cat

Elite
T'es un peu celui qui se fait martyriser par la classe et qu'on se dit qu'on va arrêter pcq c'est pas sympa et puis tu viens et tu balances un crachat et on se dit que finalement tu le cherches un peu.
Vous êtes un peu ceux qui se plaignent des racailles du matin au soir mais qui se comportent comme eux

Une belle bande de ptits merdeux qui aime satisfaire son ego à base de like derrière son écran :love:

Vous passez votre temps à balancer des crottes de nez (à quel moment j'suis intervenu dans votre débat ici) mais faudrait surtout pas répondre :cool:

Faudrait demander à vos parents si l'éducation qu'ils vous ont donné, sera celle que vous allez donné à vos gosses, car y a du taf
 

useless #

¯\_(ツ)_/¯
T'es un peu celui qui se fait martyriser par la classe et qu'on se dit qu'on va arrêter pcq c'est pas sympa et puis tu viens et tu balances un crachat et on se dit que finalement tu le cherches un peu.
visiblement même quand il ne fait rien vous aimez en rajouter, comme quoi ...
 

useless #

¯\_(ツ)_/¯
après c'est normal, les déviants nécessaires ça existe depuis la nuit des temps, rien de surprenant de le voir ici, c'est même une des bases de ce forum
 

Jean Mourad

Le sniper
Tout de suite les grands mots…
 

Kit Cat

Elite
après c'est normal, les déviants nécessaires ça existe depuis la nuit des temps, rien de surprenant de le voir ici, c'est même une des bases de ce forum
Ça vote GLB en Belgique, ça voterai Trump aux USA, des comportements de ptit bully bien à l'image de notre très cher club
 

C@n

Elite
Nord Stream 2 et ses implications

Si Joe Biden a réellement tenu ces propos, il est plausible que les États-Unis aient agi pour limiter les revenus gaziers de la Russie en sabotant Nord Stream 2. Mais d’autres acteurs, comme l’Ukraine ou même la Russie elle-même, pourraient aussi avoir des motifs stratégiques propres. Cela dit, si les États-Unis sont impliqués, ce serait une décision lourde de conséquences – et assez grave.

D’abord, cela a affaibli l’Europe, en particulier l’Allemagne, qui dépendait de ce gaz. L’Europe, déjà mobilisée pour soutenir l’Ukraine (avec une aide estimée à 100 milliards d’euros), contribue moins militairement que les États-Unis, mais paie un prix bien plus élevé : une inflation galopante et une explosion des coûts énergétiques. Le gaz, dont le prix a grimpé de 140 %, nous vient désormais largement des Américains, qui en ont tiré environ 75 milliards de dollars de bénéfices. Pendant ce temps, l’industrie allemande, pilier européen comme BASF, vacille sous ces pressions.


Les vrais enjeux de la guerre

Il devient évident que les États-Unis convoitent les ressources ukrainiennes. Mais alors, pourquoi cette guerre perdure-t-elle ? La Russie et la Chine, avec leurs vastes ressources internes, n’ont pas un besoin vital des terres ukrainiennes. Les motivations semblent dépasser la simple géopolitique des matières premières.


Conséquences actuelles

L’Allemagne s’affaiblit, son industrie décline, et l’inflation pèse sur tous les ménages européens. Cela crée un risque politique majeur : un basculement vers l’extrême droite pourrait servir de prétexte à des accusations de "retour au nazisme", fragilisant encore plus notre position. Par ailleurs, en suivant les États-Unis dans leur embargo technologique contre la Chine, nous nous sommes coupés de marchés clés. Résultat : notre économie souffre, tandis que les Américains profitent de notre dépendance croissante à leur gaz naturel liquéfié (GNL) et dopent leurs échanges commerciaux. Avec un PIB européen d’environ 18 000 milliards d’euros, nous sommes une puissance qui ploie sous des décisions venues d’outre-Atlantique.

La Russie et la Chine nous imposent-elles autant de choix qui sapent nos économies ? Aujourd’hui, les discours de Donald Trump, qui semblent nous écarter encore davantage, renforcent cette impression d’inégalité dans notre alliance. Nous ne sommes pas des partenaires égaux, mais un outil stratégique et une manne commerciale, désormais dépendante et limitée dans ses capacités.


Vers une Europe plus autonome

Face à cela, il est possible que Poutine craigne moins l’Europe qu’il ne le prétend. Son véritable ennemi reste les États-Unis, et tant que nous ne marchons pas sur ses plates-bandes, il pourrait nous respecter davantage qu’un allié qui nous coûte cher. Cela impose une réflexion : l’Europe doit se centraliser et développer une stratégie commune – militaire, énergétique, économique – pour devenir autonome. Nous devons produire nos propres armes, dissuasives et modernes, et rétablir avec les États-Unis une relation "gagnant-gagnant". Il faut leur rappeler le tribut colossal que nous payons dans cette crise.

La souveraineté de l’Ukraine reste cruciale, mais si Poutine ne redoute pas une Europe unie et respectueuse, cela vaut peut-être mieux qu’un allié dont les intentions sont douteuses. Car ne nous y trompons pas : les États-Unis n’ont pas toujours été irréprochables. La France peut en témoigner avec l’affaire des sous-marins AUKUS, le rachat d’Alstom ou le retrait précipité d’Afghanistan en 2021 sans consultation. L’Allemagne, elle, voit BASF et Siemens menacés – des fleurons qui sont peut-être nos dernières cartes pour rebondir.


Une Europe neutre et forte

Nous pouvons être unis, autonomes, et incarner une Europe neutre entre deux blocs, en bons termes avec tous, à condition qu’on ne nous prenne pas pour un simple pion. Il est temps de montrer les dents quand c’est nécessaire. N’oublions pas non plus le rôle de la Russie dans cette crise : tout a pris une tournure décisive avec l’annexion de la Crimée en 2014, qui a marqué un point de rupture et alimenté les tensions actuelles. L’idée d’une intégration de l’Ukraine à l’OTAN, bien qu’éloignée aujourd’hui, reste un spectre que Moscou brandit pour justifier ses actions. Ces dernières années, les agissements russes – de la Crimée à l’invasion de 2022 – nous ont montré qu’il faut nous en méfier autant que d’un allié aux intentions ambiguës.

Cela dit, les États-Unis ont aussi leur part de responsabilité dans notre situation. Entre leur stratégie énergétique qui nous rend dépendants et leurs décisions unilatérales, nous payons un prix disproportionné. La souveraineté ukrainienne est cruciale, mais nous devons nous demander : qui profite vraiment de ce conflit ? La Russie poursuit ses ambitions, les États-Unis consolident leur influence, et l’Europe, coincée entre les deux, risque de s’épuiser si elle ne se reprend pas en main.

Il y aurait encore beaucoup à dire et à développer...
 
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