Voici donc le test :
Plate-forme : Nintendo DS (NDS)
Genre : Aventure
Editeur : Konami
Evaluation PEGI : 7 ans et +
Jouable à plusieurs : Non
Date de sortie : 10 Novembre 2005
Lost in Blue est un jeu d'aventure qui met à profit les particularités de la DS. Sortez votre stylet, reprenez votre souffle... on commence tout de suite.
Vous interprêtez le jeune Keith, naufragé de son état, sur un îlot désert (pas si sûr ça tiens)
Votre but? Survivre!
Ne vous inquiètez pas, vous ne verrez pas débarquer Denis Brogniart pour vous pourrir la vie... la faim, la soif et la fatigue s'en occuperont!
En effet, ces trois paramètres sont cruciaux pour le bon déroulement de votre périple dans le jeu. Dès le départ vous serez confronté à la dure vie de Robinson, votre jauge de vie est au plus bas et il est primordial de vous nourrir, de vous désaltérer et enfin de vous reposer pour partir sur de bonnes bases. Lorsque l'une de ces 3 jauges est à zéro, les points de vie de votre personnage diminuent... jusqu'à la mort.
Fouiller le sable, secouer les arbres, gratter la terre, ramasser des fruits... voilà les premières actions qui vous permettront de vous redonner un coup de fouet.
Evidemment, au début, on est un peu
perdu... ce qui aide à l'immersion dans le jeu! En ce qui concerne les déplacements, on dirige Keith grâce à la croix multi-directionnelle (la vue à la troisième personne est parfaite pour ne pas rater les objets à proximité du personnage) Pour les actions par contre, elles se réalisent pratiquement toute au stylet (même au micro en soufflant dessus pour raviver les braises d'un feu)
Doté d'une 3D claire et d'une bonne ergonomie grâce au deuxième écran qui permet toujours de voir la carte ou ses statistiques de santé, Lost in Blue est un titre agréable où la gestion des besoins nutritionnels des héros prend hélas un peu trop le pas sur l'aventure et les énigmes dans un premier temps. Les puzzles sont toutefois agréables à résoudre et demanderont la coopération des deux personnages. Le système d'assemblage de matériaux pour créer divers objets est aussi plutôt réussi et devrait ravir tous les Mac Gyver en herbe adeptes de la débrouille.
Pour plus de réalisme, le cycle jour/nuit, les marées, les variations météorologiques sont pris en compte et influent sur l’aventure. Au final, on se laisse littéralement porté par le jeu, on veille à la bonne santé des deux naufragés et surtout on finit par vivre l’aventure à leur place.
:arrow:
Trailer vidéo