SlowBidou
Elite
Si vous avez plus de 30 ans, vous vous rappelez peut-être d'une époque où des millions de fans étaient scotchés chaque semaine sur Discovery pour regarder les invectives père-fils et les challenges de construction motos complètement loufoques.
L'émission, American Choppers (aussi connue sous Orange County Choppers), était dans la lignée de tout ce qu'on faisait dans les années 2000 sur cette chaîne (Biker Build-Off, Monster Garage, Pimp My Ride, et plus tard Fast N'Loud), s'attardant moins sur la partie mécanique que sur le drama familial.
Ce qu'on croyait fait pour le show, était en fait "plus ou moins" réel, tous les protagonistes ayant fini par quitter le business en se tirant dans les pattes à grands coups de procès médiatiques.
Grand fan, votre serviteur s'était même fendu d'une petite visite lors d'un voyage aux USA en 2014 (je vous rassure je n'ai pas été que pour ça
).
Leur building était (est toujours) une énormité monstrueuse. Je dois dire que c'était le premier concessionnaire moto indépendant que je visitais aux USA, je me suis pris quelques claques en voyant les autres shops Harley-Davidson, aux USA on fait tout en grand (et pourtant je le savais).
À la grand époque de Orange County Choppers (OCC), on pouvait visiter le shop, qui était majoritairement un musée de tout ce que OCC avait bien pu construire dans l'émission. Il y avait aussi un magasin de souvenirs "made in Mexico", et un resto-burger de la taille d'un demi-terrain de foot.
OCC ne proposait que deux motos banales et hors de prix à la vente au grand public, c'est vous dire comme la majorité des personnes dans le magasin ne venaient que pour acheter un patch à 10$.
Il y avait aussi des visites organisées de l'atelier, ce que tout fan se devait de faire, comme une sorte de pèlerinage mystique. Se retrouver à moins de deux mètres d'où s'asseyait le patron Paul Teutul Senior pour engueuler son fils (je vous le donne en mille : Paul Teutul Junior), objectif atteint, une case en plus cochée sur la longue liste des buts de ma vie
Bref, OCC c'était une sorte de rêve américain de l'époque, celui où la working-class partie de rien pouvait prétendre à atteindre des sommets proches de l'Olympe.
Mais comme Icare, pratiquement tous ces shows des débuts 2000 se sont brûlés les ailes et ont perdu l'intérêt de leurs fans. Sans doute lassés d'une pseudo-téléréalité où tout était scripté et dont la recette se répétait à chaque nouvel épisode. L'apparition des RS, comme Youtube, n'y est sans doute pas étrangère. On y trouvait du contenu plus réel, la vraie vie, pas celle de Discovery Channel.
Mais qu'est donc devenue cet immense bâtisse en 2024 ?
Renegade Moto, un youtuber, s'y est rendu il y a peu. Et si le bâtiment est toujours debout après la faillite de OCC, il ne reste plus grand chose de la splendeur passée, si ce n'est un gigantesque ventilo et quelques logos.
Le rêve américain a donc des limites.
L'émission, American Choppers (aussi connue sous Orange County Choppers), était dans la lignée de tout ce qu'on faisait dans les années 2000 sur cette chaîne (Biker Build-Off, Monster Garage, Pimp My Ride, et plus tard Fast N'Loud), s'attardant moins sur la partie mécanique que sur le drama familial.
Ce qu'on croyait fait pour le show, était en fait "plus ou moins" réel, tous les protagonistes ayant fini par quitter le business en se tirant dans les pattes à grands coups de procès médiatiques.
Grand fan, votre serviteur s'était même fendu d'une petite visite lors d'un voyage aux USA en 2014 (je vous rassure je n'ai pas été que pour ça
).Leur building était (est toujours) une énormité monstrueuse. Je dois dire que c'était le premier concessionnaire moto indépendant que je visitais aux USA, je me suis pris quelques claques en voyant les autres shops Harley-Davidson, aux USA on fait tout en grand (et pourtant je le savais).
À la grand époque de Orange County Choppers (OCC), on pouvait visiter le shop, qui était majoritairement un musée de tout ce que OCC avait bien pu construire dans l'émission. Il y avait aussi un magasin de souvenirs "made in Mexico", et un resto-burger de la taille d'un demi-terrain de foot.
OCC ne proposait que deux motos banales et hors de prix à la vente au grand public, c'est vous dire comme la majorité des personnes dans le magasin ne venaient que pour acheter un patch à 10$.
Il y avait aussi des visites organisées de l'atelier, ce que tout fan se devait de faire, comme une sorte de pèlerinage mystique. Se retrouver à moins de deux mètres d'où s'asseyait le patron Paul Teutul Senior pour engueuler son fils (je vous le donne en mille : Paul Teutul Junior), objectif atteint, une case en plus cochée sur la longue liste des buts de ma vie
Bref, OCC c'était une sorte de rêve américain de l'époque, celui où la working-class partie de rien pouvait prétendre à atteindre des sommets proches de l'Olympe.
Mais comme Icare, pratiquement tous ces shows des débuts 2000 se sont brûlés les ailes et ont perdu l'intérêt de leurs fans. Sans doute lassés d'une pseudo-téléréalité où tout était scripté et dont la recette se répétait à chaque nouvel épisode. L'apparition des RS, comme Youtube, n'y est sans doute pas étrangère. On y trouvait du contenu plus réel, la vraie vie, pas celle de Discovery Channel.
Mais qu'est donc devenue cet immense bâtisse en 2024 ?
Renegade Moto, un youtuber, s'y est rendu il y a peu. Et si le bâtiment est toujours debout après la faillite de OCC, il ne reste plus grand chose de la splendeur passée, si ce n'est un gigantesque ventilo et quelques logos.
Le rêve américain a donc des limites.
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