A l’intérieur de son pays, le président russe doit aussi composer avec son extrême droite nationaliste, une partie des militaires et des milbloggers (blogueurs militaires) qui à l’inverse souhaitent la poursuite de la guerre.
Pour calmer cette grogne intérieure, la Russie doit obtenir quelques réussites militaires avant le début des négociations. « Impossible pour la Russie de parler de cessez-le-feu » tant que des forces ukrainiennes tiendront le territoire russe, et notamment la région de Koursk, assure Paul Gogo. Ce petit bout de Russie donnerait aux Ukrainiens « un trop gros levier dans les négociations ».