Pour repondre a toutes vos questions, peut-etre un peu long mais a voir:
De grands contrastes régionaux
La densité des emplois industriels est assez hétérogène. Les plus fortes concentrations se retrouvent dans les grandes agglomérations et dans deux régions : la Flandre intérieure et le Nord-Est. Tout le sud du pays, toute la partie centrale du sillon wallon entre Charleroi et Liège ainsi que l’extrémité est (Verviers – Eupen) sont en revanche très peu industrialisés.
Aujourd’hui Anvers est le premier pôle industriel du pays. La province concentre la moitié du secteur chimique (raffineries, pétrochimie mais aussi produits photographiques, produits pharmaceutiques, etc.).
Bruxelles est le deuxième pôle industriel et sa structure est très logiquement orientée vers les biens de consommation. Son déclin est toutefois très manifeste depuis les années soixante. Il résulte de la concurrence du tertiaire sur le foncier et la main-d’oeuvre, ainsi que des nouvelles exigences des firmes en termes de transport et de surface. Mais ce déclin s’explique surtout par une homogénéisation de l’espace qui rend moins nécessaire la proximité des marchés de consommation.
Gand a une structure partagée entre l’industrie légère, dont elle est un pôle ancien, et l’industrie lourde installée principalement le long du canal Gand-Terneuzen.
Charleroi et Liège conservent un caractère industriel, mais leur structure reste marquée par les secteurs traditionnels de l’industrie lourde.
En Flandre intérieure, le Courtraisis et le Nord-Est sont les deux grandes régions industrielles hors agglomérations. Le Courtraisis est spécialisé dans les industries légères qui relèvent d’un réseau dynamique de PME à commandement local. En revanche, le Nord-est est principalement constitué de grandes entreprises étrangères, qui ont profité des importants bassins de main-d’oeuvre disponibles dans cette région.
source:
http://www.diplomatie.be/fr/belgium/belgiumdetail.asp?TEXTID=1676
Donc continuons sur nos extremistes flamands.