Cedirecteur était venus dans notre classe pour nous dire qu'on va tousfinir coiffeurs ou nettoyeurs (des jobs a petites responsabilité et pour lespetits esprits), tous les élèves sont bouches bée et le titulaire hochait de latête en signe d’accord alors que c’est le premier à nous dire ‘ j’ai choisis chimieparce que je suis un flemard’ ou ‘J’ai réussi l’exercice de Geo, mais regardez,j’ai pas fait d’études pour être prof de Geo’
Ce titulaire avait aussi fièrement exhibé son diplôme qui lui permettait derester à St Boni sans risquer d’être renvoyer…
Je revoie encore mon prof de math en 4ième: certains dans cette classe devrait commencer à sérieusement envisager leur passage vers le professionnel.
J'étais dans le tas, j'ai eu deux solutions:
- enculé, il va me faire rater et je continue à me gratter les fesses en classe et chez moi,
- tu vas voir comment je vais me retrouver en professionnel. J'ai bossé et j'ai eu un 12.
Il y a des écoles dites "sociales" où on fait réussir un peu tout et n'importe quoi et d'autres écoles où il faut s'accrocher et ne pas avoir plus d'un échec pour passer. Manifestement, St-Boniface est dans la deuxième catégorie: il faut faire avec, pas le choix.
Je veux bien que la communication peut être plus "humaine" mais la classer comme mauvaise école est clairement hasardeux: mais bon, c'est l'échec de son enfant et on le prend toujours mal, surtout à chaud.
J'ai vraiment du mal avec votre cas: votre fils a redoublé sa 3ième et il se retrouve de nouveau en difficultés en 4ième à cause de sa paresse. C'est dès les premiers signes (échecs) qu'il fallait réagir, pas en juin!
Un support des parents, un soutien via des profs particuliers, des discussions avec les professeurs (demander un rendez-vous, c'est pas le Pérou: ce n'est pas toujours accepté mais commencer par le directeur, responsable de niveau pour évaluer la situation, ça ne coûte rien d'essayer), une vraie discussion à bâtons rompus avec votre fils pour le remettre sur de bons rails.
Je ne sais pas si vous avez fait tout ça mais l'école ne va pas éduquer votre fils: les profs ne vont pas s'amuser à faire traîner tout le monde parce qu'un paresseux est à la ramasse. Il y a un programme à suivre: soit on se maintient à flot de quelque manière que ce soit, soit on pleure à un moment ou à un autre.
Mais ici, si votre fils a un grand nombre de cours en échec, vous pouvez maudire qui vous voulez, aucun écho positif ne viendra à votre secours. Il faut maintenant que votre fils se prenne en main mais il va avoir sacrément besoin de vous pour le soutenir moralement les prochains jours mais aussi les prochaines années: le soutien passe parfois par quelques bottages de fesses, c'est obligatoire.
Bref, j'ai connu
les échecs, en supérieur et non en secondaire. Je sais que ce n'est pas gai et j'ai aussi failli tout abandonner: je viens de réussir avec grande distinction, rien n'est perdu pour votre fils donc.
Et il faut absolument éviter de lui dire que le technique, c'est une régression. Premièrement, parce que c'est aussi faux que stupide. Deuxièmement, parce qu'un élève fainéant qui a des difficultés en secondaire risque de ramer sévèrement en supérieur, passage quasi-obligé pour les élèves de général. Il faut "juste" lui trouver quelque chose qui le botte: un important travail de recherches et de discussions est au programme, accrochez-vous.