J'ai pas lu le débat qui a suivi ce post dans son entièreté, je suppose que de toute façon on en revient au même constat qui veut que ce sujet soit quasi inextricable et qu'on doivent juger de chaque situation au cas par cas... Ce qui n'est pas exactement hyper compatible avec une législation fédérale couplée a une application bureaucratique. Comme on dit l'Etat est devenu trop petit pour de grands problèmes et trop grand pour les petit problèmes.
Cependant je voudrais tout de même ajouter sur la question du "j'y suis j'y reste" que l'argent envoyé à leur famille par les immigrés représente dans certain pays un pourcentage tout à fait conséquent du PNB. Je n'ai plus les chiffres en tête mais on se trouve au delà des 30%. De plus c'est une source de devises qui pallie à l'insuffisance des cultures d'exportations conseilées par l'OMC et Cie y'a qq années... Provoquant l'effondrement des cours et la ruine de certain pays qui n'en avaient pas besoin.
L'argument populo qui revient à dire "développons les, ils resterons" ne tiens pas vraiment puisqu'il faut bien constater que l'écrasante majorité des réfugiés en europe ne viennent pas des PMA mais de pays relativement "développés" (tt proportions gardées) style Cameroun, Kenya, ... Si évidement on fait l'impasse sur la RDC qui est, en belgique, un cas tout à fait à part.
En outre, nous ne sommes pas, c'est certain, un pays extensible à loisir et il faut ABSOLUMENT décourager les pratiques inhumaines des passeurs qui ne sont rien d'autre que des négriers modernes!
Je voudrais cependant tempèrer cette remarque en ajoutant que, jusqu'a présent, l'immigration à en belgique un impact positif sur notre économie. L'équation qui veut que les étrangers piquent notre boulot est un faux raisonnement. Pour avoir fait un travail de recherche et d'investigation là dessus (pas un briefing de 10 minutes, un vrai travail scientifique) on constate, par exemple, une très nette tendance des immigrés à la création d'entreprises, avec un taux de faillite supérieur, certes, mais c'est une autre histoire.
En outre, le taux de natalité est aussi plus important, ce qui dans le cadre du viellissement de la population n'est pas forcément une mauvaise chose.
EN conclusion, j'dirais que si on veut faire avancer ce débat, il est absolument nécéssaire de se poser les bonnes question et de dépasser les lieux communs!