[FOOT] Jup' 2024-2025 : la fin des Rouges et le triomphe modeste des mauves

Digitql

Pain saucisse
Mé kel délire
 

instanz

YNWA !!
Ils sont dans le même panier de crabe. Delire c'est un sale mauve et il ne le cache pas en plus !
À la rigueur, c'est ce qui me dérange le moins chez lui .. je ne suis pas mauve pourtant, mais son côté "dikkenek" moralisateur, donneur de leçon, insupportable
 

instanz

YNWA !!
Mais y en a pas mal côté rouche aussi
 

instanz

YNWA !!
Pas besoin d'aller loin pour en trouver quoi
 
Article payant de La Libre

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Après avoir mordu sur sa chique pendant dix jours, Frankie Vercauteren (64 ans) a estimé qu’il était temps de livrer sa vérité. Lors d’un rendez-vous avec des représentants de la presse écrite, organisé par son fils Andy au restaurant Loanton à Affligem, il a parlé pendant une heure de son C4. "J’espère que je ne blesserai personne", dit-il plusieurs fois. "Je compte sur vous pour en faire un récit positif…"

Voici, chronologiquement, sa version des faits.

Avant la blessure de Kompany à Saint-Étienne

"J’avais l’impression que notre collaboration fonctionnait bien. Il y avait des discussions, mais tout le monde en a avec sa femme. Souvent, elles sont constructives. J’avais l’impression qu’Anderlecht avait fait d’énormes progrès comparé au Sporting que j’avais repris. Je ne voulais pas changer ‘le Process’ de Vincent. Je voulais ajouter des choses, en restant dans l’ombre et sans être la star. Je voulais l’aider à ramener Anderlecht au sommet. J’ai l’impression que Vincent a appris des choses de moi, et vice versa. Je ne suis pas contre le fait de vouloir jouer comme City ou Barcelone. Mais je prends parfois l’exemple de l’Atlético Madrid, que personne n’aime voir jouer. Seulement, ils gagnent. Notre façon de jouer était anderlechtoise. Mais personne n’en fera un drame si on saute de temps en temps une ligne, sans pour autant faire du kick and rush. Cela surprendra même l’adversaire. Leipzig a aussi essayé de construire de derrière, aux dépens d’un but."

Malines - RSCA 09/08

"Via des oreillettes, Vincent donnait des consignes à quelqu’un de mon staff, qui me les transmettait. C’était à moi de filtrer les messages. En soi, ce n’est pas négatif, c’est une aide. Si ce n’était pas dérangeant ? Quand c’est toutes les cinq secondes, oui. La saison passée, il ne faisait pas cela. Ou, du moins, pas dans cette mesure. Après le match, j’étais frustré. Pas parce que nous avions pris deux buts, mais parce qu’il n’y avait plus de clarté. Quel que fût le résultat, il fallait que je tire la sonnette d’alarme. Quelles étaient mes tâches ? Ça oui, mais ça non, ça non, ça non et ça non. Et le jour du match il ne faut pas que les joueurs entendent deux versions. Quand plusieurs personnes parlent à un joueur, il ne sait plus quoi faire. J’avais l’impression que la préparation du match n’était pas bonne. Il n’y avait pas de consistance. Après le match, j’ai eu une bonne discussion avec Vincent à ce sujet. Il m’a demandé de réfléchir."

RSCA B - Lommel 10/08

"Au lendemain du match à Malines, les non-titulaires ont affronté Lommel. Je croyais que les choses avaient été mises au point, mais - sans donner de détails - ce n’était pas le cas; on ne m’avait pas concerté. Quand j’ai vu cela, je suis monté dans mon bureau. Mon apport depuis le banc aurait quand même été nul. Je pouvais suivre le match depuis une fenêtre. Et après le match j’ai eu une nouvelle discussion avec Vincent. Il a dit qu’il réfléchirait. C’est donc moi qui ai mis le feu aux poudres ; les choses se sont accélérées."

Le jour J 13/08

"Vincent m’a dit qu’il avait parlé à la direction et qu’il voulait devenir T1. Est-ce qu’il y pensait depuis sa blessure à Saint-Étienne ? Ou est-ce qu’il avait décidé cela après Malines ? Moi, je savais que cela arriverait un jour - c’était logique - mais le timing m’a surpris. Je pensais qu’il reprendrait ma fonction de T1 après une grave blessure ou après la victoire finale à l’Euro. Je ne suis pas en guerre avec lui. Je le saluerai quand je le reverrai. Je ne dis même pas qu’il n’a pas été correct, parce que je savais qu’un jour il voulait devenir T1. D’un côté, cela a rendu les choses plus claires à Anderlecht. D’un autre côté, c’était moi la victime. Mais ça ne me gênait pas trop. Du moment que cela fait du bien à l’équipe. Moi, je pense toujours au collectif. Je ne voulais pas être l’élément perturbateur. Mais est-ce qu’Anderlecht et moi nous sommes quittés d’un commun accord ? Non. Est-ce que c’est la meilleure solution ? Non plus. La direction m’a demandé si je voulais rester dans une autre fonction. J’ai dit que oui ; je suis convaincu que j’aurais encore pu aider Anderlecht dans une autre fonction. Sans vouloir rester pour faire partie du folklore. J’aurais notamment pu aider Verschaeren à remonter la pente. J’ai demandé à quel rôle la direction pensait, et à quel prix. Elle a demandé 24 heures de réflexion. Puis, on m’a ordonné de partir définitivement, sans me faire de proposition."

RSCA - St-Trond 16/08

"Seules quelques personnes étaient au courant de la décision. Certains joueurs avaient peut-être des soupçons. J’ai accepté de coacher contre Saint-Trond, parce que le club l’a demandé. Mon C4 m’avait été communiqué oralement, mais pas encore par écrit. Il y avait aussi trop peu de temps pour annoncer la nouvelle au grand public. Et il y avait une incertitude par rapport à la licence pro de Vincent (NdlR : s’il pourrait prendre place sur le banc)."

OHL B - RSCA B 17/08

"Oui, j’ai accompagné l’équipe au match amical à Louvain. Les modalités de mon C4 n’étaient pas encore en ordre. Anderlecht a annoncé la nouvelle pendant ce match parce qu’il y avait eu une fuite dans la presse (NdlR : dans La DH)."

La conférence de presse 17/08

"Initialement, j’aurais été présent à la conférence de presse de présentation de Vincent comme coach. Karel (Van Eetvelt) a insisté pour savoir ce que je dirais. J’ai répondu : ‘La vérité.’ Après concertation avec d’autres personnes du club (sans doute le président Wouter Vandenhaute, qui était un ami de Frankie), il m’a fait savoir que je n’étais pas le bienvenu, parce que je me laisserais emporter par la déception. Ce que je pense de Wouter ? Je lui ai passé un seul coup de fil, dans lequel je lui ai dit ce que je pensais de lui et de la situation. Je n’en dirai pas plus."

"Je ne regarde plus jouer Anderlecht"

Dimanche passé, Vercauteren n’a pas regardé le nul entre Anderlecht et Mouscron. "Je ne regarde jamais des rencontres de mes anciens clubs (petit sourire). Dorénavant, je dois regarder d’autres équipes jouer. Non, vous ne me verrez plus au stade d’Anderlecht. Cela ne m’intéresse pas de donner le coup d’envoi ou de recevoir une ovation du public. Il m’a fallu dix ans pour digérer mon C4 de 2007. J’espère que cela va durer moins longtemps maintenant. Mais, en tout cas, je suis aussi profondément blessé, surtout par la manière. S’il y aura un quatrième retour au Parc Astrid ? Il ne faut jamais dire jamais. Mais, vu mon âge, il y a très peu de chances…"

"Je ne prends pas ma retraite"

son avenir Vercauteren ne prend pas encore sa retraite. "Le but était d’arrêter comme coach en 2022, à la fin de mon contrat à Anderlecht", dit-il. "Mais je dois donc revoir mes plans. Je ne suis pas prêt à ne rien faire. Mais cela sera-t-il comme coach ou comme directeur technique ? Aucune idée. J’ai lu qu’on m’a déjà cité à Gand. Je vous assure que je ne suis pas allé sur place ! Oui, l’un ou l’autre club a déjà appelé. Mais maintenant ma priorité est de revoir ma famille (sa compagne et sa petite fille habitent en Russie), que je n’ai plus vue depuis sept mois. J’essaie de trouver un vol, mais ce n’est pas évident en ce moment."

"Le Sporting doit être champion cette saison"

Il a dit adieu aux joueurs : "Mon souhait était de boucler la boucle à Anderlecht. Mais cela s’est fait un peu trop vite. C’est dommage…"

Le 19 août, soit deux jours après son limogeage, Frankie Vercauteren est allé dire adieu à ses joueurs. "C’était un moment émouvant", dit-il. "Généralement, je ne fais jamais cela. Parce que, quand on est viré, cela signifie souvent que ça ne marche plus avec les joueurs. Ici, c’était différent. Vous savez : ce n’était pas facile de quitter OHL. Mais je l’ai fait, parce que c’était une nécessité de revenir à Anderlecht. Il fallait que la boucle soit bouclée. (cyniquement) Elle s’est bouclée un peu trop tôt. C’est dommage que cela se termine ainsi."

Vercauteren a souhaité bonne chance au groupe. "J’ai été franc avec eux. Je leur ai dit qu’ils devaient être champions. Ce sera difficile et dangereux, mais c’est possible, et je ne dis pas cela pour mettre la pression sur qui que ce soit. Le groupe a le potentiel. Viser le titre dans deux ou trois ans, c’est une perte de temps. Le Sporting doit toujours vouloir être le numéro 1. Dans tout. Il lui faut des résultats, le titre et une participation à la Ligue des champions."

Ce mercredi-là, Frankie Vercauteren a aussi parlé avec Vincent Kompany. "Il n’y a pas de problème Vercauteren-Kompany. Et je ne suis pas ici pour faire son procès. On a même encore parlé de l’avenir. J’espère vraiment qu’il va réussir. Et c’est possible. Peut-être que mon départ va le libérer. Il a tout pour devenir un grand coach. Mais il ne le sera que s’il obtient des résultats. Je ne sais pas où sont ses ambitions par après. Pourra-t-il gagner la Ligue des champions avec Anderlecht ? Ou ira-t-il ailleurs ?"

Les supporters, eux, n’ont pas bien digéré la mise à l’écart de Vercauteren. "Tout d’abord, je veux les remercier pour leur soutien. Aussi bien lors de mon retour au club qu’après mon C4. Mais le message que je leur fais passer est le suivant : Continuez à soutenir Anderlecht ! Je ne suis que de passage, et Vincent probablement aussi. Ne vous retournez pas contre le club ! Les joueurs ont besoin de vous. Je vous assure que je n’espère pas qu’Anderlecht se casse la gueule."
 

batto

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J’ai l’impression que c’est quand même un bon gars à qui on l’a un peu fait à l’envers...
Je comprends pas la volonté de Kompany a brûler les étapes. Il a pas le diplôme et il pourrait très bien faire son temps comme T2.

Au final tout ça n'apaise pas le club qui est dans la tourmente depuis trop longtemps...

Et voir encore Franky se faire jeter, lui l'un des représentant du grand sporting d'antan que Kompany veut retrouver, c'est moche.
 
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