Absent à la cérémonie mercredi soir au Casino d'Ostende, Roger Vanden Stock a chaudement félicité le Soulier d'or 2010 Mbark Boussoufa et son dauphin Romelu Lukaku, jeudi matin au club. "Romelu ne doit surtout pas être déçu", assura le président anderlechtois. "Il est tout simplement tombé sur un rival ayant réussi l'année parfaite. Un peu à l'image de l'équipe, d'ailleurs, si l'on excepte le couac en Ligue des Champions. Je crois même qu'elle a raflé les trois quarts des voix. Ce qui ne s'était plus vu depuis l'époque de nos grands exploits européens il y a dix ans..."
Ce n'était pas prévu au programme, mais Roger Vanden Stock n'a pas pu s'empêcher d'évoquer le clasico de dimanche (18h00) contre le Standard en championnat. "Personne ici n'a évidemment oublié le match aller (5-1, ndlr)", avoua-t-il.
De la passion
"Il y aura donc de la passion partout, chez les dirigeants, les supporters, les joueurs, etc... Mais s'il vous plaît présentez cette rencontre de façon positive, comme un grand choc attrayant. N'annoncez pas à l'avance qu'il va mal tourner. Je fais d'ailleurs confiance à l'arbitre (Frank De Bleeckere, ndlr) et au professionnalisme des joueurs pour que ce ne soit pas le cas. C'est juste un match qu'on veut gagner. Comme tous les autres du reste. Je pensais en début de saison qu'un deuxième titre d'affilée ne devrait pas nous échapper, et cela se confirme".
"Je n'ai jamais considéré le Standard, actuellement en reconstruction, comme un véritable rival, ni Bruges, d'ailleurs, pour les mêmes raisons. Ce qui semble également se confirmer. J'avoue en revanche que Genk m'a beaucoup étonné jusqu'à présent. Il a misé sur le bon cheval (Jelle Vossen, ndlr) auquel personnellement je ne croyais pas beaucoup", avoue Roger Vanden Stock.
"Mais je reste quand même très optimiste quant au verdict final de ce championnat...".