En Vrac
Parti au précédent mercato, Ousmane Bangoura a perdu l’usage d’un de ses yeux suite à un contact assez violant lors d’un match de championnat. Bangoura avait disputé 5 matches la saison dernière avec le Sporting de Charleroi avant de rejoindre le club chinois de Shenyang Jinde.
Lors d’un match de championnat il y a quelques semaines, Bangoura avait été coupé au globe oculaire suite à un contact, il a été opéré à deux reprises mais les médecins n’ont pas su sauver son ½il.
La carrière d' Ousmane Bangoura s’arrête donc aujourd’hui, il devrait recevoir une prime de dommages et intérêts.
Alors que les fédérations donnent l’impression de vouloir laver leur linge sale, la justice ne s’est jamais montrée aussi hargneuse sur les irrégularités du maxicosme du football. Aujourd’hui, le club anglais d’Arsenal sent le vent chaud de la canicule lui souffler dans le dos et pourrait lui brûler les ailes. En effet, soupçonné d’avoir fait de Beveren son club satellite, allant ainsi à l’encontre des règlementations, les Gunners risquent la suspension.
Retour en 2001. Beveren croule sous les dettes, et Jean-Marc Guillou tire les ficelles sportives du club en intégrant les meilleurs éléments de son école de formation ivoirienne au noyau A de l’équipe belge. En injectant plus d’1.5 million d’euros chez ses voisins continentaux par l’intermédiaire d’une société dont les parts leur appartiendraient majoritairement, les anglais auraient profité de certaines facilités pour faire passer d’éventuels joueurs de l’autre côté de la Manche, selon une enquête de la BBC2 diffusée hier.
Selon un témoignage du président des anversois Franz Van Hoof, le holding ‘Goal’ serait bien majoritairement détenu par Arsenal. Et selon un autre dirigeant beverenois, un représentant des gunners aurait détenu 50% du club flamand, pour 30% dans les mains de Guillou.
Le pire de cette histoire, pour les belges, est que le club de Beveren n’aurait que très peu profité des montants des transferts (environ 30%) ! Une espèce de ... Return On Investment ! Quand la police belge se met à jouer à Scotland Yard, c’est toute la City footballistique qui se met à trembler !
Le comité sportif a suspendu pour trois ans (dont une période effective jusqu'au 30 juin 2007, les deux autres années avec sursis) le défenseur d'Overpelt-Lommel (D2) Frank Machiels. Le joueur a été reconnu coupable de voies de fait sur l'arbitre le 25 mai dernier après le match de tour final de division 2 qui opposait son club à Hamme.
D'après le rapport de l'arbitre Stéphane Breda, le joueur l'aurait frappé à la poitrine après qu'il eut reçu une carte jaune puis une rouge pour son comportement agressif à son égard dans les couloirs du club waeslandien menant aux vestiaires.
Ces faits furent confirmés par un des assistants de l'arbitre qui a vu la scène. A la suite de ce coup, le directeur de jeu perdit l'équilibre et il fallut l'intervention de plusieurs personnes pour maîtriser le joueur. Le procureur de la fédération demanda l'application de l'article VI.30.1.11 qui stipule que l'auteur de voies de fait sur un arbitre doit être suspendu pour une période qui ne peut être inférieure à trois ans.
Le comité sportif a constaté que les règlements ne donnaient pas de définition explicite du terme voie de fait et qu'il fallait donc s'en référer au droit commun. Et là, un problème linguistique se posa car si le code pénal en son article 653 traite de voie de fait en français, il n'en va pas de même en néerlandais. Dans la langue de Vondel, le règlement parle de handtastelijkheden alors que le code pénal emploie le terme feitelijkheden.
Après consultation de plusieurs ouvrages et dictionnaires, le comité estima que dans le cas présent, les deux acceptions étaient similaires et que l'article VI.30.1.11 devait bel et bien être appliqué. La sanction, assortie d'une amende de 750 euros, a été décidée par défaut, le joueur ne s'étant pas présenté à l'audience. Il peut donc faire opposition à la décision avant d'interjeter éventuellement appel.