L’affaire me paraît limpide.
Ce Moscovite mafieux a fait les frais d’une opération marketing illicite destinée à booster deux trafics londoniens contrôlés par les Russes, mais affaiblis par la baisse du pouvoir d’achat : le Viagra frelaté et les filles de l’Est.
C’est très simple : un nouvel arrivage de filles de l’Est débarque à Londres ainsi qu’un nouveau lot de Viagra frelaté (parce qu’il faut bien tenir, hein). En médiatisant le coup du mec qui prend son pied pendant 12 heures, ça fait une pub d’enfer aux deux filières mafieuses et on en oublie presque la crise tellement les clients affluent.
Mais six grains de sables sont venus enrayer la machine qui avait l’air si bien huilée. Tout d’abord, le mac était d’office de mèche avec le dealer de Viagra. Seul problème, il aurait dû faire abstraction et se rendre compte que le Viagra frelaté posait encore plus de problèmes cardiaques à haute dose. Or, et c’est le deuxième effet kiss cool de la pilule bleue (le retour de bâton, si je puis dire) : elle résiste très mal aux électrochocs. Malheureusement, c’était précisément le coup de pub prévu par le mac (ma promenade) : le Ruskof n’était pas censé mourir mais simplement faire un arrêt cardiaque, un l’usage d’un défibrillateur de fabrication russe, dont le prix désormais démocratique permet de sauver des tas de gens un peu partout. Hélas, ils auraient du savoir que le matos russe n’est pas toujours très fiable, et de toute façon, l’overdosé du Viagra était foutu. A cause des électrochocs.
Gavé de Viagra frelaté issu d’un trafic de petits vieux comme la redoutable Mafia du 4è âge (ou d’étudiants en pharmacie dont le patron aurait lavé le cerveau et ordonné de produire à moindre coût des médicaments empoisonnés), le type était censé gagner 3600 € pour une demi-journée. Ca fait 3600€ pour 12 heures, donc 300€ de l’heure, donc à peu près 13485,86082 roubles russes (voire 1348586,082 centiroubles) pour nicker des gonzesses. ‘Faut voir la marchandise, mais j’avoue, c’est honnête. Seulement, quand on se penche de plus près sur les chiffres, on s’aperçoit que c’est arrivé le 6 du 3, et ils étaient justement 3 personnes. Il n’y a pas de 9, alors qu’on est en 2009 (et encore, je suis quand même né une année bissextile), mais une étonnante série de 8, qui peuvent décemment représenter les corps féminin. La numérologie nous enseigne donc qu’il y avait 3 filles, où est donc passé la dernière ? Partie avec le magot ? Et si c’était le Russe de 28 ans finalement ? Peut-être était-il une femme auparavant. Peut-être s’est-il sorti d’un réseau de traite d’êtres humains en changeant de sexe. Dès lors, on peut soupçonner d’anciennes collègues jalouses de son émancipation : vous connaissez les femmes entre elles, surtout sur leur lieu de travail.
C’est évident : il n’y a jamais eu de pari. En fait, c’était une menace.
De toute façon, qui a dit qu’il était Russe ?