Selon une dépêche AFP, « l'émission "Star Academy" de TF1, en dépit de l'intrusion éclair des intermittents du spectacle sur le plateau, a réuni samedi soir 3.465.800 téléspectateurs (42,8% de parts d'audience/PDA sur les individus de 4 ans et plus), a annoncé dimanche la chaîne citant des chiffres Médiamétrie ».
A 21H15, l'épisode "Tableau noir" de la série Julie Lescaut, qui a été mis à l'antenne en remplacement de Star Academy suite à l'action des intermittents, a réuni 4.798.800 spectateurs (24,6% de PDA), indique la chaîne et à 23H15, Star Academy a repris l'antenne en réunissant 3.465.800 téléspectateurs (soit 42,8% de parts d'audience sur les 4 ans et plus).
A 20H55, le lancement de l'émission partait sur de bonnes bases puisque suivi par 5.918.520 téléspectateurs (27,3% de PDA), indique TF1.
La concurrence n’a pas profité des petits soucis de TF1 pour lui reprendre son leadership étant donné que Star Academy et Julie Lescaut auraient selon un communiqué de TF1 dominées les audiences de la soirée, toutes chaînes confondues.
Concernant les évènements de la veille et l’intrusion des intermittents sur le plateau du prime, un intervenant explique au JDD (journal du dimanche) : « Aujourd’hui, c’est la fin de la semaine du gel de notre mouvement. Nous voulions trouver le moyen de nous expliquer clairement, de faire entendre notre message ». L’hebdomadaire explique que le public s’est vite montré de plus en plus hostile en sifflant les intermittents. Le chauffeur de salle essaie alors de calmer les esprits : « Sans les intermittents, il n’y aurait pas de spectacle ni de télévision ».
TF1 ne tarde pas à réagir. Tout d’abord, elle coupe le micro du porte-parole des intermittents puis après un écran de publicité décide de diffuser un épisode de Julie Lescaut, Le tableau noir. Pendant ce temps Nikos est extrait du plateau par des agents de sécurité et installé dans une loge au sous-sol tout comme Dutronc et les candidats. Un vigile explique alors à Mathieu Gonet : « Nous avons vu arriver les intermittents d’un coup. On a fait ce qu’on a pu pour les empêcher d’entrer. Ils étaient plus nombreux que nous. Ils ont explosé les portes vitrées du studio. On a été obligé de frapper ».
Remis de ses émotions, Nikos raconte : « En direct, tout peut arriver. J’ai tout de suite compris après une demi-seconde de doute où j’ai cru qu’il s’agissait d’un élément de chorégraphie. Tout le monde a le droit d’expression et d’exister. J’ai pris l’initiative de leur proposer un temps de parole. Je ne suis pas contre la liberté d’expression, ce qui me chagrine, c’est que le travail des jeunes n’est pas respecté et encore moins la présence de Dutronc. La Star ac’ n’est pas un lieu de débat. Je pense que le show doit continuer ».
Pour la petite histoire et selon l’AFP les évènements auraient donné lieu à l’interpellation de 3 manifestants. Ces évènements font suite à un premier mouvement le 9 septembre dernier dans une émission en direct sur France 2 où était invité le ministre de l’éducation, Luc Ferry interrompue pendant un quart d’heure et à une interruption momentanée de la diffusion jeudi dernier de l’émission « On a tout essayé » de Laurent Ruquier remplacée par un message demandant aux téléspectateurs d’éteindre leur télé.
Une équipe s’était introduite dans les studios d’enregistrement situé au Moulin Rouge pour remplacer la cassette originale par une autre. L’ordre n’est revenu qu’une minute trente plus tard quand France 2 s’est aperçue qu’il ne s’agissait pas d’une blague de la bande à Ruquier