Donc tu le dis toi même les politiques mentent pour être élu...
Tu peux jouer sur tout ce que tu veux, ils mentent bien donc stp... avant de parler de populisme...
Il dit bien "le déficit SERA réduit" et pas "on fera tout pour le réduire". C'est bien un mensonge... Mais non le referendum c'est tellement plus grave qu'une démocratie basée sur du mensonge... mdr
Dans toute société, il existe un espace tiers où se construit le sens collectif, et c’est sur lui que s’adosse le pouvoir politique pour se justifier. Au contraire du sens « absolu » d’une société soumise à la tyrannie, la production du sens démocratique doit s’adosser à un espace de débat pluraliste, où les citoyens savent qu’ils peuvent participer à sa définition. C’est à travers cet espace que se fait le « contrôle continu » du pouvoir pour que ce dernier ne dérive pas vers un pouvoir particulier. Aujourd’hui, la société française tient encore, dans son imaginaire politique, autour des valeurs de la République et de sa devise « Liberté, égalité, fraternité ». « L’espace public » est censé être cet espace du débat démocratique, au cœur de la société. Mais que reste t-il aujourd’hui de cet espace ? Où le pouvoir politique va t-il aujourd’hui défendre sa légitimité ? A quel espace s’adosse t-il réellement ?
A n’en pas douter, c’est la « scène mass médiatique[2] » qui occupe cet espace, c’est à travers elle que le pouvoir politique (et économique) se donne à voir et se légitime. Elle s’est érigée comme l’intermédiaire de notre vie publique, en prétendant représenter la société – par les enquêtes d’opinions en particulier - et être la scène de confrontation démocratique où les « responsables » viennent s’adresser à la population. A travers elle, nous vivons par procuration, en tant que spectateurs, ce que nous devrions vivre en participant, au sein de vrais espaces de débat. Nous lui avons progressivement laissé le pouvoir suprême de parler à notre place. Comme le souligne Charles Melman, « La presse et les médias - ce qu’on appelle le quatrième pouvoir - sont venus se substituer à cet Autre auquel on se référait autrefois à travers le poids de l’histoire, de la religion, de la dette.[3] ».
Suite:
http://blogs.mediapart.fr/edition/camedia/article/030513/les-mass-medias-contre-la-democratie
Je te conseille aussi de lire cette grande dame qu’était Hannah Arendt et son bouquin « Vérité et politique »
Les faits et les opinions, bien que l’on doive les distinguer, ne s’opposent pas les uns aux autres, ils appartiennent au même domaine. Les faits sont les matières des opinions, et les opinions, inspirées par différents intérêts, et différentes passions, peuvent différer largement et demeurer légitimes aussi longtemps qu’elles respectent la vérité des faits. La liberté d’opinion est une farce si l’information sur les faits n’est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l’objet du débat.