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Si de nombreux travaux ont montré que la circoncision limite la diffusion des maladies sexuellement transmissibles, son rôle protecteur n'est cependant pas prouvé en toute certitude dans le cas des papillomavirus. Or, ces agents infectieux sont importants à prendre en compte car on sait que certains d'entre eux sont impliqués dans la survenue du cancer du col de l'utérus chez la femme. Des motifs, qui expliquent pourquoi le Dr Xavier Castellsague (hôpital de Llobregat, Barcelone) a entrepris une enquête sur les relations entre ce virus et la circoncision chez 1913 couples vivant dans 5 pays. Tous ces couples avaient participé au préalable à 7 études internationales menées sur le cancer du col de l'utérus.[/font]
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Une diminution de plus de 60 % des infections à papillomavirus chez les hommes... [/font]
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Les résultats, qui viennent d'être publiés1 sont en faveur de la circoncision. Parmi les 1139 hommes de cette étude ayant pu être testés pour la présence de papillomavirus au niveau génital, 292 étaient circoncis tandis que 847 ne l'étaient pas. Or, le virus a été décelé chez seulement 5,5 % des premiers contre 19,6 % des seconds. Au total, la probabilité d'être infecté par ce germe semble abaissée de 63 % chez les hommes circoncis lorsque les médecins ont tenu compte des habitudes sexuelles, notamment de l'âge du premier rapport sexuel et du nombre de partenaires au cours de la vie. [/font]
[font=Arial, Helvetica, sans-serif]... et de 58 % du cancer du col chez les femmes[/font]
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Fait intéressant, le taux de cancers du col utérin était également abaissé chez les partenaires des hommes circoncis. Le risque était diminué de 58 % chez les femmes monogames dont le compagnon était circoncis et qui avait eu plus de 6 partenaires sexuelles. [/font]
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Les Drs Hans-Olov Adami et Dimitrios Trichopoulos estiment que la généralisation de la circoncision, qui ne concerne aujourd'hui qu'un homme sur quatre dans le monde, réduirait de 20 à 40 % environ la fréquence du cancer du col utérin2. [/font]