La Corée du Nord effectue un essai nucléaire

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

Arnpsyke

Charlatan
abider a dit:
L ex URSS et meme la Russie actuelle on bien été et l'est encore gouverné par des folles dingues, ils ont bien fait des centaines d essais nucleaire et ca ne leur a quand meme pas donnée l envie de balancer leur jouet a gauche a droite pour voir ce que ca faisait... Alors que le gouvernement americains lui n a pas hesiter pour la tester sur deux villes... Je pense pas que la corée oserait ce faire aneantir en retour, ce n'est que comme le pakistan et l inde, une demonstration de force, histoire de calmer les envies d'invasion de leur pays...
bref, le truc qui n' a rien à voir. Tu parles de hiroshima qui etait d une autre époque pendant la seconde guerre mondiale. Bien que je ne cautionne pas cette attaque, ce fut la seule manière de faire plier le japon.
 

abider

Touriste
Arnpsyke a dit:
bref, le truc qui n' a rien à voir. Tu parles de hiroshima qui etait d une autre époque pendant la seconde guerre mondiale. Bien que je ne cautionne pas cette attaque, ce fut la seule manière de faire plier le japon.
Et bien si ca un lien justement a cette epoque la (ca ne fait que +/- 50 ans.. c pas si loin que ca tu c...) le gouvernement savait qu'il ne risquait pas d'avoir une contre attaque nucleaire sur leur sol ! alors que maintenant c tout autre ! avant c etait, je te rase point ! maintenant c tu me rases et je te rase en retour...
 
G

grosnours

ex membre
Arnpsyke a dit:
je ne le pense pas, le probleme majeur est la chine et la russie juste à côté. N'oublions pas que bien que la corée du nord est bien armée, c est n est que du matériel d'occasion russe ou chinois. Un peu comme l'irak et ses vieux tanks russes
N'oublions pas non plus que les USA n'ont pas des masses de soldats libres pour aller envahir quoi que ce soit vu les beaux merdiers dans lesquels ils se sont mis au moyen-orient.

"The only winning move is not to play."
 

EnTrAnCeD

Elite
abider a dit:
Et bien si ca un lien justement a cette epoque la (ca ne fait que +/- 50 ans.. c pas si loin que ca tu c...) le gouvernement savait qu'il ne risquait pas d'avoir une contre attaque nucleaire sur leur sol ! alors que maintenant c tout autre ! avant c etait, je te rase point ! maintenant c tu me rases et je te rase en retour...
Hehe le "doux" jeu des relations internationales. Arrêtez de raisonner sur base de valeurs et de morale. Ca n'a jamais été le cas. Chaque état, quel qu'il soit, agit selon ses intérêts. Ca se résume à ça. La loi du plus fort certes. En attendant vous en êtes les premiers bénéficiaires.
 
Je crois que certains se rendent pas bien compte de ce que c'est, la Corée du Nord... :pfiou:


Quelle est la situation actuelle des droits humains en Corée du Nord ?


Interdictions d’accès au territoire

Les informations restent sévèrement contrôlées, tout comme l’accès au territoire. En dépit de demandes répétées, le gouvernement a continué de refuser l’autorisation de pénétrer sur le sol nord-coréen au rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans la République populaire démocratique de Corée, au rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation des Nations unies, mais aussi à Amnesty International et à d’autres observateurs indépendants de la situation des droits humains. Cette interdiction d’accès au territoire faite à Amnesty International et à d’autres observateurs indépendants compromet les recherches sur la situation des droits humains. Toutefois, certaines informations font état d’une politique gouvernementale qui se traduit par des violations systématiques des droits fondamentaux, notamment des exécutions, des actes de torture, des incarcérations de prisonniers politiques et des conditions de détention inhumaines.
Au mois d’octobre 2004, le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué que son personnel opérant en Corée du Nord n’était pas autorisé, «pour des raisons de sécurité», à venir contrôler librement les distributions d’aide. Selon des représentants du PAM et d’ONG, les conditions dans lesquelles ils opèrent se sont dégradées fin 2004 et début 2005. Les Nord-Coréens ont fermé plusieurs régions, demandé au PAM de réduire le nombre de ses expatriés chargés du contrôle de 15 à 10 et commencé à refuser les visites de surveillance. Du fait de cette obstruction systématique du gouvernement et de son refus d’autoriser les visites d’observateurs, il était difficile d’évaluer précisément les besoins de la population en matière d’assistance alimentaire. Cependant, depuis février-mars 2005, la Corée du Nord a commencé à assouplir certaines de ces restrictions ; le PAM a de nouveau été autorisé à se rendre dans la plupart des régions qui avaient été fermées et le nombre d’autorisations pour des visites de contrôle a augmenté, n’atteignant pas toutefois le niveau enregistré à la mi-2004.

Exécutions

Selon les informations dont dispose Amnesty International, les autorités ont procédé à des exécutions publiques – accompagnées d’une notification préalable aux écoles, entreprises et fermes – dans des lieux pouvant accueillir une foule nombreuse. Nombre des condamnés étaient accusés de crimes économiques (par exemple le vol de plus de cinq vaches). Certains prisonniers auraient été exécutés en présence de leur famille. Les condamnés sont fusillés ou pendus. En mars 2003, le gouvernement a annoncé qu’il allait mettre un terme aux exécutions publiques. Toutefois, des informations font état d’exécutions publiques survenues en mars 2005, dans les villes de Hwanyong et Yuson, situées dans le nord-est du pays. Selon des informations non confirmées, en janvier, les autorités ont procédé aux exécutions en public de quelque 70 Nord-Coréens, qui avaient été renvoyés de force par la Chine. Des personnes accusées de faire du prosélytisme ou de pratiquer dans des Églises clandestines auraient également été mises à mort.

Liberté d’expression

Aucune opposition quelle qu’elle soit n’est tolérée. Selon certaines sources, toute personne qui exprime une opinion contraire à la position du parti au pouvoir, le Parti des travailleurs coréens (PTC), s’expose à de lourdes sanctions, tout comme, bien souvent, sa famille.
Les médias d’information nord-coréens font l’objet d’une censure scrupuleuse et il s’avère difficile d’accéder aux diffusions des médias internationaux. D’après certaines informations, depuis le milieu des années 90, au moins 40 journalistes ont été soumis à une «rééducation» parce qu’ils avaient commis des erreurs comme, par exemple, celle d’avoir mal orthographié le nom d’un haut fonctionnaire. Les postes de radio et les téléviseurs sont réglés de façon à ne capter que les programmes nationaux ; les personnes qui écoutent des stations de radio étrangères sont passibles de sanctions.
Toute assemblée ou association non autorisée est considérée comme une «perturbation collective», susceptible d’être sanctionnée. Bien que garantie par la Constitution, la liberté religieuse se trouve dans les faits considérablement restreinte. Certaines informations indiquent que les activités religieuses publiques et privées des Nord-Coréens sont âprement réprimées, au moyen d’emprisonnements, d’actes de torture et d’exécutions. De nombreux chrétiens seraient maintenus en détention dans des camps de travail, où les conditions seraient extrêmement pénibles.

Torture et mauvais traitements

Selon des informations non confirmées, les actes de torture et les mauvais traitements sont monnaie courante dans les centres de détention, les prisons et les camps de travail. Les conditions de détention y seraient très pénibles. Des Nord-Coréens renvoyés de Chine ont été interpellés à leur retour et placés dans des centres de détention ou des postes de police dépendant de la Sécurité nationale ou de la Sécurité populaire. Ils ont été soumis à des interrogatoires.
Les passages à tabac seraient fréquents au cours des interrogatoires. Les prisonniers surpris en train de communiquer reçoivent des coups de bâton ou de barre de fer. Ils seraient ensuite aspergés d’eau froide sur tout le corps, et ce même en plein hiver. Certains détenus auraient été soumis au «supplice de l’eau», qui consiste à attacher une personne et à la forcer à avaler de grandes quantités d’eau.
Les conditions de vie dans les prisons et les centres de détention – fortement surpeuplés – se sont encore détériorées, notamment en raison de la pénurie alimentaire au début des années 90. Celle-ci aurait, de plus, entraîné des morts pour cause de malnutrition dans les camps de rééducation par le travail et les «centres de contrôle et de gestion». Les prisonniers accusés de transgresser le règlement voient leur ration alimentaire encore diminuée.
En juin 2004, le Comité des droits de l’enfant (CDE) s’est déclaré préoccupé par les informations faisant état de violences à l’égard de mineurs dans certaines institutions, notamment dans les centres de détention et les structures sociales.

Réfugiés

Des centaines de Nord-Coréens ont tenté de pénétrer dans des missions diplomatiques ou des écoles étrangères à Pékin. Des centaines se trouveraient dans des missions diplomatiques, où ils attendent d’être autorisés à quitter la Chine. En octobre 2004, le gouvernement chinois a affirmé que les missions en question se montraient trop tolérantes. Des milliers de Nord-Coréens auraient été appréhendés dans le nord-est de la Chine, en 2004 et au premier semestre 2005, et renvoyés de force en Corée du Nord. On sait peu de choses sur ce qu’il est ensuite advenu d’eux mais un certain nombre de sources font état de longues séances d'interrogatoire et de tortures, ainsi que semble-t-il d’exécutions.
En juillet 2004, au moins 468 Nord-Coréens ont rejoint la Corée du Sud en transitant par le Viêt-Nam. Il s’agissait du plus grand groupe de demandeurs d’asile nord-coréens arrivés dans ce pays depuis la division de la péninsule. À la fin de l’année 2004, plus de 5000 Nord-Coréens avaient gagné la Corée du Sud et obtenu la nationalité sud-coréenne.
Le CDE s’est dit préoccupé par les informations signalant la présence d’enfants des rues d’origine nord-coréenne dans les villes chinoises frontalières. De plus, il regrettait vivement que ces enfants (et leurs familles), lorsqu’ils rentrent de leur propre gré en Corée du Nord ou sont expulsés de Chine, soient considérés non comme des victimes, mais comme des criminels.

Pénurie alimentaire

Des millions de Nord-Coréens continuaient de souffrir de famine et de malnutrition chronique. L’aide alimentaire n’est pas toujours parvenue à ceux qui en avaient le plus besoin, du fait des restrictions constantes imposées à la liberté de mouvement et d’information, mais aussi du manque de transparence et de surveillance indépendante.
Selon les estimations du PAM, près de la moitié des 23,7 millions de Nord-Coréens sont sous-alimentés et plus d’un tiers de la population (près de 6,5 millions de personnes) souffre de malnutrition chronique. Les rations octroyées par le système de distribution publique (SDP), qui constituent la base de l’alimentation pour plus de 70 p. cent de la population, auraient diminué et seraient passées de 319 grammes par jour et par personne en 2003 – ce qui était déjà insuffisant – à 250 grammes en mars 2005. En ville, les familles consacrent, semble-t-il, jusqu’à 85 p. cent de leurs revenus à l’achat de denrées alimentaires. Ces ménages dépendent fortement des marchés privés, où l’inflation est élevée et où les aliments de base se vendent 10 à 15 fois plus cher que sur le marché d’État.
Selon une nouvelle étude, les taux de malnutrition parmi les enfants en République populaire démocratique de Corée ont décliné au cours des deux dernières années, tout en demeurant relativement élevés. Rendant publiques les conclusions de cette étude ce jeudi 28 juillet 2005, les organismes des Nations unies ont déclaré qu’il fallait maintenir une aide internationale généreuse et bien ciblée afin de continuer à progresser.
En octobre 2004, en collaboration avec l’UNICEF et le PAM, le Central Bureau of Statistics (Bureau central des statistiques) et l’Institute of Child Nutrition (Institut pour l’alimentation infantile) du gouvernement nord-coréen ont effectué une étude sur l’alimentation infantile et maternelle à partir d’un large échantillon de Nord-Coréens sélectionnés au hasard. Cette étude a porté sur 4 800 enfants âgés de moins de six ans et 2 109 mères d’enfants de moins de deux ans, dans sept des neuf provinces nord-coréennes et dans la capitale, Pyongyang. Voici ses conclusions :
– Le taux de jeunes enfants soufrant de malnutrition chronique ou d’un retard de croissance (le rapport taille/âge) est passé de 42 p. cent (en 2002, lors de la dernière étude) à 37 p. cent ;
– la malnutrition aiguë, ou «étisie» (le rapport poids/taille), a décliné de neuf p. cent (en 2002) à sept p. cent ;
– la proportion d’enfants âgés de moins de six ans souffrant de déficience pondérale (le rapport poids/âge) a augmenté de 21 à 23 p. cent, ce même taux parmi les enfants âgés de un et deux ans – groupe le plus vulnérable en termes de nutrition – a diminué de 25 à 21 p. cent ;
– environ un tiers des mères nord-coréennes souffrent de malnutrition et d’anémie.
Les taux de malnutrition infantile variaient fortement selon les régions, les plus élevés étant enregistrés dans les provinces du Nord, traditionnellement pauvres en nourriture, et les plus bas dans les provinces du Sud, relativement fertiles et mieux loties, notamment Pyongyang.
Une grande partie de la population souffrait de graves carences alimentaires liées à un trop faible apport en protéines, lipides et micronutriments. Le CDE s’est déclaré préoccupé par l’augmentation du taux de mortalité chez les nourrissons et les enfants, par la forte prévalence de la malnutrition et du retard de croissance infantiles et par la progression alarmante de la mortalité maternelle. Par ailleurs, il a vivement déploré l’absence d’accès à une eau potable propre et la médiocrité du réseau d’assainissement.
Cette pénurie alimentaire extrême a contraint des milliers de personnes à passer «illégalement» la frontière pour gagner les provinces du nord-est de la Chine. Les personnes renvoyées risquent, à leur retour en Corée du Nord, d’être arrêtées, de subir des interrogatoires, voire d’être emprisonnées dans des conditions déplorables.


Source : Corée du Nord - Amnesty International
 
en clair,c'est LA dictature de la planète, pas de liberté.

Par rapport a son voisin du Sud, c'est le jour et la nuit.
 

[Gooniesbr@D]

je m'en bas les coui.....
qu'attendent les nations unies por intervenir militairement et couper toutes les t^tes dirigeantes ...

permettre de réunifier ce pays serait génial non...

regarder l'Allemagne de l'est ça a quand même fini par peter hein...
 
Le pays est dans un état déplorable, plusieurs millions (!!!) de personnes sont menacées par la famine... alors que 25 % du PIB est destiné à l'armée ! L'armée qui est une des grandes priorités du régime nord-coréen, forcément. Quand on voit que sur 23 millions d'habitants, plus d'un million est à l'armée et que le service militaire dure 10 ans, ça donne le vertige... Ca fait 49 militaires pour 1000 habitants, bien plus qu'Israël avec ses 33 pour 1000 alors qu'Israël, bien connu pour aussi aimer son armée, est un pays en guerre plus ou moins permanent... (Et on peut aussi comparer le pourcentage de PIB qui va à l'armée : "seulement" 7%, genre 5 fois moins qu'en Corée du Nord !)

En plus, dirigé par ce fou mégalomane qui ferait passer les discours des plus virulents intégristes pour de la guimauve, c'est mal barré...


Et si certains croient encore qu'il n'est pas abérrant de comparer Corée du Nord et États-Unis, voici le rapport de Reporters Sans Frontières :

Corée du Nord - Rapport annuel 2005

Les médias, tous contrôlés par le parti unique, et pour certains par Kim Jong-il lui-même, n’ont connu aucune évolution positive malgré les réformes annoncées par le « Cher Leader ». Le régime continue d’offrir à la population la même "propagande abrutissante". Des journalistes seraient détenus dans des camps de concentration.

Il a suffi que des portraits de Kim Jong-il disparaissent, à la mi-novembre 2004, des murs de bâtiments officiels pour que les médias du monde entier s’interrogent sur un possible changement à la tête du plus fermé des Etats du globe. Il n’en serait rien. Le « Cher Leader » aurait simplement décidé de limiter le culte de la personnalité à son père, Kim Il-sung, décédé en 1994 et devenu depuis le « Président pour l’éternité » de la Corée du Nord.
L’article 11 de la Constitution nord-coréenne définit le régime strict de l’Etat-Parti : « La République démocratique populaire de Corée doit conduire toutes ses activités sous la direction du Parti du travail de Corée. » Le parti unique est guidé par le « djoutché » et l’idéologie révolutionnaire de Kim Il-sung. C’est le Comité central, ou son bureau politique, qui prend les décisions. Mais de fait, Kim Jong-il, à la tête du praesidium dont il est l’unique membre, dirige seul le pays, comme l’avait fait son père avant lui.
Il est entouré d’une garde rapprochée composée de plusieurs membres de sa famille. Et, selon toute vraisemblance, il commande personnellement la redoutée sécurité d’Etat Kukka Anjon Bowibu qui a notamment la charge des camps de concentration où sont détenus près de 200 000 Nord-Coréens. Des dizaines de milliers d’autres y ont déjà péri au cours des quatre dernières décennies. Aujourd’hui, le « Cher Leader » défend ses réformes économiques pour améliorer les conditions de vie de ses concitoyens. Mais plus de six millions d’entre eux survivent encore grâce à l’aide alimentaire internationale.


La presse défend les grands mensonges du régime

La dynastie communiste des Kim a fait le choix, il y a plusieurs décennies, de développer le socialisme nord-coréen en vase clos. Cet isolement rend plus facile le travail de propagande. Les médias officiels peuvent distiller les grands mensonges du régime sans subir une concurrence de médias indépendants ou étrangers. Les témoignages des réfugiés nord-coréens confrontés, dans leur exil chinois, à la réalité du monde, sont bouleversants. Pas étonnant que 70 % de ceux interviewés par Médecins Sans Frontières, anéantis par le mensonge, souffrent de troubles post-traumatiques aigus.
La dizaine de médias du pays, notamment le Rodong Shinmun (Le Journal des travailleurs), l’agence de presse Korean Central News Agency, la télévision nationale JoongAng Bang Song, la « troupe de Kim Jong-il » comme les désigne la terminologie guerrière officielle, sont au service exclusif du culte de la personnalité de Kim Il-sung et de Kim Jong-il.


A la faculté de journalisme de l’université Kim Il-sung de Pyongyang, les étudiants apprennent à respecter le « plan permanent d’information » qui hiérarchise strictement l’information. Première priorité : faire la publicité de la grandeur de Kim Il-sung et de son fils Kim Jong-il. Ensuite, démontrer la supériorité du socialisme nord-coréen et dénoncer la corruption bourgeoise et impérialiste. Enfin, dénigrer l’instinct d’invasion des impérialistes et des Japonais.
« Une fois par mois, le directeur de la chaîne organisait un programme de presse. Il répartissait les sujets entre les différentes sections. Par exemple, je devais faire trois sujets sur la grandeur de Kim Jong-il et deux sujets sur la menace impérialiste. Pour cela, nous avions accès aux archives de la télévision, une grande salle où sont classées des cassettes selon des thèmes tels que « La grandeur de Kim Jong-il en agriculture », « La grandeur de Kim Il-sung en industrie ». Bien entendu, il y avait des archives secrètes, notamment les images de la télévision sud-coréenne. Nous avions besoin de l’autorisation du président de la télévision pour les utiliser », explique Jang Hae-sung, journaliste de la chaîne JoongAng Bang Song (Télévision centrale) de 1976 à 1996.
Le Parti compte par ailleurs sur les journalistes pour promouvoir l’histoire officielle. Les « grands mensonges » de la Corée du Nord sont défendus quotidiennement par la presse. Par exemple, selon la propagande, le Sud aurait attaqué le Nord en juin 1950 ; et les services de santé seraient gratuits pour tous les Nord-Coréens.


Tout au long de leur vie, les journalistes doivent continuer à suivre des formations idéologiques. L’ancienne rédactrice en chef Kim Gil-sun raconte : « Tous les samedis de 9 heures à 17 heures, nous devions assister à des conférences. Des membres du Comité central nous enseignaient les réalisations de Kim Jong-il et Kim Il-sung, leurs principaux discours et l’idéologie du Parti. (...) Bien entendu, nos résultats aux tests avaient des conséquences sur notre carrière. Le Parti comptait sur les journalistes les plus disciplinés. »
Les conséquences sur le traitement de l’information sont évidentes. Les journaux télévisés ne sont qu’une succession d’images de Kim Jong-il visitant de nouvelles entreprises ou inaugurant des cérémonies, le tout accompagné de commentaires lyriques sur la grandeur du père et du fils.


Des dizaines de journalistes « révolutionnisés »

En Corée du Nord, une faute de frappe ou un commentaire malheureux peuvent coûter cher. Début 2004, un journaliste de la radio d’Etat a été sanctionné pour s’être trompé en attribuant le poste de ministre à un vice-ministre. Il aurait passé quelques mois en camp de « révolutionnisation ». En 1986, un journaliste de la télévision, Kim Kwan-hee, a passé un an dans un de ces camps de rééducation pour avoir qualifié Park Chung-he de « leader démocrate » alors qu’il a dirigé un régime autoritaire en Corée du Sud de 1961 à 1979.
Ces camps, des usines ou des fermes d’Etat où le travail est obligatoire, sont le passage obligé des fonctionnaires, notamment des journalistes, qui ont commis une erreur. Jang Hae-sung, journaliste pendant vingt ans à la télévision, a affirmé à Reporters sans frontières avoir eu connaissance d’au moins quarante cas de journalistes « révolutionnisés », lui compris.
Reporters sans frontières a également appris en 2004 que des journalistes seraient détenus dans des camps de concentration, notamment Song Keum-chul, de la télévision d’Etat, arrêté fin 1995, pour avoir organisé un petit groupe de journalistes critiques. On est sans nouvelles de lui depuis.


Les postes de radios, « nouveaux ennemis du régime »

En l’absence d’Internet - les e-mails sont interdits - et de paraboles satellitaires, capter les programmes en coréen des radios étrangères reste pour un certain nombre d’habitants du Nord l’unique manière de contourner la propagande officielle. « Oui, on peut acheter des radios en Corée du Nord, mais elles sont bloquées sur la fréquence officielle. Certains prennent le risque de les démonter pour capter d’autres fréquences », explique un réfugié. Aujourd’hui, de plus en plus de postes de radio pénètrent dans le pays, notamment à Pyongyang, en provenance de Chine populaire.
« Je pense que beaucoup de transfuges ont décidé de partir après avoir écouté les stations internationales, notamment Voice of America et Radio Free Asia, et sud-coréennes. Cela ouvrait les yeux », affirme le directeur de la radio dissidente FreeNK.
Fin 2003, le Parti a lancé une vaste campagne de vérification des radios. Chaque responsable de cellule du Parti dans un quartier ou un village a reçu l’instruction de contrôler les scellés sur tous les postes. Le 13 juin 2004, les autorités nord-coréennes ont désigné les postes de radio comme de « nouveaux ennemis du régime ». Selon toute vraisemblance, il n’existe aucune publication clandestine en Corée du Nord. On sait seulement que Kim Jong-il avait ordonné, en 1999, d’augmenter la surveillance des machines à écrire et des photocopieurs de peur qu’ils ne soient utilisés contre le régime. Mais, en novembre 2004, on aurait trouvé dans des régions frontalières de la Chine, des tracts dénonçant la dictature et l’idéologie du djoutché. Le début d’une contestation interne ?


Certains officiels nord-coréens affichent clairement leur hostilité à la presse internationale acceptée au compte-gouttes dans le pays. En septembre, le ministre des Affaires étrangères, Paek Nam-sun, interrogé par son homologue britannique sur la nature d’une explosion repérée par les Etats-Unis et la Corée du Sud, avait répondu sèchement : « Les journalistes sont tous des menteurs. »
 

Ochinko

Jedi
Y a pas de pétrole en CDN ... Sinon ca ferait longtemps que les USA seraient allés leur dire bonjour =]
 

D0GMA

0ld c4t
Ochinko a dit:
Y a pas de pétrole en CDN ... Sinon ca ferait longtemps que les USA seraient allés leur dire bonjour =]
haha :)
 

eyeless

The Gunslinger
abider a dit:
Alors que le gouvernement americains lui n a pas hesiter pour la tester sur deux villes... .
Je pense au contraire qu'ils ont bcp hésité. Et quoique tu puisses en penser, les bombes d'Hiroshima et Nagasaki ont sauvé la vie d'énormément de monde des deux cotés.
Sans elles le Japon n'aurait JAMAIS capitulé parce que les dirigeants étaient complètement osédés par leur idéologie et avaient bien réaffirmé qu'ils se battraient jusqu'à la mort...des centaines de milliers de soldats(souvent très très jeunes) qu'ils étaient prêts à sacrifier.

On peut trouver ça dégueulasse (et ça l'est c'est certain) de balancer une bombe sur une ville et la raser tout en tuant bcp d'innocents mais le fait est que si la guerre avait continué il y aurait eu bcp bcp bcp plus de morts qui eux même auraient été des innocents qui n'ont pas choisi de se battre mais qui y étaient obligés...
 

PHoenix_w

L'homme Truc
En corée les américains n'ont ni gagné ni perdu! La seule qu'ils ont vraiment perdu c'est celle du vietnam!
 
L

L_S_

ex membre
Papanowel a dit:
on a jamais empecher les russes, français et autres de faire des essais nucléaire....

la france c'était meme retirée de l'onu ou otan (je sais plus) pour faire ses premiers essais nucléaire....
La france n'est pas un pays communiste et ne vois pas en l'Amérique une rivale idéologiste ... ( Capitalisme Vs Communisme ) Cf ton cours d'histoire toutes les guerres du genre ....
 

Tetsuya

Elite
eyeless a dit:
Je pense au contraire qu'ils ont bcp hésité. Et quoique tu puisses en penser, les bombes d'Hiroshima et Nagasaki ont sauvé la vie d'énormément de monde des deux cotés.
Sans elles le Japon n'aurait JAMAIS capitulé parce que les dirigeants étaient complètement osédés par leur idéologie et avaient bien réaffirmé qu'ils se battraient jusqu'à la mort...
c'est pas vraiment le sujet du débat mais selon pas mal de source le japon était bien mal en point et aurait pu capituler très vite avec ou sans les BA :

Aucune justification militaire


Les avis divergent quant à la capacité du Japon à résister aux attaques. Pour les opposants à l'atomisation, le Japon était déjà profondément affaibli dès le début de 1945 et la capitulation inéluctable. Le général Dwight D. Eisenhower était de cet avis et en informa Henry Stimson en juillet 1945. [8] L'officier le plus haut gradé dans le théâtre des opérations en Pacifique était le général Douglas MacArthur. Il ne fut pas consulté au sujet des bombardements mais dira après coup qu'il n'y avait pas de justification militaire pour cette attaque. La même opinion sera donnée par l'amiral William Leahy, le général Carl Spaatz (commandant de l'US Air Force dans le Pacifique) et le brigadier général Carter Clarke (officier des renseignements)[9]. Le major général Curtis LeMay[10], l'amiral Ernest King (chef des opérations navales), l'amiral Chester Nimitz (commandant en chef de la marine dans le Pacifique)[11] émettront également des doutes au sujet des bombardements atomiques.

Eisenhower écrira dans son mémoire The White House Years :

En 1945, le secrétaire de la guerre Stimson, alors en visite dans mon quartier général en Allemagne, m'informa que notre gouvernement était en train de préparer le largage d'une bombe atomique sur le Japon. J'étais de ceux qui avaient le sentiment qu'il devait y avoir un certain nombre de raisons valables pour mettre en doute la sagesse d'un tel acte. Durant son exposition des faits importants, je fus empli d'un sentiment de tristesse et fis part de mon profond désaccord, tout d'abord sur la base de ma conviction que le Japon était déjà battu et que le bombardement était complètement inutile, ensuite parce que je pensais que notre pays ne devait pas choquer l'opinion mondiale par l'utilisation d'une bombe que je ne pensais pas nécessaire pour sauver la vie des Américains.[12] (p. 312-313)

Plus loin, il ajoute :

MacArthur pensait que le bombardement était complètement inutile d'un point de vue militaire [13](p. 775)

Une étude, le United States Strategic Bombing Survey, organisée par l'armée américaine après la capitulation, consista à interroger des centaines de dirigeants militaires et civils japonais au sujet des bombardements, il en ressort que :

D'après une étude poussée de tous les faits et avec l'appui des témoignages de dirigeants japonais encore en vie, le groupe d'étude est de l'avis que le Japon aurait certainement capitulé avant le 31 décembre 1945 et peut-être même avant le 1er novembre 1945. Et cela même si les bombes n'avaient pas été larguées, même si l'URSS n'était pas entrée en guerre, et même si aucune invasion n'avait été planifiée et envisagée.[14
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombar...ma_et_Nagasaki#Aucune_justification_militaire

on aurait peut-être pu évité ca :

http://www.gensuikin.org/english/photo.html
 
wikipedia c'est bien mais faut pas oublier que ce sont les internautes qui font l'encyclopédie, et c'est rarement neutre ou 100% juste les dires ;)

de toute façon le passé, c'est le passé
 

Tetsuya

Elite
tu pourra sans mal retrouver ces informations un peu partout... ceci dit c'est éffectivement du passé^^ et puis c'est pas le sujet du thread
 
Q

qndreq

ex membre
Gegurion a dit:
non, ca c'est toi qui le dit :roll:




ps : Entre un dictateur d'un pays qui en est encore au stade de faire des essais nucléaires, et un dictateur d'un pays, qui fait passer sa dictature pour une démocratie et qui en plus de ça est à la tête de la puissance n°1 mondiale niveau armement... c'est clair que le dictateur du petit pays est celui qui fout le plus les boules :roll:
On va procéder a un petit test de situation :

Le VLB passe en majorité absolue à anvers, on s'en inquiète, mais comme pour Hitler, ça passera toujours. Le VLB passe en majorité absolue en Flandres, passe en procédure pour modifier les articles assurant la rigidité de la constitution belge (pour ceux qui n'ont pas de droits, les articles 195, 196, 197 et 198 de notre chere constituion, assure qu'aucunes révisions ne sera appliquées rapidement, à la légère, et bon, il faut une assez lourde procédure pour modifier un article, donc c'est ces articles qui assurent que tout tiennent en place)

La modification est adoptée, ce pourrait être le cas si la Flandres était en majorité absolue VLB (bon ça a peut de chance que ça passe, mais sait on jamais :) ) (JE SAIS, il faut 2/3 & co, mais si on arrive dans une situation si tendue, je ne pense pas qu'assez de wallons auront la jugeotes de bien voter, le FN ne demande QUE CA, les gens bornés, y'en a trop, et ils ne voteront pas contre.)

La protection de la wallonie en tant que région, est baffouée par la suite en 2 temps 3 mouvements, la Flandres est indépendante, gouverné par des connards mégalomanes et totalement extrémiste. Ils ont les laboratoires et les moyens pour développer plusieurs armes dangereuses, chimiques, nucléaires et, économiques.

De Winter annonce un beau matin, qu'il fera des essais nucléaire.


La tu vois où est le problème maintenant ?

On a beau dire 'laissons les se faire pêter, mais tout est lié, et pour l'instant, les USA ont de moins en moins de chose à dire par rapport aux MEGA puissances que sont les pays asiatiques !


Bon je conçois que mon scénario est un peu dur a réaliser, trop de facteurs malheureux en même temps devraient venir, mais sache que si le VLB passe, ils feront pas toutes les procédures nécéssaires, et donc, on aura une vraie bombe à nos côtés (même problèmes pour le FN de notre côté//) Mais comme dit plus tôt :

il y a des cons partout ( 10 % d'étrangers votent VLB à Anvers, chercher l'erreure)


Sur ce, je reviendrai pas ici avant une bonne semaine donc les cacas et les réponses comme quoi j'ai fait une erreure, c'est bien, mais je les lirai pas dsl ^^ (j'me trompe surement sur 1 ou 2 closes, mais si assez de facteurs arrivent, ça viendra :] pas si facilement, mais tout est possible dans un pays démocratique, surtount un renversement de cette dite démocratie :))
 
1er
OP
Jereck

Jereck

Α & Ω
Staff
Tetsuya a dit:
tu pourra sans mal retrouver ces informations un peu partout... ceci dit c'est éffectivement du passé^^ et puis c'est pas le sujet du thread
et selon d'autres sources, le Japon aurait encore pu tenir plusieurs années....
 

Maximilian

Touriste
Tout cela sent le roussis, qd est ce que les etats de cette maudite planete reconnaitront ils que de posseder des armes nucleaires et de faire des essais avec est tout aussi dangereux que inutile.
La moindre explosion d'une bombe nucléaire sur la planete aurait des consequences pour l'humanité que l'on ne peut imaginer. Pk certains pays la veulenbt ils a tout prix?
Faut pas y toucher a cette connerie.!!!! :-(
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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