Une partie de la conclusion :
La supériorité technologique du Parhelia-512 sur les GeForce4 Ti de NVIDIA, qui sont actuellement la référence en terme de performance, ne fait aucun doute. Que ce soit au niveau de la bande passante mémoire, des vertex shader, des pixel shader ou encore du nombre de pixel pouvant être rendu par cycle en quad texturing ou avec anisotropic ce dernier est dépassé. Si l´on rajoute à cela le FAA, très prometteur par rapport au FSAA tant au niveau des performances que de la qualité, on peut s´attendre à un saut en terme de performances par rapport à la génération de produit actuelle (50% ?).
Bien entendu, les performances ne font pas tout est des fonctions telles que le Displacement Mapping, le TripleHead, le DualHead HF ou encore tout simplement le soin apporté par Matrox afin d´offrir une qualité 2D ne sont pas à négliger. On regrettera l´absence d´un Pixel Shader 2.0 (DX9), même si d´ici à ce que ces fonctions soient utilisées massivement dans les jeux on en sera (comme d´habitude) au Parhelia-1024 et autres NV40/R500. De même, Matrox a délaissé tout ce qui concerne la prise en charge matérielle de la décompression vidéo (MPEG-2, MPEG-4 ...), et il est dommage que la puce n´intègre pas de technologies comparables à l´HyperZ ou le LMA malgré son énorme bande passante mémoire.
Reste qu´il faut savoir conserver un certain recul par rapport à toutes ses spécifications, d´autant qu´on ne connaît pas la fréquence exacte de la puce, qui pourrait d´ailleurs être variable selon les cartes. Comme nous vous l´avons indiqué, Matrox nous avait dis dans un premier temps 250 à 300 MHz, mais s´est ravisé par la suite en nous indiquant que ce ne serait pas dans cet intervalle, sans vouloir nous dire si c´était plus ou moins (même si selon les rumeurs, c´est plus). En attendant d´avoir une carte entre les mains, ce qui devrait être le cas dans moins d´un mois, c´est donc la grande inconnue. De plus, il faut voir le travail qu´aura effectué Matrox au niveau des drivers, notamment en ce qui concerne l´OpenGL dont le support doit être parfait si Matrox veut s´attaquer au marché de la 3D professionnelle, même si dans tous les cas l´absence d´OpenGL 2.0 se fera ressentir dans les mois qui viennent.