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La radio d'Etat iranienne a annoncé samedi en citant des sources non identifiées qu'Oussama ben Laden avait été capturé au Pakistan "depuis longtemps", mais les autorités américaines et pakistanaises ont démenti cette information.
Pendant ce temps, l'armée pakistanaise continue de traquer les membres présumés d'Al-Qaïda à la frontière avec l'Afghanistan, dans une zone considérée comme une cache potentielle pour le chef du réseau terroriste.
Les troupes pakistanaises ont tué 11 personnes et en ont blessé six autres, dont deux garçons, dans une fusillade près de Wana, à 300km à l'ouest de la capitale Islamabad. Un minibus ne s'est pas arrêté à un barrage routier dressé à Zeri Noor et un passager a ouvert le feu sur les soldats. C'est alors que les militaires ont répliqué, a affirmé le général Shaukat Sultan, porte-parole de l'armée pakistanaise.
On ignorait dans l'immédiat la nationalité des 11 morts. Seize autres personnes ont été arrêtées.
La nouvelle de l'arrestation d'Oussama ben Laden a été annoncée par le service en pachtoune de la radio iranienne, destiné aux auditeurs afghans et pakistanais, mais elle n'a pas été diffusée sur les principales stations de la radio en farsi, ni par la télévision d'Etat iranienne.
Le directeur du service en pachtoune, Asheq Hossein, a déclaré s'appuyer sur deux sources. Selon lui, un journaliste de la radio a affirmé que Ben Laden se trouvait en garde à vue depuis un certain temps mais l'information est retenue par le président américain George Bush afin de se rapprocher de la date de l'élection présidentielle, en novembre. "Oussama ben Laden est arrêté depuis longtemps mais Bush compte utiliser cela pour des manoeuvres de propagande dans la présidentielle", a-t-il affirmé.
Le journaliste en question serait Shamim Shahed, chef de bureau du quotidien anglophone "The Nation" à Peshawar. Mais celui-ci a nié avoir déclaré qu'Oussama ben Laden avait été capturé. "Je n'ai jamais dit ça, mais j'ai répété à plusieurs reprises l'an dernier qu'il n'était pas loin. Il est à la portée (des Américains) et ils peuvent l'arrêter n'importe quand", a-t-il expliqué à l'AP.
"On a déformé mes propos. Nous n'avons pas abordé ce sujet depuis au moins deux mois. Je suis en colère parce qu'ils ont déformé mes propos", a-t-il déclaré dans un autre entretien à AP Radio.
La seconde source de Asheq Hossein serait "un homme entretenant des liens étroits avec les services du renseignement et les chefs tribaux afghans".
L'armée a fait savoir dans des rapports qu'elle pensait avoir identifié la zone abritant le repaire de Ben Laden et encerclé le fugitif mais les autorités pakistanaises assurent ignorer où il se cache exactement.
La radio iranienne a ajouté que la visite du secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld jeudi dernier dans la région était liée à l'arrestation du chef d'Al-Qaïda, ce que Larry Di Rita, porte-parole principal du Pentagone, qui était du déplacement en Afghanistan, a démenti. "Je n'ai aucune raison de penser que c'est vrai", a-t-il déclaré samedi.
Même réponse du lieutenant colonel Bryan Hilferty, porte-parole de l'armée américaine en Afghanistan, qui déclarait ne pas disposer d'informations sur une éventuelle capture de Ben Laden. "Les choses se passent bien et nous pensons que nous allons finir par attraper tous les chefs d'Al-Qaïda mais je ne sais rien de cela", a-t-il dit.
Pour le ministre pakistanais de l'Information, Sheikh Rashid Ahmed, il s'agit d'"informations sans fondement". "Nous n'avons, ni arrêté Oussama, ni d'informations à son sujet", a-t-il affirmé à l'Associated Press. "Cette information est fausse", a également assuré à l'AP le porte-parole de l'armée pakistanaise, le général Shaukat Sultan
Pendant ce temps, l'armée pakistanaise continue de traquer les membres présumés d'Al-Qaïda à la frontière avec l'Afghanistan, dans une zone considérée comme une cache potentielle pour le chef du réseau terroriste.
Les troupes pakistanaises ont tué 11 personnes et en ont blessé six autres, dont deux garçons, dans une fusillade près de Wana, à 300km à l'ouest de la capitale Islamabad. Un minibus ne s'est pas arrêté à un barrage routier dressé à Zeri Noor et un passager a ouvert le feu sur les soldats. C'est alors que les militaires ont répliqué, a affirmé le général Shaukat Sultan, porte-parole de l'armée pakistanaise.
On ignorait dans l'immédiat la nationalité des 11 morts. Seize autres personnes ont été arrêtées.
La nouvelle de l'arrestation d'Oussama ben Laden a été annoncée par le service en pachtoune de la radio iranienne, destiné aux auditeurs afghans et pakistanais, mais elle n'a pas été diffusée sur les principales stations de la radio en farsi, ni par la télévision d'Etat iranienne.
Le directeur du service en pachtoune, Asheq Hossein, a déclaré s'appuyer sur deux sources. Selon lui, un journaliste de la radio a affirmé que Ben Laden se trouvait en garde à vue depuis un certain temps mais l'information est retenue par le président américain George Bush afin de se rapprocher de la date de l'élection présidentielle, en novembre. "Oussama ben Laden est arrêté depuis longtemps mais Bush compte utiliser cela pour des manoeuvres de propagande dans la présidentielle", a-t-il affirmé.
Le journaliste en question serait Shamim Shahed, chef de bureau du quotidien anglophone "The Nation" à Peshawar. Mais celui-ci a nié avoir déclaré qu'Oussama ben Laden avait été capturé. "Je n'ai jamais dit ça, mais j'ai répété à plusieurs reprises l'an dernier qu'il n'était pas loin. Il est à la portée (des Américains) et ils peuvent l'arrêter n'importe quand", a-t-il expliqué à l'AP.
"On a déformé mes propos. Nous n'avons pas abordé ce sujet depuis au moins deux mois. Je suis en colère parce qu'ils ont déformé mes propos", a-t-il déclaré dans un autre entretien à AP Radio.
La seconde source de Asheq Hossein serait "un homme entretenant des liens étroits avec les services du renseignement et les chefs tribaux afghans".
L'armée a fait savoir dans des rapports qu'elle pensait avoir identifié la zone abritant le repaire de Ben Laden et encerclé le fugitif mais les autorités pakistanaises assurent ignorer où il se cache exactement.
La radio iranienne a ajouté que la visite du secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld jeudi dernier dans la région était liée à l'arrestation du chef d'Al-Qaïda, ce que Larry Di Rita, porte-parole principal du Pentagone, qui était du déplacement en Afghanistan, a démenti. "Je n'ai aucune raison de penser que c'est vrai", a-t-il déclaré samedi.
Même réponse du lieutenant colonel Bryan Hilferty, porte-parole de l'armée américaine en Afghanistan, qui déclarait ne pas disposer d'informations sur une éventuelle capture de Ben Laden. "Les choses se passent bien et nous pensons que nous allons finir par attraper tous les chefs d'Al-Qaïda mais je ne sais rien de cela", a-t-il dit.
Pour le ministre pakistanais de l'Information, Sheikh Rashid Ahmed, il s'agit d'"informations sans fondement". "Nous n'avons, ni arrêté Oussama, ni d'informations à son sujet", a-t-il affirmé à l'Associated Press. "Cette information est fausse", a également assuré à l'AP le porte-parole de l'armée pakistanaise, le général Shaukat Sultan