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Le tabac sera définitivement banni des cafés dans deux ans. La commission des Affaires sociales du Sénat a voté, ce mardi, le principe d’une interdiction totale de fumer dans les établissements Horeca, sans exceptions, dès 2012
La plupart des partis de la majorité se sont ralliés à l’amendement déposé par le sénateur Ecolo Benoit Hellings. Le texte de loi doit encore être validé en séance plénière du Sénat, jeudi. Une formalité. Puis par la Chambre, qui avait refusé, voici peu, le principe d’une interdiction généralisée dans les cafés. Dès 2012, seuls les casinos toléreront encore la consommation de tabac.
C ontrairement à la Chambre, qui avait refusé une proposition similaire de la députée Muriel Gerkens, le Sénat prend le parti de l’interdiction généralisée dès 2012. Il n’est plus question de faire la différence entre les cafés qui servent ou pas de la nourriture. Ce sont tout les établissements Horeca, sans exceptions, qui sont concernés par le bannissement de la cigarette, du cigare et de la pipe.
Les sociaux-chrétiens flamands (CD&V) ont été les premiers à se rallier à la proposition de Benoît Hellings. Les socialistes ont suivi. La ministre fédérale de la Santé, Laurette Onkelinx (PS), avait d’ailleurs déjà fait savoir à la Chambre qu’elle n’était pas opposée à un interdit généralisé, dès 2012. Ce mardi, au sein de la commission des Affaires sociales du Sénat, seuls les libéraux ont pris leur distance, en s’abstenant. « Mais ils n’ont pas voté contre, constate Benoît Hellings. Je suis convaincu que tout le monde est désormais conscient des arguments de santé publique qui plaident en faveur de l’interdit. Et puis, de nombreux pays appliquent déjà cette règle, sans avoir causé de préjudice au secteur, bien au contraire. Notre proposition est raisonnable : elle laisse plus de deux ans aux cafetiers pour se préparer, et elle met les petits et grands établissements sur pied d’égalité ».
Ecolo proposait un autre amendement, afin d’octroyer une prime aux cafés qui deviendraient « non-fumeurs » avant l’échéance de 2012. Mais sur ce point, les Verts n’ont été suivis ni par les humanistes, ni par les socialistes, ni par les libéraux.
La plupart des partis de la majorité se sont ralliés à l’amendement déposé par le sénateur Ecolo Benoit Hellings. Le texte de loi doit encore être validé en séance plénière du Sénat, jeudi. Une formalité. Puis par la Chambre, qui avait refusé, voici peu, le principe d’une interdiction généralisée dans les cafés. Dès 2012, seuls les casinos toléreront encore la consommation de tabac.
C ontrairement à la Chambre, qui avait refusé une proposition similaire de la députée Muriel Gerkens, le Sénat prend le parti de l’interdiction généralisée dès 2012. Il n’est plus question de faire la différence entre les cafés qui servent ou pas de la nourriture. Ce sont tout les établissements Horeca, sans exceptions, qui sont concernés par le bannissement de la cigarette, du cigare et de la pipe.
Les sociaux-chrétiens flamands (CD&V) ont été les premiers à se rallier à la proposition de Benoît Hellings. Les socialistes ont suivi. La ministre fédérale de la Santé, Laurette Onkelinx (PS), avait d’ailleurs déjà fait savoir à la Chambre qu’elle n’était pas opposée à un interdit généralisé, dès 2012. Ce mardi, au sein de la commission des Affaires sociales du Sénat, seuls les libéraux ont pris leur distance, en s’abstenant. « Mais ils n’ont pas voté contre, constate Benoît Hellings. Je suis convaincu que tout le monde est désormais conscient des arguments de santé publique qui plaident en faveur de l’interdit. Et puis, de nombreux pays appliquent déjà cette règle, sans avoir causé de préjudice au secteur, bien au contraire. Notre proposition est raisonnable : elle laisse plus de deux ans aux cafetiers pour se préparer, et elle met les petits et grands établissements sur pied d’égalité ».
Ecolo proposait un autre amendement, afin d’octroyer une prime aux cafés qui deviendraient « non-fumeurs » avant l’échéance de 2012. Mais sur ce point, les Verts n’ont été suivis ni par les humanistes, ni par les socialistes, ni par les libéraux.