Je plussoie pour les deux... Ca fait des années que j'aimerais bien les revoir tous les deux d'ailleurs =]
On en avait déjà parlé à l'époque, mais... putain j'ai troooop pas aimé
I am Sam... :-D
Je trouvais ça suintant de facilité, prévisible, éculé.
Sean Penn dans un rôle-à-Oscar type, entre Rain Man, Forrest Gump et tous les débiles attendrissants qui font les beaux jours du cinéma morvogène. On ajoute une petite fille tellement mignonne et vulnérable que c’est à peine soutenable de la voir en larmes, arrachée aux bras de son pauvre mongole de père. Ah, les méchants services sociaux dont l’unique but est de briser les gentilles familles qui essayent de s’en sortir ! Pour assurer le côté mélo sans trop se fatiguer ni dérouter le public, on balance des pelletées de reprises des Beatles (dont certaines sont franchement douteuses) et on ressort une millième fois le couplet de la différence, de la tolérance, il-faut-accepter-l’autre-car-il-a-beaucoup-à-nous-apprendre, gnagnagna, l’amour triomphe toujours et même que n’importe quel handicapé peut se taper Michelle Pfeiffer. Easygame.
Pour sacrifier au langage de l’époque, je dirais un gros « Maiwai ».
Paradoxalement, j’ai trouvé ce film aussi subtil que la marche des éléphants du Livre de la Jungle (dédicace au fils d’Actifed qui est trop fan), on suscite une avalanche de bons sentiments en tirant constamment le spectateur par la manche, tout est déjà vu, artificiel et téléguidé ; plus ricain que ça, tu meurs.
Bien entendu, ce n'est
que mon avis.