Aucune raison.
Le Bourgmestre ou l'Echevin peut refuser de célébrer le mariage mais il devra motiver sa décision. Cette décision peut faire l'objet d'un recours (au Parquet, si je ne m'abuse) qui prendra la décision.
La loi ne permet un refus que si le mariage couvre une raison illicite et non, à défaut d'amour.
Tu peux très bien épouser une personne pour son argent et non, par amour. Ce n'est pas illicite comme motif et ça n'est pas du ressort du Bourgmestre ou de l'Echevin d'émettre un jugement subjectif sur ce que représente le mariage.
Surtout, on parle d'un acte administratif donc, dénué de tout sentiment.
Tant que les personnes donnent leur consentement en connaissance de cause (donc, pas de consentement vicié), il n'y a aucun obstacle.
La dernière réflexion fait sourire ""Aujourd'hui ce sont les mariages et dans l'avenir ce seront des adoptions ? Au fil d'un consentement échangé, il y a des responsabilités aussi, des obligations et qui dit qu'un jour l'un ou l'autre des mariés ne se retournera pas contre l'officier d'état civil qui a accepté de célébrer le mariage."
Sur quelle base on mettrait en cause sa responsabilité ? Encore une génie du droit... Deux personnes se marient (pour des raisons licites et en connaissance) donc, aucun risque pour la Commune.