Article à 3 balles...
Oué, les Vietnamiens, ils sont pas comme ça... Ben ouais, ça a pas été la même vague d'immigration, et quand on habite Chinatown ça implique qu'on n'est pas né dans une ceinture de 20 km de béton, avec des du béton comme seul cadre de vie et du béton comme seul horizon.
Loin de moi l'idée de justifier le cassage de voiture, les mecs qui ont fait ça doivent être identifiés et jugés, quand on fait des conneries, on assume.
Mais contrairement à d'autres ici, j'ai pas l'impression qu'on peut s'en sortir en se disant "Bon, on va faire un grand nettoyage ici, commencer par virer ces étrangers qui posent problème puis tous aller bosser comme des p'tits fous et tout ira mieux."
Un peu de travail ne fait de tort à personne, mais quand je vois les mentalités ultra-capitalistes de certains, c'est foncer droit dans le mur. Contrairement à ce qu'essaye de démontrer l'auteur de l'article (qui pourrait très bien s'appeler "Tous les Arabes et les Noirs sont des gros porcs retardés, pourquoi on les virerait pas ?"), je ne pense pas que les problèmes dans les cités soient uniquement liés au pays d'origine de ses habitants ; parque des Viêts pendant 30 ans dans des cités, puis dis à la TV qu'ils sont "de la racaille" à nettoyer au kärscher", certains brûleront des caisses aussi...
Tout ça pour dire que je crois pas que c'est pas le capitalisme et la répression qu'on aboutira à une solution durable. Il faut un travail beaucoup plus en profondeur, dans l'éducation et l'intégration (dans les 2 sens !), essayer que la société tourne de façon plu juste et plus humaine. Le fric doit être un moyen de permettre à chacun de se réaliser et de trouver sa place, pas une fin en soi.
Putain, on est au XXIè siècle, 'y a toujours la moitié de la planète qui est en guerre, on est toujours étonnés quand une femme obtient un poste important et on a toujours peur de son voisin parce qu'il a la peau plus foncée... Il serait pas temps d'évoluer, bordel ?
Non, on pense d'abord à son petit portefeuille, on stigmatise des populations comme si elles étaient la source de tous les problèmes et on ferme la porte à double-tour, on ne sait jamais...