C'est clair qu'une tête d'affiche autre que Angels & Airwaves, ça aurait pas été du luxe... :-'
Pour ma part : arrivés assez tard dans l'après-midi, le premier truc qu'on a vu c'était Mindless Self Indulgence, et même si c'était pas du tout mon style, ça valait le coup d'oeil (et pas que pour la mini-jupe de la bassiste). Ptêt parce que les mecs fringués comme lui ont pas l'habitude d'être aussi marrants.
Ensuite, The Ting Tings, duo qui cartonne pour l'instant en Angleterre, et que j'aimerais bien revoir genre à la Rotonde du Bota parce que du fond du club c'était pas l'idéal... Mais du bon néanmoins, plein de bonnes idées, on peut s'attendre à voir débarquer de plus en plus de duos das le sillage des White Stripes et des Dresden Dolls (d'ailleurs après 'y avait blonde Redhead) parce que la formule marche facilement et ne demande pas autant de boulot qu'un groupe à 5 avec 5 instruments.
Puis euh... Blonde Redhead, après la bassiste de MSI et la meuf des Ting Tings en minishort, c'était reparti pour du court ! Un son bien noisy, des ambiances vachement travaillées, un guitaristes totalement shoegazer, mais il manquait une petite étincelle qui puisse faire jouer ce groupe dans la cour de Sonic Youth...
C'est après que ça s'emballe... Quelques bières devant Foals (encore un truc de fluokids qui cartonne Outre-Manche) histoire de se chauffer pour le seul groupe que je venais vraiment voir : The Breeders ! J'attends de les revoir depuis le Pukkelpop 2002 ! Et j'ai pas été déçu. Les soeurs Deal étaient là et bien là, décontractée voire déconneuses, évidemment habillées comme des sacs et flanquées cette fois-ci d'une grosse rouquine qui ne servait à rien -une troisième guitare histoire de pas devoir trop se fouler- et qui ne risquait pas de leur voler la vedette.
Putain j'ai eu trop bon... Divine Hammer, Huffer, I Just Wanna Get Along, Saints, No Aloha, Fortunately Gone évidemment Cannonball mais aussi Happiness Is A Warm gun (reprise des Beatles qui figure sur leur premier album) surtout Hellbound (qu'elles n'avaient jusqu'alors jamais joué -j'avais trooop bon) !! J'aurais bien aimé Doe, Metal Man et Lime House dans la foulée, mais bon, on ne peut pas tout avoir... 'Fin bref, j'étais aux anges, elles ont tout pété, et curieusement Kim n'a pas fumé une seule clope ni bu une seule bière de tout le show (contre 20 clopes/15 bières avant), mais elles ont vraiment assuré. J'adore ces voix, ce son, ces compos... aaah !
Après avoir vu les Breeders, je me foutais du reste... Enfin non, mais disons que le festival pouvait s'arrêter, j'aurais pas été trop contrarié : j'avais VU. Ensuite, on a été jeter un oeil sur ISIS, mais franchement pas longtemps : le métal, ça me bourre. Le temps de bouffer quelques frites et le traditionnel loempia Pukkelpop (même si c'était pas exactement les mêmes), retour à la Marquee pour voir (enfin re-re-re...voir) ces bons vieux Suédois de Millencolin.
Aaah, Millen... Putain de groupe-culte pour tous ceux qui ont passé une partie de leur adolescence à voir émerger le ska/punk... Et même si leurs premiers albums restent de loin meilleurs (le guitariste "We're gonna play some old songs... Yeah we know it was better before..."), même si j'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser à la production du groupe après Pennybridge Pioneers ou Home From Home, même si j'ai d'office nié après Kingwood, même si c'est vraiment pas la première fois que je les vois... Putain qu'est-ce qu'ils sont forts ! J'irais les voir 100 fois. Ok, les chansons plus récentes ont du mal à vraiment me faire vibrer mais... quand ils balancent Mr Clean, Fox ou Pepper, yaaaaaah ! Je défie quiconque qui a un jour écouté Millen dans sa jeunesse de ne pas avoir un rush d'énergie quand ils commencent Bullion ("Twenty one/Feeling down/I tell you nothing with a thousand words
and I...") ou des frissons pendant The Ballad ("Last selection in the ballgame/Does never get a pass..."). J'aurais pas dit non à quelques cuivres et un peu de ska (Da Strike ou Vulcan Ears, par exemple !) mais on ne peut pas tout avoir.
C'est ici que ça se corse... Ma copine est crevée, elle bosse comme une arrache toute la semaine et on a justement enchaîné Adam Green à l'AB jeudi, The Kooks le lendemain, et là une petite journée de festival, j'avoue que ça commençait à peser... surtout qu'on a été voir José Gonzales et que c'est pas exactement ça qui lui a donné la pêche... On a donc un peu traîné, mais finalement la super soirée clubbing allait se passer sans nous, dommage pour Cassius, Pendulum et les autres...
De toutes façons, j'avais vu les Breeders, le reste, je m'en tapait. :-D
L'année prochaine, je retourne à ce Polsslag avec 20 potes et ça va chier. L'endroit est terrible (ce Chill-Out qui a passé le nouveau Portishead toute l'après-midi !), assez bien agencé, le prix est vachement démocratique au vu de ce qui est proposé, j'ai juste la haine de pas avoir capté qu'on pouvait ressortir (histoire de boire ou manger dans la voiture)...
Dernière chose : putain, les meufs, c'était du solide. Plus vraiment mon créneau au niveau de l'âge, mais les chasseurs du week-end on pas pu dire que ça manquait de gibier.