Allez, je m'lance...
Mon résumé de Werchter 2005
Tout d'abord, un mot d'introduction s'impose : Hey ho ! Let's go !! Parce que cette chanson mythique,
Blitzkrieg Bop des Ramones, a rythmé tout le festival. Pourquoi est-ce que les Ramones étaient un peu mis à l'honneur, j'en sais rien, mais ça me plaisait pas mal.
Bon, j'aurais bien commencé le périple le 29 au soir, lors d'un début de beuverie dantesque alors qu'on devait se lever à 4h45 (Aaargh), mais ça va être trop long à raconter, et il y a aussi de jeunes yeux sur ce site.
Bref, allons directement aux concerts.
Jour 1
The Bravery : Écouté de loin, pas fait vraiment attention. Disons qu'ils ont un chouette look et qu'ils s'inscrivent bien dans le rock actuel. Mais ça mérite un coup d'oeil plus appuyé, genre dans une petite salle.
New Order : Évidemment, c'est pas ça qui va attirer les foules, mais 'faudrait quand même pas oublier que ce sont des p*** de légendes. Les groupes de rock
actuel dont je parlais plus haut leur doivent tout, ou du moins beaucoup (Bloc Party, Interpol, Franz Ferdinand et consorts). Alors que j'ai un peu de mal avec la musique des années '80 (caisses claires et synthés, berk !), j'ai préféré les morceaux plus électroniques. Et bon, grand moment d'émotion et de bonheur : ils ont joué du New Order (
Love will tear us apart et
Transmission) et n'ont pas oublié de terminer par Blue Monday. Mais, bon, forcément, je peux comprendre que ça ne parle pas à tout le monde, d'ailleurs c'est pas ma génération. Mais bon concert, heureusement d'ailleurs, j'avais la haine de louper Thievery Corporation.
Roisin Murphy : J'avais aucune envie de revoir pour la dixième fois Ozark Henry, alors je me suis dit que j'allais aller checker de la rouquine. Et comme j'aime bien Moloko, ça me semblait être une bonne idée. Quand je parle de Moloko, ceux qui pensent que ce groupe se limite à
Sing it back croient aussi sans doute qu'Axl Rose a écrit
Knockin on Heaven's door, parce qu'ils ont une poignée de bons albums. Roisin en solo, je connaissais pas, mais j'ai été agréablement surpris. Bonne présence, belle voix, répertoire cohérent et qui lui va bien... J'ai franchement bien aimé.
Snoop Dogg : Ca fait un bail que j'écoute plus vraiment de rap, mais j'en ai écouté beaucoup pendant des années. En plus, pendant le blocus, je sais plus quelle chaîne a passé tout le concert du
Up In Smoke Tour et je l'ai regardé avec un pote. Donc, j'étais chaud pour Snoop, alors qu'à la base ça m'emmerdait qu'il soit là. Et bien j'ai été déçu comme un gros veau et je me suis tiré. Le film d'intro du
Up In Smoke, déjà, c'était pour les ados attardés, mais bon, c'était un concert de rap pur et dur. Ici, voir Snoop Dogg attraper des bimbos à poil et puis en buter une avec un flingue qui ferait même peur à l'inspécteur Harry, c'était pathétique. Enfin bon, je vais pas m'étendre là-dessus, j'étais parti avec toute la bonne volonté du monde et pour moi, c'est
la déception de Werchter 2005. Mais ça n'est que mon avis.
Kraftwerk : Je dois quand même remercier cette merde de Snoop : grâce à lui, j'ai finalement été voir Kraftwerk, et je ne le regrette absolument pas. Au départ, j'avais le choix entre la légende ou le fun, et j'avais choisi le fun. Quatre Allemands qui font de la techno primitive et minimaliste, ça me disait rien, même si ce sont les pionniers de toute musique électronique. Mais p*** c'était bon !!! Déjà, c'est impressionant de voir ces mecs complètement statiques devant leur machine. Ils ne bougent pas d'un poil de tout le concert (enfin quasi pas
). Et puis la musique... Au Moyen-Âge, on les aurait brûlés. (Hérétiques !!) Mais ce sont des génies, des vrais créateurs. Voir des milliers de gens transportés par ce qui est finalement une suite de bruits synthétiques, alors que simultanément apparaissent des mots à l'écran qui... Je sais pas comment expliquer. Mais en attendant, ces mecs enchaînent
Interpol and Deutsche Bank - FBI and Scotland Yard - CIA and KGB - Control the data memory - Business, numbers, money, people et des trucs de l'eeeeeespaaaace mais on
sent qu'il y a quelque chose derrière, que si un quidam se lançait dans la même entreprise il ne récolterait que du ridicule alors qu'ici c'est génial. Le génie, quoi. Enfin bon, pour moi la grande révélation (personnelle hein) : j'adore Kraftwerk. Le final, avec
We Are The Robots, et le groupe qui disparait pour laisser place à des androïdes... Vive les 4 de Dûsseldorf !
Bon, je continuerai plus tard, j'ai pas le temps...