Les problèmes sociaux et d'ordre public que l'on constate avec amertume, voire inquiétude, peuvent tout-à-fait être interprétés comme notre manque d'aptitude à faire face aux défis de l'intégration. (C'est un lieu commun, majoritairement partagé de droite à gauche, je ne reviendrai pas dessus.)
De même que l'environnement actuel économique se putrifie,
les inégalités se creusent et le replis identitaire augmente.
C'est à croire que l'Histoire se répète, tiens il ne manquerait plus que des chemises brunes dans 10 ans.
Je conçois qu'une large part des émmigrés ayant acquis la nationalité française par le "droit du sol" respectent les devoirs conférés par la nationalité, et qu'ils ont un attachement au pays en tout point comparable aux autres Français (Y compris dans la critique des institutions ou de son histoire naturellement).
De même, pour les étrangers admis au séjour en vertu de l'asile, ou pour travailler.
Tous ces derniers n'ont pas, pas plus que les autres français et résidents, à subir les conséquences des actes inadmissibles d'une minorité.
Pour refonder le pacte républicain, refuser l'amalgame et assainir les quartiers, j'estime qu'il y a nécessité d'opérer un tri sévère au désavantage de ceux qui nous empoisonnent. Aussi, quelques réformes gagneraient à être envisagées :
C'est fini les "descriminations positives"- en place de la méritocratie (certes c'est démagogue, j'ai la conviction qu'assister une population amorphe ne l'aide pas, que du contraire elle se complet dans la médiocrité.)
- modifier les dispositions régissant l'acquisition de la nationalité :
La rendre plus contreignante et la restreindre, faire en sorte qu'elle résulte systématiquement d'une démarche volontaire quand elle n'est pas attribuée du fait de la filiation.
- modifier les dispositions régissant la déchéance et la perte de nationalité :
Les rendre plus souples ; faire en sorte qu'il y ait automatiquement déchéance de la nationalité pour les délinquants ayant une autre nationalité que la nationalité française, y compris quand ils ont acquis la nationalité française par le "droit du sol".
(C'est du droit civil : il n'y a aucun problème à ce que la nationalité soit retirée du fait d'une nouvelle loi, même si l'ancienne loi, sous l'empire de laquelle la nationalité a été acquise, ne permettait pas la déchéance)
- réduire les conditions d'octroi de l'asile au "minimum syndical" prévu par les traités :
Imposer à l'ofpra une interprétation plus contreignante de la notion de menace à la sécurité publique, afin que le bénéfice de l'asile soit systématiquement retiré à la personne se rendant coupable d'une infraction qualifiée délit ou crime.
- revoir les conditions régissant le séjour :
Le bénéfice du séjour doit être retiré dès lors qu'une infraction qualifiée délit ou crime est commise par l'intéressé.
- subroger les dispositions législatives et réglementaires régissant le regroupement familial
par des dispositions plus pragmatiques pour limiter les entrées, au "minimum syndical" imposé par le droit communautaire.
- systématiser les procédures d'expulsions :
Concerne toutes les catégories précédemment citées, dans les cas où la personne se serait rendue coupable d'infraction qualifiée délit ou crime (personnes déchues de la nationalité française, ayant perdu le bénéfice de l'asile, etc.)
Appliquer les principes généraux concernant la protection de l'enfance en faisant préciser par la loi que la mise en danger de mineurs par le fait de commettre une infraction aux conditions de séjour des étrangers constitue une circonstance aggravante pouvant, de plus, remettre en cause l'autorité parentale.
Jusque là, mes propositions n'ont été que repressives et restrictives. Il est clair qu'il est malheureux d'en arriver là,
mais depuis quelques temps je doute des principes de Rpusseau "le bon sauvage" c'est à dire la nature intraseque bonne de l'Homme.