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Lamahtitude
ex membre
c long mais c tjs interessent a lire :
COLONISATION=MEPRIS DE L’AUTRE
Réponse Du Professeur Léon SCHWARTZENBERG à l’article de Claude LANZMAN paru au Monde du 10.05.02
Le quotidien Le Monde a refusé de publier cette réponse :
Dans un long article fustigeant les accusateurs de la politique d’Israël , un cinéaste et écrivain, monsieur Claude Lanzmann donne sa version de l’Histoire. Pour ce qui concerne la deuxième Intifada : « personne, aujourd’hui, n’ajoute sérieusement foi à la fable du réflexe pavlovien, déclenché par la présence d’Ariel Sharon sur l’esplanade des mosquées ».
Si. Moi. Le jeudi 27 septembre 2000, monsieur Ariel Sharon est allé, accompagné d’une centaine de policier israéliens, se promener sur l’esplanade des mosquées. Le lendemain vendredi (jour sanctifié), le chirurgien chef de l’hôpital de Makassed, Khaled Qurie, voit arriver 250 blessés et 6 morts.
La deuxième Intifada se généralisera le vendredi suivant, 6 octobre, à tous les territoires.
Des enfants attaquent les militaires avec des pierres. Lors de la première Intifada (1987- 1992), les militaires israéliens commençaient par les morigéner, puis allaient les battre, parfois à coups de bâton, enfin tiraient sur eux des balles en caoutchouc. Cette fois (M.Barak ayant dit qu’on en finirait en un mois ), ce furent d’emblée :
1) des balles en caoutchouc revêtant une bille d’acier;
2) des balles « habituelles » ;
3) des balles à haute vélocité qui traversent de nombreux tissus ;
4) des balles explosives « dum-dum » qui dilacèrent les organes.
A Gaza, où le petit Mohammed a été abattu dans les bras de son père (« par une balle perdue » selon monsieur Bernard-Henri Lévy ), les maisons ont été rasées, les arbres abattus, la terre retournée pour la visibilité des militaires qui défendent la colonie de Nezzarine.
Dans la bande de Gaza (95km sur 7km ) vivent 1 200 000 palestiniens (500 au km2), et 6 000 colons dans 19 colonies.
Parmi les blessés que nous avons pu voir ( aux jambes, à l’abdomen, à la tête), certains n’avaient effectué aucun acte hostile : un enfant court chez lui après l’école dire à ses parents qu’il a réussi son examen : une balle dans l’œil ; un camarade essaye de l’aider : une balle dans le cœur.
Un médecin allemand vivant en Palestine veut malgré les supplications de sa femme, aider un blessé : il est tué. Trois ouvriers aménagent leur maison à l’aide d’une perceuse, prise pour une arme : 3 morts.
Pourquoi ces soldats âgés de 20 à 30 ans, tirent-ils ? Par peur. Un médecin réanimateur de l’hôpital Shifa à Gaza (dont les services valent les meilleurs services français), le Docteur Mehdi Achour, confie : « Au Viêt-Nam, quand un soldat
Américain entendait tomber la feuille d’un arbre, il tirait. Ici, quand un soldat israelien entend dans la rue des pas rapides, il tire ».
Le transport des blessés n’est pas aisé, des ambulances sont détournées, mitraillées, détruites et les ambulanciers tués.
Pourquoi les enfants jettent-ils des pierres ? par une vieille tradition biblique : c’est à l’aide d’une fronde que le jeune David a atteint le géant Goliath.
Pourquoi des enfants ? dans toute l’histoire du monde, les peuples opprimés ont trouvé dans leurs enfants leurs meilleurs défenseurs : Gavroche tombe à terre, rue Transnonain, lors d’une émeute contre l’exécution d’un général républicain. A l’enfant qui lutte pour sa patrie à qui on propose : « une fleur, un fruit, un oiseau, -Non, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus, je veux de la poudre et des balles ».
Et qu’on n’accable pas les mères palestiniennes qui sont d’aussi bonnes que les mamans françaises, italiennes, allemandes, américaines ou juives (« si j’avais su qu’il allait lancer des pierres, je l’aurais ramené par les oreilles »).
Pour assurer toute visibilité , l’armé israélienne a arraché plus de 20 000 olivier (qui ne sont pas tous « au bord des routes », comme le dit monsieur Lanzmann.)
Avant l’opération « rempart » la ville d’Hébron était déjà coupée en deux : une partie sous autorité palestinienne avec 200 000 palestiniens ; la seconde, sous autorité israélienne ( avec la vielle ville et le tombeau d’Abraham) compte 30 000 palestiniens et 1 500 israéliens. Aucun des 230 000 palestiniens n’est autorisé à sortir depuis deux ans. Devant cette ville bouclée à l’extérieur, m’est venu une pensée amère, « c’est l’armé israélienne, maintenant, qui garde les ghettos ».
Quant à l’accusation de nazification de Tsahal, c’est la plus grande chanteuse populaire d’Israël, Yaffa Yarkon, âgée de 76 ans, qui le dit : « l’évocation de la Shoah m’est venu à propos de ces numéros qu’inscrivaient les soldats sur le bras des palestiniens » .
Monsieur Claude Lanzmann regrette que l’espagnol Juan Goytisolo, le Sud-africain Breytan Breytenbach et le Nigérien Wole Soyinka ne parlent pas des négociations de Camps David : « Restitution de tous les territoires à l’autorité palestinienne ». Faux : 91% seulement, les 9% restant, le long du Jourdain, destinés à recevoir les colons. En échange, Israël cédait 1% du territoire : 9 contre 1 (noter que la superficie de l’Alsace-Lorraine compte 6% du territoire français)… « Double souveraineté sur Jérusalem ». En réalité, souveraineté palestinienne sur de nombreux quartiers de la partie Est, et sur les quartiers musulmans et chrétiens de la vieille ville. Par ailleurs, l’autorité palestinienne aurait joui de la tutelle sur Haram-al-Sharif (mosquée Al-Aqsa, 3ème lieu saint de l’Islam), tandis qu’ Israël exercerait une souveraineté total sur le « Mont du Temple » situé au-dessous… « reconnaissance par Israël d’une dette envers les réfugiés et retour d’un certain nombre d’entre eux ».
En réalité, pour le problème des réfugiés, en faisait état d’une solution « satisfaisante ». « Arafat n’a pas voulu de cette paix …parce qu’elle aurait contraint à de douloureux compromis…qu’elle aurait impliquer une reconnaissance véritable de l’état d’Israël… » .Or les palestiniens ont plaidé pour la création d’un état palestinien sur la base des frontières du 4 juin 1967. Ils ont accepter l’annexion par Israël de territoires pour les colonies de peuplement. Ils ont accepté la souveraineté d’Israël sur les quartiers juifs de Jérusalem-Est (lesquelles ne faisaient pas partie d’Israël avant la guerre de 1967. Ils ont accepté que le retour des réfugiés soit appliqué de façon à aménager les intérêts démographiques et la sécurité d’Israël, en limitant (ce qu’aucun autre état arabe – Egypte, Jordanie, Syrie – n’a accepté d’envisager).
« La deuxième Intifada n’est plus une guerre de pierres mais une guerre véritable, malgré la disproportion des moyens militaires, sur lesquels on s’est appesanti ».
Or les premiers attentat avec sacrifice de son auteur a eu lieu 4 mois après le début de l’Intifada, après l’élection par la majorité du peuple israélien d’un criminel de guerre à la magistrature suprême.
« Nul gouvernement, nul Etat au monde n’aurait supporté sans réagir, le meurtre planifié de ses habitants »…et monsieur Alain Finkielkraut ajoute : « Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de solution militaire qu’une réaction militaire est frappé d’illégitimité … ».
Il y avait une réaction efficace possible : abandonner toutes les colonies et rapatrier les colons en deçà du Jourdain.
Cela aurait été digne d’une nation civilisé, et de la vieille et terrible histoire du peuple juif qui ne se reconnaît pas dans ses assassins apprentis ou au long cours.
La volonté de faire de l’état d’Israël un état religieux, fondé sur la loi de Moïse et lui obéissant, a été bafoué le 4 novembre 1995. L’assassinat du Premier Ministre pacifiste Yitzhak Rabin par un fanatique d’extrême droite, à la suite d’appels au meurtre dont le moindre n’a pas été celui d’un cortège funèbre, quelques semaines avant sa mort, d’un cercueil portant le nom de « Rabin » et que suivait en tête monsieur Bibi Netanyahou (pour lequel monsieur Lanzmann montre une étrange tendresse ) a violé la cinquième des dix commandements légués par Dieu à Moïse : « Tu ne tueras point ». L’état d’Israël peut-il encore se dire religieux et obéissant à la loi de Moïse ?
Le terrorisme ? A New –York, après les attentats du 11 septembre 2001, on a dénombré 2823 morts et 1796 disparus.
Dans les camps libanais de Sabra et Chatila, du 15 au 19 septembre 1982, ont disparu 4800 personnes selon le journaliste israélien Kapeliouk .
Aujourd’hui, l’opération « rempart » a tué des centaines d’homme, de femmes et d’enfants. Elle a détruit dans les villes palestiniennes : le cadastre, les bâtiments administratifs, les écoles avec destruction des ordinateurs et des disques durs réservés à l’enseignement, les hôpitaux, les maisons d’habitation…
Il n’existe qu’une seule issue au conflit : le retour au frontières de 1967, l’abandon de toutes les colonies : à Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem-Est ;souveraineté palestinienne sur Jérusalem-Est et l’esplanade des mosquées, le retour progressif des réfugiés.
Monsieur Claude Lanzmann est un écrivain, un cinéaste. Il est aussi un colonialiste. « Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être un peuple libre. » (Jean-Jaurès).
Pr. Léon Schwartzenberg
Cet article a été transmis par le Professeur Léon SCHWARTZENBERG à la direction de la Radio Méditerranée 88.60 FM
COLONISATION=MEPRIS DE L’AUTRE
Réponse Du Professeur Léon SCHWARTZENBERG à l’article de Claude LANZMAN paru au Monde du 10.05.02
Le quotidien Le Monde a refusé de publier cette réponse :
Dans un long article fustigeant les accusateurs de la politique d’Israël , un cinéaste et écrivain, monsieur Claude Lanzmann donne sa version de l’Histoire. Pour ce qui concerne la deuxième Intifada : « personne, aujourd’hui, n’ajoute sérieusement foi à la fable du réflexe pavlovien, déclenché par la présence d’Ariel Sharon sur l’esplanade des mosquées ».
Si. Moi. Le jeudi 27 septembre 2000, monsieur Ariel Sharon est allé, accompagné d’une centaine de policier israéliens, se promener sur l’esplanade des mosquées. Le lendemain vendredi (jour sanctifié), le chirurgien chef de l’hôpital de Makassed, Khaled Qurie, voit arriver 250 blessés et 6 morts.
La deuxième Intifada se généralisera le vendredi suivant, 6 octobre, à tous les territoires.
Des enfants attaquent les militaires avec des pierres. Lors de la première Intifada (1987- 1992), les militaires israéliens commençaient par les morigéner, puis allaient les battre, parfois à coups de bâton, enfin tiraient sur eux des balles en caoutchouc. Cette fois (M.Barak ayant dit qu’on en finirait en un mois ), ce furent d’emblée :
1) des balles en caoutchouc revêtant une bille d’acier;
2) des balles « habituelles » ;
3) des balles à haute vélocité qui traversent de nombreux tissus ;
4) des balles explosives « dum-dum » qui dilacèrent les organes.
A Gaza, où le petit Mohammed a été abattu dans les bras de son père (« par une balle perdue » selon monsieur Bernard-Henri Lévy ), les maisons ont été rasées, les arbres abattus, la terre retournée pour la visibilité des militaires qui défendent la colonie de Nezzarine.
Dans la bande de Gaza (95km sur 7km ) vivent 1 200 000 palestiniens (500 au km2), et 6 000 colons dans 19 colonies.
Parmi les blessés que nous avons pu voir ( aux jambes, à l’abdomen, à la tête), certains n’avaient effectué aucun acte hostile : un enfant court chez lui après l’école dire à ses parents qu’il a réussi son examen : une balle dans l’œil ; un camarade essaye de l’aider : une balle dans le cœur.
Un médecin allemand vivant en Palestine veut malgré les supplications de sa femme, aider un blessé : il est tué. Trois ouvriers aménagent leur maison à l’aide d’une perceuse, prise pour une arme : 3 morts.
Pourquoi ces soldats âgés de 20 à 30 ans, tirent-ils ? Par peur. Un médecin réanimateur de l’hôpital Shifa à Gaza (dont les services valent les meilleurs services français), le Docteur Mehdi Achour, confie : « Au Viêt-Nam, quand un soldat
Américain entendait tomber la feuille d’un arbre, il tirait. Ici, quand un soldat israelien entend dans la rue des pas rapides, il tire ».
Le transport des blessés n’est pas aisé, des ambulances sont détournées, mitraillées, détruites et les ambulanciers tués.
Pourquoi les enfants jettent-ils des pierres ? par une vieille tradition biblique : c’est à l’aide d’une fronde que le jeune David a atteint le géant Goliath.
Pourquoi des enfants ? dans toute l’histoire du monde, les peuples opprimés ont trouvé dans leurs enfants leurs meilleurs défenseurs : Gavroche tombe à terre, rue Transnonain, lors d’une émeute contre l’exécution d’un général républicain. A l’enfant qui lutte pour sa patrie à qui on propose : « une fleur, un fruit, un oiseau, -Non, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus, je veux de la poudre et des balles ».
Et qu’on n’accable pas les mères palestiniennes qui sont d’aussi bonnes que les mamans françaises, italiennes, allemandes, américaines ou juives (« si j’avais su qu’il allait lancer des pierres, je l’aurais ramené par les oreilles »).
Pour assurer toute visibilité , l’armé israélienne a arraché plus de 20 000 olivier (qui ne sont pas tous « au bord des routes », comme le dit monsieur Lanzmann.)
Avant l’opération « rempart » la ville d’Hébron était déjà coupée en deux : une partie sous autorité palestinienne avec 200 000 palestiniens ; la seconde, sous autorité israélienne ( avec la vielle ville et le tombeau d’Abraham) compte 30 000 palestiniens et 1 500 israéliens. Aucun des 230 000 palestiniens n’est autorisé à sortir depuis deux ans. Devant cette ville bouclée à l’extérieur, m’est venu une pensée amère, « c’est l’armé israélienne, maintenant, qui garde les ghettos ».
Quant à l’accusation de nazification de Tsahal, c’est la plus grande chanteuse populaire d’Israël, Yaffa Yarkon, âgée de 76 ans, qui le dit : « l’évocation de la Shoah m’est venu à propos de ces numéros qu’inscrivaient les soldats sur le bras des palestiniens » .
Monsieur Claude Lanzmann regrette que l’espagnol Juan Goytisolo, le Sud-africain Breytan Breytenbach et le Nigérien Wole Soyinka ne parlent pas des négociations de Camps David : « Restitution de tous les territoires à l’autorité palestinienne ». Faux : 91% seulement, les 9% restant, le long du Jourdain, destinés à recevoir les colons. En échange, Israël cédait 1% du territoire : 9 contre 1 (noter que la superficie de l’Alsace-Lorraine compte 6% du territoire français)… « Double souveraineté sur Jérusalem ». En réalité, souveraineté palestinienne sur de nombreux quartiers de la partie Est, et sur les quartiers musulmans et chrétiens de la vieille ville. Par ailleurs, l’autorité palestinienne aurait joui de la tutelle sur Haram-al-Sharif (mosquée Al-Aqsa, 3ème lieu saint de l’Islam), tandis qu’ Israël exercerait une souveraineté total sur le « Mont du Temple » situé au-dessous… « reconnaissance par Israël d’une dette envers les réfugiés et retour d’un certain nombre d’entre eux ».
En réalité, pour le problème des réfugiés, en faisait état d’une solution « satisfaisante ». « Arafat n’a pas voulu de cette paix …parce qu’elle aurait contraint à de douloureux compromis…qu’elle aurait impliquer une reconnaissance véritable de l’état d’Israël… » .Or les palestiniens ont plaidé pour la création d’un état palestinien sur la base des frontières du 4 juin 1967. Ils ont accepter l’annexion par Israël de territoires pour les colonies de peuplement. Ils ont accepté la souveraineté d’Israël sur les quartiers juifs de Jérusalem-Est (lesquelles ne faisaient pas partie d’Israël avant la guerre de 1967. Ils ont accepté que le retour des réfugiés soit appliqué de façon à aménager les intérêts démographiques et la sécurité d’Israël, en limitant (ce qu’aucun autre état arabe – Egypte, Jordanie, Syrie – n’a accepté d’envisager).
« La deuxième Intifada n’est plus une guerre de pierres mais une guerre véritable, malgré la disproportion des moyens militaires, sur lesquels on s’est appesanti ».
Or les premiers attentat avec sacrifice de son auteur a eu lieu 4 mois après le début de l’Intifada, après l’élection par la majorité du peuple israélien d’un criminel de guerre à la magistrature suprême.
« Nul gouvernement, nul Etat au monde n’aurait supporté sans réagir, le meurtre planifié de ses habitants »…et monsieur Alain Finkielkraut ajoute : « Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de solution militaire qu’une réaction militaire est frappé d’illégitimité … ».
Il y avait une réaction efficace possible : abandonner toutes les colonies et rapatrier les colons en deçà du Jourdain.
Cela aurait été digne d’une nation civilisé, et de la vieille et terrible histoire du peuple juif qui ne se reconnaît pas dans ses assassins apprentis ou au long cours.
La volonté de faire de l’état d’Israël un état religieux, fondé sur la loi de Moïse et lui obéissant, a été bafoué le 4 novembre 1995. L’assassinat du Premier Ministre pacifiste Yitzhak Rabin par un fanatique d’extrême droite, à la suite d’appels au meurtre dont le moindre n’a pas été celui d’un cortège funèbre, quelques semaines avant sa mort, d’un cercueil portant le nom de « Rabin » et que suivait en tête monsieur Bibi Netanyahou (pour lequel monsieur Lanzmann montre une étrange tendresse ) a violé la cinquième des dix commandements légués par Dieu à Moïse : « Tu ne tueras point ». L’état d’Israël peut-il encore se dire religieux et obéissant à la loi de Moïse ?
Le terrorisme ? A New –York, après les attentats du 11 septembre 2001, on a dénombré 2823 morts et 1796 disparus.
Dans les camps libanais de Sabra et Chatila, du 15 au 19 septembre 1982, ont disparu 4800 personnes selon le journaliste israélien Kapeliouk .
Aujourd’hui, l’opération « rempart » a tué des centaines d’homme, de femmes et d’enfants. Elle a détruit dans les villes palestiniennes : le cadastre, les bâtiments administratifs, les écoles avec destruction des ordinateurs et des disques durs réservés à l’enseignement, les hôpitaux, les maisons d’habitation…
Il n’existe qu’une seule issue au conflit : le retour au frontières de 1967, l’abandon de toutes les colonies : à Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem-Est ;souveraineté palestinienne sur Jérusalem-Est et l’esplanade des mosquées, le retour progressif des réfugiés.
Monsieur Claude Lanzmann est un écrivain, un cinéaste. Il est aussi un colonialiste. « Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être un peuple libre. » (Jean-Jaurès).
Pr. Léon Schwartzenberg
Cet article a été transmis par le Professeur Léon SCHWARTZENBERG à la direction de la Radio Méditerranée 88.60 FM