Interview intéressante, par le fondateur de Molengeek.
Les politiques belges en font-ils suffisamment pour améliorer l’intégration et les conditions de vie de ces jeunes ?
Il n’y a pas assez de choses mises en place, car les politiques ne connaissent pas les réalités du terrain. Ils essaient de faire, mais ils s’y prennent mal. Utiliser le terme “intégration” me chiffonne un peu. Les jeunes avec qui je travaille à Molengeek sont nés ici, tout comme leurs parents et leurs grands-parents. Je préfère parler de non-exclusion, parce que l’intégration insinue que l’on demande aux jeunes de faire un effort. Or, quand on est face à ces jeunes dont les parents et grands-parents ont grandi en Belgique et qui ne parlent même plus arabe, on peut se demander ce que, nous, nous devrions mettre en place pour qu'ils grandissent dans des conditions plus favorables. Il faut arrêter de mettre la charge sur les jeunes belgo-marocains.
Pour Ibrahim Ouassari, "il faut évidemment de la répression, mais aussi offrir des solutions…"
www.lalibre.be