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The Empire State
Pourrais-tu la copier ici stp? :)
"Bientôt, on va nous trouver un lien avec les talibans" : Michael O'Leary très critique face aux enquêtes ouvertes en Belgique contre Ryanair

Le patron du groupe Ryanair Michael O’Leary, de passage à Bruxelles, a répondu aux questions de La Libre, notamment sur le projet de taxe du secteur aérien en Belgique.


© Belga Image

Publié le 31-08-2021 à 13h15 - Mis à jour le 31-08-2021 à 15h23



Michael O’Leary, le patron du groupe Ryanair, était de passage à Bruxelles. La compagnie irlandaise annonce onze nouvelles destinations cet hiver depuis les aéroports belges et la création de 200 nouveaux emplois en Belgique.


Les compagnies aériennes sont durement touchées par la crise du Covid. Qu’en est-il de Ryanair ?
Nous revenons quasiment à 90 % de notre capacité d’avant Covid. Beaucoup de gens sont partis en vacances cet été et ont repris confiance dans le fait de voyager en avion. Les vols business reviennent aussi petit à petit. Septembre et octobre s’annoncent très bons. Mais on va devoir baisser nos prix pour attirer les clients, sans doute jusqu’à l’été prochain.


Donc vous allez être encore plus agressifs dans votre politique de bas prix ?
Oui, les réservations se font de plus en plus tard avec le Covid, on aura de nouveaux avions et donc plus de sièges à vendre. On va proposer des tarifs plus bas que jamais, avec des diminutions de 10 à 20 % sur les billets par rapport à la période pré-Covid. Notre prix moyen pour un billet tournait autour des 45 euros avant l’apparition de la pandémie, on va sans doute le diminuer à moins de 40 euros.


Il existe un projet pour taxer le secteur aérien en Belgique. Comment allez-vous réussir à diminuer vos tarifs s’il voit le jour ?
Il y a un toujours un projet stupide quelque part. Taxer l'aviation n'est et ne sera jamais bon pour l'environnement. On sait aussi que la plupart de ces projets de taxes, comme celui de ce Conseil Supérieur de la Stupidité (le Conseil Supérieur des Finances qui émet cette idée de taxes en Belgique, NdlR) ne voient jamais le jour. Si vous taxez les compagnies aériennes, c'est tout le tourisme qui souffre. Les pays scandinaves ont imposé des taxes et on voit le résultat : leurs compagnies aériennes sont tombées en faillite.
Bruxelles est le centre de l’Europe et vous ne pouvez pas priver d’accès des pays périphériques comme le Portugal, Malte, la Grèce ou les pays de l’Est à la capitale européenne. Pour ces pays, il n’y a pas d’autre alternative que l’avion. Bruxelles a des devoirs envers les autres capitales européennes : vous ne pouvez pas leur couper l’accès aux institutions européennes . On ne peut pas taxer cette connectivité indispensable alors que de l’autre côté on exempte les vols long-courriers des vieux avions des compagnies chinoises, russes ou américaines qui viennent en Europe. Or ces vols long-courriers représentent 52 % des émissions de CO₂ de l’aviation.


Vous avez totalement arrêté vos opérations en Irlande du Nord à cause d’une nouvelle taxe à l’aéroport de Belfast. Pourriez-vous faire la même chose en Belgique si cette taxe belge devient une réalité ?
Il y aura certainement des réductions de nos opérations en Belgique si cette taxe voit le jour. C’est très simple. On bougera des avions de Zaventem et Charleroi vers des pays qui ne taxent pas.


Mais vous pourriez quitter la Belgique ?
Non. Belfast était un petit aéroport pour nous. Ce n'est pas le cas de Charleroi qui est notre quatrième plus grande base. L'aéroport wallon garde des prix très compétitifs et a un fort potentiel de croissance. C'est plus compliqué à Zaventem, qui est plus cher, et où Brussels Airlines bloque les slots qu'elle n'utilise plus et nous empêche de grandir. On va transporter 9 millions de passagers cette année en Belgique, et on espère croître de 20 % pour arriver à 10 ou 11 millions l'année prochaine. Mais cette croissance disparaîtra automatiquement si cette taxe arrive. Elle va aussi détruire le tourisme encore un peu plus en Belgique, tuer des jobs et anéantir la reprise des activités chez vous. C'est insensé. À Bruxelles, le tourisme a chuté de 70 %, et un gars de je ne sais quel conseil se dit : "Tiens, si on taxait les avions".


Il faut bien faire quelque chose pour éviter les conséquences du changement climatique, non ? Êtes-vous concerné par cette question environnementale ?
Oui et c’est pourquoi nous avons investi 20 milliards d’euros dans une nouvelle flotte d’avions qui consomment moins de kérosène et qui font moins de bruit. C’est en permettant aux compagnies aériennes d’investir dans une flotte propre qu’on sauvera le climat, pas en les taxant.


Vous avez porté plainte contre Brussels Airlines à la suite de l’aide d’Etat qu’elle a reçue de la Belgique ? Où en est le dossier ?
Nous avons porté plainte contre toutes les aides d'Etat en Europe. Lufthansa (la maison-mère de Brussels Airlines, NdlR) a reçu 9 milliards du gouvernement allemand, des centaines de millions des gouvernements belge, autrichien… Cette compagnie est comme un junkie qui va chercher sa dose de drogue aux portes de tous les gouvernements. Nous savons très bien que ces prêts accordés par les Etats ne seront jamais remboursés. Et donc ce n'est pas juste : nous n'avons reçu aucune aide en Belgique et nous n'en voulions pas. C'est aussi injuste pour le contribuable belge, car c'est Lufthansa qui devrait amener cet argent à sa filiale belge. Tout cet argent aurait dû être destiné aux hôpitaux et aux écoles en Belgique, mais le gouvernement belge préfère le détourner pour que Lufthansa puisse avoir sa dope.


Comment voyez-vous le futur de votre concurrente Brussels Airlines ?
Brussels Airlines est un bon concurrent, une compagnie qui a un rôle à jouer, surtout sur les connexions avec l'Afrqiue. Mais elle ne sera jamais capable de rivaliser avec nous sur les vols européens, à moins de recevoir 500 millions d’euros chaque année de la Belgique. Ils ne seront jamais rentables et devront demander d’autres prêts au gouvernement. Dès cette année, on va devenir la première compagnie en Belgique et on va accentuer l’écart avec Brussels Airlines dans les prochaines années. Ils ont dû réduire leur taille et on va continuer à leur prendre des parts de marché.


Vous allez engager du nouveau personnel, vos activités reprennent. Pourquoi continuez-vous à imposer des baisses de salaire à vos employés en Belgique ?
On n’impose rien. Ces baisses de salaire font partie d’un accord qui avait été signé il y a 18 mois pour sauver des emplois lors de la période du Covid.


Mais vous n’êtes plus dans cette situation de crise…
Je suis confiant pour le marché belge, mais il y a deux risques : qu’un variant du Covid se développe malgré la campagne de vaccination et qu’une taxe voit le jour. On doit aussi baisser nos prix pour remplir nos avions, donc on doit continuer à avoir des coûts très bas. Ces réductions du salaire seront restaurées dans trois ans au plus tard. Contrairement à Brussels Airlines, on n’a eu aucune perte d’emploi durant cette crise. Au contraire, on engage. On travaille plutôt bien avec les syndicats en Belgique, même si, selon nous, ces derniers n’ont pas beaucoup de bon sens. Tous les six mois, ils ont besoin de sortir un stupide communiqué de presse en affirmant qu’on vole des enfants et qu’on tue leurs grands-parents


Il y a aussi une enquête en Belgique : Ryanair ne respecterait pas certaines lois sociales. L'un des dirigeants de Ryanair a d’ailleurs été convoqué par l’auditeur du travail du Hainaut.
En Wallonie, tous les mercredis, quelqu’un ouvre une enquête contre nous. Bientôt, on va nous trouver un lien avec les talibans. Les lois sociales belges sont folles, mais on les respecte totalement. On a reconnu les syndicats belges il y a plusieurs années. On ne se préoccupe pas de ce type d’enquête, ce qui compte c’est qu’on crée de l’activité et des jobs en Wallonie.


Vous avez commencé à opérer avec le Boeing 737 Max, impliqué dans deux accidents mortels en 2018 et 2019. Est-ce que certains de vos passagers refusent de monter à bord ?
Si des passagers sont nerveux et ne veulent pas rentrer dans ces Gamechangers (le nouveau nom donné par Ryanair aux Boeings Max, NdlR), ils peuvent prendre l'avion suivant sans supplément. Ces avions sont fantastiques : ils sont plus silencieux que les autres avions et consomment 16 % de CO₂ en moins. J'en ai pris un récemment et j'adore. Pour l'été prochain, nous espérons pouvoir en placer à l'aéroport de Charleroi et peut-être aussi à Zaventem.
 

k o D

Elite
Mouais... autant je trouve que cette taxe n'a aucun sens si elle n'est appliquée en Belgique, autant je trouve que ses menaces sont stupides: "Bruxelles ne peut pas empêcher les capitales européennes de la relier".

Ça n'a jamais été la discussion, le but étant de rendre moins attractif l'avion par rapport à d'autres solutions comme le train.

Le gars se plaint des aides d'état fourni à Lufthansa mais masque complètement l'aide internationale dont il bénéficie parce qu'il ne paye aucune taxe sur le kérosène: c'est clairement de la concurrence déloyale pour les compagnies de train si on veut aller par là hein.

Enfin bref, voilà pourquoi on n'arrivera jamais à rien et que le réchauffement, on va bien se le prendre en pleine gueule.
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
Le gars se plaint des aides d'état fourni à Lufthansa mais masque complètement l'aide internationale dont il bénéficie parce qu'il ne paye aucune taxe sur le kérosène: c'est clairement de la concurrence déloyale pour les compagnies de train si on veut aller par là hein.
C'est un débat beaucoup plus complexe mais tu fais une erreur de base dans ta comparaison : tu compares deux secteurs distincts. Lui, il compare le secteur aéronautique. Toi, tu compares aéronautique et ferroviaire.

Pour le reste, et tu le sais (pour ça que le débat est très complexe), le ferroviaire reçoit également énormément d'aides d'état considérées comme légales en Europe.

Donc, ce n'est pas un argument pour lui faire un reproche alors que certaines compagnies aériennes ont reçu des aides et lui, rien (à vérifier parce qu'il peut aussi "mentir").
 

k o D

Elite
Ah bon ferroviaire et aéronautique ce n'est pas la même chose ? :p

À propos des aides d'état, je me trompe peut être mais je ne pense pas qu'Eurostar et Thalys en touchent. Infrabel (qu'on peut considérer comme un "fournisseur") et la Sncb définitivement oui par contre.
 

k o D

Elite
Et ce n'est de toute façon pas le point de la conversation.

Si taxe il y a, le billet sera juste plus cher, c'est tout: la menace que certaines capitales ne pourront pas joindre Bxl est une connerie.

Mais ouais tu ne pourras plus faire Charleroi-Milan pour 40€.
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
Ah bon ferroviaire et aéronautique ce n'est pas la même chose ? :p

À propos des aides d'état, je me trompe peut être mais je ne pense pas qu'Eurostar et Thalys en touchent. Infrabel (qu'on peut considérer comme un "fournisseur") et la Sncb définitivement oui par contre.
Je n'ai pas la liste des aides d'état mais même si Eurostar n'en a pas reçu (et/ou Thalys), LUFTHANSA oui et en dehors de ceux auxquels Ryanair a pu prétendre.

Et on sait tous pour quelle raison : l'Allemagne est le premier actionnaire de la société.
 
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Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
Et ce n'est de toute façon pas le point de la conversation.

Si taxe il y a, le billet sera juste plus cher, c'est tout: la menace que certaines capitales ne pourront pas joindre Bxl est une connerie.

Mais ouais tu ne pourras plus faire Charleroi-Milan pour 40€.
Je n'ai rien contre ce débat, je voulais juste pas qu'on parte sur un débat écolo parce que ça allait tourner vers ça :D : "On aide les avions mais pas les trains. Pourtant, l'un est meilleur écologiquement, etc.".

Je crois pas que c'était le propos du Patron de Ryanair en visant Lufthansa sur la question des aides, ctout
 
1er
OP
Suntheran

Suntheran

Fléau des Hordes Mongoles


"Bientôt, on va nous trouver un lien avec les talibans" : Michael O'Leary très critique face aux enquêtes ouvertes en Belgique contre Ryanair

Le patron du groupe Ryanair Michael O’Leary, de passage à Bruxelles, a répondu aux questions de La Libre, notamment sur le projet de taxe du secteur aérien en Belgique.


© Belga Image

Publié le 31-08-2021 à 13h15 - Mis à jour le 31-08-2021 à 15h23



Michael O’Leary, le patron du groupe Ryanair, était de passage à Bruxelles. La compagnie irlandaise annonce onze nouvelles destinations cet hiver depuis les aéroports belges et la création de 200 nouveaux emplois en Belgique.


Les compagnies aériennes sont durement touchées par la crise du Covid. Qu’en est-il de Ryanair ?
Nous revenons quasiment à 90 % de notre capacité d’avant Covid. Beaucoup de gens sont partis en vacances cet été et ont repris confiance dans le fait de voyager en avion. Les vols business reviennent aussi petit à petit. Septembre et octobre s’annoncent très bons. Mais on va devoir baisser nos prix pour attirer les clients, sans doute jusqu’à l’été prochain.


Donc vous allez être encore plus agressifs dans votre politique de bas prix ?
Oui, les réservations se font de plus en plus tard avec le Covid, on aura de nouveaux avions et donc plus de sièges à vendre. On va proposer des tarifs plus bas que jamais, avec des diminutions de 10 à 20 % sur les billets par rapport à la période pré-Covid. Notre prix moyen pour un billet tournait autour des 45 euros avant l’apparition de la pandémie, on va sans doute le diminuer à moins de 40 euros.


Il existe un projet pour taxer le secteur aérien en Belgique. Comment allez-vous réussir à diminuer vos tarifs s’il voit le jour ?
Il y a un toujours un projet stupide quelque part. Taxer l'aviation n'est et ne sera jamais bon pour l'environnement. On sait aussi que la plupart de ces projets de taxes, comme celui de ce Conseil Supérieur de la Stupidité (le Conseil Supérieur des Finances qui émet cette idée de taxes en Belgique, NdlR) ne voient jamais le jour. Si vous taxez les compagnies aériennes, c'est tout le tourisme qui souffre. Les pays scandinaves ont imposé des taxes et on voit le résultat : leurs compagnies aériennes sont tombées en faillite.
Bruxelles est le centre de l’Europe et vous ne pouvez pas priver d’accès des pays périphériques comme le Portugal, Malte, la Grèce ou les pays de l’Est à la capitale européenne. Pour ces pays, il n’y a pas d’autre alternative que l’avion. Bruxelles a des devoirs envers les autres capitales européennes : vous ne pouvez pas leur couper l’accès aux institutions européennes . On ne peut pas taxer cette connectivité indispensable alors que de l’autre côté on exempte les vols long-courriers des vieux avions des compagnies chinoises, russes ou américaines qui viennent en Europe. Or ces vols long-courriers représentent 52 % des émissions de CO₂ de l’aviation.


Vous avez totalement arrêté vos opérations en Irlande du Nord à cause d’une nouvelle taxe à l’aéroport de Belfast. Pourriez-vous faire la même chose en Belgique si cette taxe belge devient une réalité ?
Il y aura certainement des réductions de nos opérations en Belgique si cette taxe voit le jour. C’est très simple. On bougera des avions de Zaventem et Charleroi vers des pays qui ne taxent pas.


Mais vous pourriez quitter la Belgique ?
Non. Belfast était un petit aéroport pour nous. Ce n'est pas le cas de Charleroi qui est notre quatrième plus grande base. L'aéroport wallon garde des prix très compétitifs et a un fort potentiel de croissance. C'est plus compliqué à Zaventem, qui est plus cher, et où Brussels Airlines bloque les slots qu'elle n'utilise plus et nous empêche de grandir. On va transporter 9 millions de passagers cette année en Belgique, et on espère croître de 20 % pour arriver à 10 ou 11 millions l'année prochaine. Mais cette croissance disparaîtra automatiquement si cette taxe arrive. Elle va aussi détruire le tourisme encore un peu plus en Belgique, tuer des jobs et anéantir la reprise des activités chez vous. C'est insensé. À Bruxelles, le tourisme a chuté de 70 %, et un gars de je ne sais quel conseil se dit : "Tiens, si on taxait les avions".


Il faut bien faire quelque chose pour éviter les conséquences du changement climatique, non ? Êtes-vous concerné par cette question environnementale ?
Oui et c’est pourquoi nous avons investi 20 milliards d’euros dans une nouvelle flotte d’avions qui consomment moins de kérosène et qui font moins de bruit. C’est en permettant aux compagnies aériennes d’investir dans une flotte propre qu’on sauvera le climat, pas en les taxant.


Vous avez porté plainte contre Brussels Airlines à la suite de l’aide d’Etat qu’elle a reçue de la Belgique ? Où en est le dossier ?
Nous avons porté plainte contre toutes les aides d'Etat en Europe. Lufthansa (la maison-mère de Brussels Airlines, NdlR) a reçu 9 milliards du gouvernement allemand, des centaines de millions des gouvernements belge, autrichien… Cette compagnie est comme un junkie qui va chercher sa dose de drogue aux portes de tous les gouvernements. Nous savons très bien que ces prêts accordés par les Etats ne seront jamais remboursés. Et donc ce n'est pas juste : nous n'avons reçu aucune aide en Belgique et nous n'en voulions pas. C'est aussi injuste pour le contribuable belge, car c'est Lufthansa qui devrait amener cet argent à sa filiale belge. Tout cet argent aurait dû être destiné aux hôpitaux et aux écoles en Belgique, mais le gouvernement belge préfère le détourner pour que Lufthansa puisse avoir sa dope.


Comment voyez-vous le futur de votre concurrente Brussels Airlines ?
Brussels Airlines est un bon concurrent, une compagnie qui a un rôle à jouer, surtout sur les connexions avec l'Afrqiue. Mais elle ne sera jamais capable de rivaliser avec nous sur les vols européens, à moins de recevoir 500 millions d’euros chaque année de la Belgique. Ils ne seront jamais rentables et devront demander d’autres prêts au gouvernement. Dès cette année, on va devenir la première compagnie en Belgique et on va accentuer l’écart avec Brussels Airlines dans les prochaines années. Ils ont dû réduire leur taille et on va continuer à leur prendre des parts de marché.


Vous allez engager du nouveau personnel, vos activités reprennent. Pourquoi continuez-vous à imposer des baisses de salaire à vos employés en Belgique ?
On n’impose rien. Ces baisses de salaire font partie d’un accord qui avait été signé il y a 18 mois pour sauver des emplois lors de la période du Covid.


Mais vous n’êtes plus dans cette situation de crise…
Je suis confiant pour le marché belge, mais il y a deux risques : qu’un variant du Covid se développe malgré la campagne de vaccination et qu’une taxe voit le jour. On doit aussi baisser nos prix pour remplir nos avions, donc on doit continuer à avoir des coûts très bas. Ces réductions du salaire seront restaurées dans trois ans au plus tard. Contrairement à Brussels Airlines, on n’a eu aucune perte d’emploi durant cette crise. Au contraire, on engage. On travaille plutôt bien avec les syndicats en Belgique, même si, selon nous, ces derniers n’ont pas beaucoup de bon sens. Tous les six mois, ils ont besoin de sortir un stupide communiqué de presse en affirmant qu’on vole des enfants et qu’on tue leurs grands-parents


Il y a aussi une enquête en Belgique : Ryanair ne respecterait pas certaines lois sociales. L'un des dirigeants de Ryanair a d’ailleurs été convoqué par l’auditeur du travail du Hainaut.
En Wallonie, tous les mercredis, quelqu’un ouvre une enquête contre nous. Bientôt, on va nous trouver un lien avec les talibans. Les lois sociales belges sont folles, mais on les respecte totalement. On a reconnu les syndicats belges il y a plusieurs années. On ne se préoccupe pas de ce type d’enquête, ce qui compte c’est qu’on crée de l’activité et des jobs en Wallonie.


Vous avez commencé à opérer avec le Boeing 737 Max, impliqué dans deux accidents mortels en 2018 et 2019. Est-ce que certains de vos passagers refusent de monter à bord ?
Si des passagers sont nerveux et ne veulent pas rentrer dans ces Gamechangers (le nouveau nom donné par Ryanair aux Boeings Max, NdlR), ils peuvent prendre l'avion suivant sans supplément. Ces avions sont fantastiques : ils sont plus silencieux que les autres avions et consomment 16 % de CO₂ en moins. J'en ai pris un récemment et j'adore. Pour l'été prochain, nous espérons pouvoir en placer à l'aéroport de Charleroi et peut-être aussi à Zaventem.
Les Talibans ha ha ha
 

Digitql

Pain saucisse
Mouais... autant je trouve que cette taxe n'a aucun sens si elle n'est appliquée en Belgique, autant je trouve que ses menaces sont stupides: "Bruxelles ne peut pas empêcher les capitales européennes de la relier".

Ça n'a jamais été la discussion, le but étant de rendre moins attractif l'avion par rapport à d'autres solutions comme le train.

Le gars se plaint des aides d'état fourni à Lufthansa mais masque complètement l'aide internationale dont il bénéficie parce qu'il ne paye aucune taxe sur le kérosène: c'est clairement de la concurrence déloyale pour les compagnies de train si on veut aller par là hein.

Enfin bref, voilà pourquoi on n'arrivera jamais à rien et que le réchauffement, on va bien se le prendre en pleine gueule.
C'est le roi des faux-cul doublé d'un ego sur dimensionné.

Seul un boycott massif permettrait de changer les choses mais demande à un touriste de payer son ticket 50€ ou 250€... On connaît la réponse.

L'argumentation de bigard c'est de gueuler, lui c'est l'exagération jusqu'au ridicule.
 
L’écologie punitive: taxer, rendre artificiellement moins attractif, etc

Il en existe une autre d’écologie?
 

Carambar

Elite
Mettez un seul parti au pouvoir et faites une rotation tour à tour selon ce que veulent les électeurs.

Ainsi on verra ce que vaut un parti en particulier et l'éventuel bullshit qu'il a engendré.

Et fini le jeu de la patate chaude avec les partis qui se blâment entre eux.

Mieux encore, supprimez les partis et les politiciens pour les remplacer par des employés payés par la population comme n'importe quelle autre administration.

Ainsi fini la corruption et les gamineries politiques n'ont plus raison d'être.
 

Akabane

The Chemical Stig
Mettez un seul parti au pouvoir et faites une rotation tour à tour selon ce que veulent les électeurs

Sans aller jusqu'à la rotation, je suis en effet d'accord concernant le fait que le système politique belge est quand même la combinaison gagnante si on veut que les choses avancent le moins vite possible en ayant la garantie qu'aucun changement radical ne puisse se produire. Tout texte se retrouve largement dénaturé avant d'être traduit sous forme de loi.
Et pourtant, il y a pas mal de lois où énormément de termes sont mal voire pas définis, en particulier en termes de fiscalité, et malgré les efforts de la Cour des Comptes, ça ne bouge pas.

Après, personnellement, je suis royaliste pour une et une seule raison. Le but #1 d'un politicien est et restera toujours d'être élu ou réélu - s'il n'est pas élu, il ne peut pas agir, ni en bien ni en mal. Par conséquent, le politicien fera tout son possible pour être élu et pactisera avec les personnes qui peuvent l'aider à avancer significativement ses pions de façon à atteindre ce but, et ce, quelles que soient les exigences de ces personnes, car s'il ne le fait pas, quelqu'un d'autre le fera et lui damera le pion.
Par conséquent, un politicien ne peut, par définition, pas oeuvrer pour ses concitoyens, ou en tout cas pas dans la mesure ou l'ampleur attendue par ceux-ci, parce qu'il a des dettes à honorer envers ceux qui l'ont aidé à arriver là (autres membres de son parti voire d'autres partis, entreprises privées, hommes d'affaires, ...).

Seul un Roi (ou Empereur ou autre) a la possibilité d'échapper à ce schéma. Je dis pas que les rois le font ni que je le ferais ni quoi que ce soit, mais voilà, au vu de ce que notre gouvernement nous offre, je ne vois pas pq un Roi ne ferait pas pareil/mieux.
Surtout que, de toutes façons et pour 95% des matières, que ce soit le govt ou le Roi, ils doivent quand même se reposer sur le soutien de leurs conseillers/experts

Je dirais bien que je suis surpris mais ce serait un mensonge
 

Gee

Elite
C’est moi ou c’est super zen en ce moment ici?
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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