MaRTIaL a dit:
la solution, quand tu seras à Dublin tu passes à ton ex futur appart, et schpaf! un zidane dans la gueule avec nos amitiés
Ca defoulerait mais vu que tout ce qu'il m'a raconté etait faux, le pauvre type qui se mangera le zidane va pas trop comprendre ce qu'il lui arrive, va reprendre ses esprits, me casser la gueule, puis appeller les flics. Jvais me retrouver au trou sans rien, mes affaires ayant été volée pendant mon altercation physique avec le zidané suscité, et mon accent déja déplorable sera aggravé par la perte de 5 dents, dont 2 incisives, et la coupure en 3 endroits de ma langue lorsque je suis entré violemment en contact avec le tesson de bouteille sur le trottoir pendant mon interpellation (musclée).
Completement incompris dans tous les sens du terme, les deux mains fracturées par le fils du zidané m'empechant de communiquer par écrit, j'en serai réduit à chialer dans ma cellule avec Svetlana, prostituée albanaise raflée la veille, et Billy "Scratchy scratch" O'Neill, petite frappe dublinoise choppé par les flics en train de dealer à la sortie d'une école. Après m'etre bagarré avec Scratchy Scratch lorsqu'il a voulu "enlarge my hole" selon ses propres termes, et l'avoir assomé avec mes mains plâtrées jusqu'aux coudes, les charmantes forces de police m'isoleront, ayant renoncées à m'interroger et à essayer de comprendre les borborygmes pourtant clair que je leur repetais.
Au bout d'un mois, je serai relaché, j'errerai quelques heures, puis un pote de Scratchy Scratch viendra me courser. Malgré mes attelles, j'essayerai de m'enfuir et reussirai à le semer en entrant in extremis dans une cabine de sexshop. En en sortant, je croiserai un de mes potes erasmus belge, j'essayerai de lui expliquer ma situation, mais il ne me reconnaitra pas, ne voyant qu'un clodo amoché sortant d'un sexshop en bafouillant. Je finirai par abandonner, et en fut réduit à attraper un pigeon distrait dans un parc pour me nourrir.
Après 3 mois de survie, et a mon actif 4 vieilles aggressées, donc une fit un infarctus et une autre tenta de me frapper avec un vibromasseur rose fluo sortit de son sac a main, 37 pigeons dévoré, dont 4 malades, quelques bagarres avec mes colocataires de carton et un nombre incalculable de vol à l'etalage, je finirai par décider de rentrer chez moi par mes propres moyens.
L'avion étant trop surveillé, je déciderai de prendre le bateau. L'alcool et la drogue m'ayant abruti considérablement, je serai incapable de monter dans le bon, et me retrouverai, après 3 semaines de voyage dans un conteneur en compagnie de 5 chinois, 3 ukrainiens dont un avait 3 bras, et un irlandais un peu con prétendant s'appeller Jack et marmonnant sans arret des insanités à propos d'un gros glaçon dangereux, au port de Luanda, fringuante capitale de l'Angola, mondialement connue pour sa main d'oeuvre sexuelle, ses enfants de 8 ans combatifs, et son sol riche en matériaux néfastes à la mobilité.
Etant obligé de fuir devant une meute de fous furieux voulant me voler mes bequilles, apparemment très en vogue la bas, tout comme les jambes en plastique d'ailleurs, je me retrouverai paumé en plein forêt, sans même aucun pigeon à attraper, et finirai moi aussi par céder aux traditions nationales en effectuant un triple salto vrillé après avoir marché sur une pierre plus haute que les autres. De nature optimiste, je me dirai alors que finalement, j'ai bien fait de fuir pour garder mes bequilles.
Continuant d'errer, bien que moins vite n'ayant plus qu'une jambe, je finirai tué comme une merde entre Cazombo et Mwinilunga par ce que j'avais à l'origine pris pour un gros essaim humain, mais qui s'avéra être un bus zambien bondé avec des voyageurs sur le toit, n'ayant pas pu, à une jambe, l'éviter a temps.
Alors martial, merci pour ton conseil, mais je préfère éviter.