BouLe
Touriste
"La scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV) n'aura donc pas lieu. Pas tout de suite. Jeudi, en commission de l'Intérieur de la Chambre, la proposition de loi rédigée par les partis flamands a été, comme promis, relancée par Peter De Crem, le tenace chef de file du CD&V et, comme prévu, balayée illico. Au même moment et à quelques centaines de mètres de là, au Parlement flamand, Yves Leterme (CD&V), chef du gouvernement flamand, lisait la déclaration commune de sa tripartite. L'exécutif nordiste reste en place, en dépit des noms d'oiseaux proférés ce week-end sur les plateaux télé entre « alliés » gouvernementaux : libéraux, socialistes et démocrates-chrétiens ont donc resserré les rangs.
Mais c'est au prix d'une radicalisation de leur discours communautaire et de la mise en place d'un arsenal de mesures susceptibles de flamandiser le « Rand », la périphérie bruxelloise située en territoire flamand mais menacée à leurs yeux par la tache d'huile francophone. Déçus par la non-scission de BHV, poussés dans le dos par les ténors de l'extrême droite flamande, les trois partis flamands de la majorité martèlent le principe intangible de l'intégrité territoriale de la Flandre et du caractère flamand de la périphérie bruxelloise. Ulcéré par le refus des hommes politiques francophones de reconnaître ce principe et d'en discuter, le gouvernement durcit le ton. Il annonce le retour des tracasseries administratives pour les francophones de la périphérie, promet des subsides aux jeunes ménages flamands pur sucre qui souhaitent profiter d'un logement social en périphérie, étudie les moyens de rendre à la signalétique routière et urbaine la primauté de la langue de Vondel sur tous les panneaux plantés sur le sol flamand et libérera de l'argent en faveur des Flamands de Bruxelles. Pour le « Premier » flamand, BHV reste plus que jamais à l'ordre du jour et l'idée de doter la Flandre d'une Constitution propre revient au premier plan de l'actualité. Manifestement, la Flandre n'a pas encore digéré la résistance francophone. . . "
Source: "Le soir" du 19 mai 2005
:shock:
Après plus de 2 mois de négociations qui n'ont pas abouties, le gouvernement fédéral a décidé de ne pas prendre de décision dans le dossier de la scission de BHV, et de reporter le dossier au gouvernement prochain, en 2007...
Suite à la pression unilatérale francophone (partis de la majorité+ opposition) de faire bloc contre les revendications flamandes, le gouvernement a décidé de sauver sa peau et de ne pas rentrer dans une crise communautaire.
Le parlement flamand, n'ayant évidemment pas du tout aimé la manoeuvre, a décidé de faire sa petite vengeance et de rendre la vie impossible aux francophones de la périphérie bruxelloise sur "sol" flamand...
Il y a quelques mois Van Rompuy (cd&v)comparait la proposition d'annexion des 6 communes à facilités (à majorité francophones) à l'arrondissement de Bruxelles au Anschluss d'Hitler :shock: Je ne sais pas comment on peut donc qualifier ces nouvelles revendications du gouvernement à l'égard de la région bruxelloise...
Habitant Drogenbos je suis directement concerné, mais je pense que tout habitant francophone du pays doit se rendre compte que nous sommes menacés par cette force obscure venue du Nord, qui menace l'unité de la Belgique (si ca existe encore) et tous les droits aux minorités de notre pays.
Le noyau dur flandrien veut prendre Bruxelles et écraser la Wallonie, ca devient une certitude! Il est temps je crois pour les bruxellois et wallons de tout faire pour contrer cette vague nationaliste pro-flamingante.
Mais c'est au prix d'une radicalisation de leur discours communautaire et de la mise en place d'un arsenal de mesures susceptibles de flamandiser le « Rand », la périphérie bruxelloise située en territoire flamand mais menacée à leurs yeux par la tache d'huile francophone. Déçus par la non-scission de BHV, poussés dans le dos par les ténors de l'extrême droite flamande, les trois partis flamands de la majorité martèlent le principe intangible de l'intégrité territoriale de la Flandre et du caractère flamand de la périphérie bruxelloise. Ulcéré par le refus des hommes politiques francophones de reconnaître ce principe et d'en discuter, le gouvernement durcit le ton. Il annonce le retour des tracasseries administratives pour les francophones de la périphérie, promet des subsides aux jeunes ménages flamands pur sucre qui souhaitent profiter d'un logement social en périphérie, étudie les moyens de rendre à la signalétique routière et urbaine la primauté de la langue de Vondel sur tous les panneaux plantés sur le sol flamand et libérera de l'argent en faveur des Flamands de Bruxelles. Pour le « Premier » flamand, BHV reste plus que jamais à l'ordre du jour et l'idée de doter la Flandre d'une Constitution propre revient au premier plan de l'actualité. Manifestement, la Flandre n'a pas encore digéré la résistance francophone. . . "
Source: "Le soir" du 19 mai 2005
:shock:
Après plus de 2 mois de négociations qui n'ont pas abouties, le gouvernement fédéral a décidé de ne pas prendre de décision dans le dossier de la scission de BHV, et de reporter le dossier au gouvernement prochain, en 2007...
Suite à la pression unilatérale francophone (partis de la majorité+ opposition) de faire bloc contre les revendications flamandes, le gouvernement a décidé de sauver sa peau et de ne pas rentrer dans une crise communautaire.
Le parlement flamand, n'ayant évidemment pas du tout aimé la manoeuvre, a décidé de faire sa petite vengeance et de rendre la vie impossible aux francophones de la périphérie bruxelloise sur "sol" flamand...
Il y a quelques mois Van Rompuy (cd&v)comparait la proposition d'annexion des 6 communes à facilités (à majorité francophones) à l'arrondissement de Bruxelles au Anschluss d'Hitler :shock: Je ne sais pas comment on peut donc qualifier ces nouvelles revendications du gouvernement à l'égard de la région bruxelloise...
Habitant Drogenbos je suis directement concerné, mais je pense que tout habitant francophone du pays doit se rendre compte que nous sommes menacés par cette force obscure venue du Nord, qui menace l'unité de la Belgique (si ca existe encore) et tous les droits aux minorités de notre pays.
Le noyau dur flandrien veut prendre Bruxelles et écraser la Wallonie, ca devient une certitude! Il est temps je crois pour les bruxellois et wallons de tout faire pour contrer cette vague nationaliste pro-flamingante.