Sauf qu'on parle d'une politique durable ici qui pourrait être accentuée par des autres variations (mobilité à Bruxelles, par exemple).
Les voitures de société, le plus gros de la flotte, ce sont les grosses boîtes. Elles sont déjà structurées au niveau européen voire mondial.
Une modification de leur structure aurait un coût mais elles sont en capacité de pouvoir décider d'un départ de la Belgique.
Je suis par contre convaincu que l'arrêt des voitures de société sera compensé par une mesure favorable. La Belgique a quand même une expertise économique importante et une vision très axée "marché du travail".
Pour le vide : oui, tu auras toujours quelqu'un pour venir combler sur base des nouvelles mesures mais à quel prix ?
Mais voilà, tu soulèves le point, ce sont déjà des grosses boîtes qui changent selon pleins de facteurs et qui sont implantées ici car c'est le plus profitable. Elles changent déjà et partent déjà, quoiqu'on fasse. C'est le fameux pourcentage des expats.
Et changer les voitures touches plutôt les employés que la profitabilité de la boîte.
En Belgique, 80% des entreprises sont sans salariés (indépendant quoi) et 19% des PME.
Ces grosses boîtes "qui pourraient partir" représentent 0.5% à 0.04% des entreprises en Belgique.
Les petites entreprises représentent plus de 70% du PIB belge et de l'emploi.
Tout comme plus de 70% du PIB ce sont les services (même pas aux entreprises, juste à la population).
Ta crainte est qu'une infime partie de l'économie belge pourrait partir ... et serait remplacé pas d'autres structures reprenant leur place (et donc vienne diminuer la perte encourue). La crainte n'est pas très rationnelle.
Mais comme tu le dis, les effets sur le comportement interne, oui. Dans ce cas-ci la mobilité. Les gens vont devoir changer leur mobilité.
Ils ne vont pas subitement quitter leur job, divorcer, vendre leur maison et partir le baluchon sur leur dos voir quel pays voudra bien d'eux.
Bon, j'arrête la parenthèse, c'est une crainte irrationnelle profondément ancrée et ça reviendra en boucle obscurcir la question car c'est plus facile de dire "on va tous partir" (les politiques le font aussi) que de penser aux effets potentiels des mesures et ce que ça va effectivement impacter.