Dsl, tu vas penser que je te reprends souvent, mais on est dans une confrontation des idées (ou opinions) ... et j'ai aussi envie de les confronter aux miennes.
Le problème d'imposer tout le monde de la même manière, c'est que la pression fiscale n'est pas la même. La taxation d'un bas revenu sera plus lourde qu'un haut revenu.
Pour reprendre ton exemple, 1500 brut, il paiera 450, ce qui va directement diminuer sa capacité à satisfaire ses besoins élémentaires (se nourrir, se loger, se soigner, etc.).
Celui qui touche 5000 paiera 1500, même pourcentage, mais ça ne diminue en rien sa capacité à satisfaire ses besoins élémentaires. On touche juste à la quantité de luxe qu'il pourra s'offrir.
C'est en ça que certains soulève l'inégalité de ce système ... ou que je dis why not, mais il faudra subventionner les bas salaires (ou obliger les employeurs à ne payer que des hauts salaires) ... ce qui revient au même que de leur octroyer un impôt plus faible.
Pour une bonne information, au niveau fédéral (mais ça ne doit pas être bien différent pour le régional), le (et pas un) top manager touche dans les 100k brut par an. Ce qui est déjà très bien.
C'est un peu un fantasme le top manager fonction publique qui s'en met plein les fouilles 300k par an.
Par contre, ce qu'on a, ce sont les dérives "privées" d'OIP. On est une entreprise à intérêt public, mais on veut se la jouer "gestion privée" et on donne des hautes rémunérations. Ca c'est un choix de politique de gestion (contestable et contesté, quelle est la rémunération qu'une entreprise peut donner à ses managers).
Brefle.
Pour Depardieu, ça me faisait penser à Warren Buffet qui disait (et parlant de lui-même aussi) qu'une taxation plus lourde ne fera pas partir les entreprises ... puisque c'est là qu'est leur business. Ils feront juste un peu moins de bénéfices et c'est tout.