3, 2, 1, devinez qui revient ? Sierra Tango Oscar Mike Yankee,
Amer et la secte maudite
Comme le predator, je ne sors que la nuit
Cette fois encore la police est l’ennemie
Je zieute la meute, personne ne pieute, ça sent l’émeute
Ça commence, la foule crie vengeance,
Par tous les moyens nécéssaires, réparer l’offense.
La ville est quadrillée, les rues sont barrées,
les magasins pillés, Les lascars chirés
Moi j’ai toutes les caractéristiques du mauvais ethnique
Antipathique, sadique, allergique aux flics
Même dans la foule je porte la cagoule.
Les plus jeunes m’écoutent, dans l’école de la rue, je suis un prof
Premier cours : lancer de cocktails molotovs sans faire de propagande
Abdulaï nous demande la plus belle des offrandes
Le message est passé, je dois sacrifier un poulet
Refrain :
Pas de paix sans que Babylone paie, est-ce que tu le sais ? (sacrifions le poulet)
Pas de paix sans que le poulet repose en paix, est-ce que tu le sais ? (sacrifions le poulet)
Dans cette masse qui s’agite, je vis et ça m’excite
Tout crame autour de moi, les pompiers ne viennent pas
Même pas la fenêtre, les gamins veulent en être,
En mettre aux CRS chauds qui se lancent à l’assaut
Dans les cars du vin, matraques à la main
Les fourgons blindés des flics surarmés,
Mon putain de quartier ressemble aux Territoires Occupés
J’engraine, j’engraine à la mauvaise conduite
Certains ne m’écoutent pas et tentent la fuite
Y’en a qui voltigent, les keufs veulent le prestige
Comme le font les médias, le peuple suit tous mes pas
Le monde est à moi, je suis Tony Montana
Mec, le temps est mystique, j’ai devant moi tous les flics
Ce soir j’ai pas d’UZI, ce soir j’ai pas de fusil
Et monsieur Stomy laisse sa place à Bugzy.
Avant de laisser faire mes pulsions meutrières,
J’adresse au tout puissant mes dernières prières.
Mec, demande à Dieu de rester vivant.
J’appele le Diable pour faire couler le sang.
Refrain
3 heures du mat’, partout ça calte, les civils s’éclatent
Qui est David ? Qui est Goliath ?
Des journalistes à terre, des caméras par terre
Sur la vie de ma mère, la guérilla dégénère
Sirènes, fumigènes, ça sent le soufre,
plus d’oxygène nous sommes dans le gouffre
La foule se disperse, personne ne veut partir
Ils veulent le paradis mais ne veulent pas mourir
Trop tôt pour festoyer, trop tard pour reculer
Ce soir la lune est pleine, ce soir je suis en veine
Et tous les coups que j’assène font mal à l’indigène
Et déjà la même scène de Fleury à Rosny Bois d’Arcy et Fresne
Ce soir j’ai la santé, je vais sacrifier un poulet.