Allégations "ridicules"
Mais les joueurs du "Trap" n'ont pas tous été aussi élégants. "Je ne peux pas y croire. Deux pays si fiers de leur fair-play qui font 2-2", lâchait ainsi le gardien de but Gianluigi Buffon.
Le camp scandinave ne veut en tout cas plus entendre parler de cette "théorie du complot" lancée par le pays de Machiavel. Ces allégations ont été qualifiées de "ridicules" par le sélectionneur danois Morten Olsen, très irrité par la presse italienne, tandis que son homologue suédois Lars Lagerbaeck assurait qu'il suffisait de "regarder la vidéo du match pour voir que les deux équipes voulaient la victoire".
L'attaquant de la Suède Henrik Larsson rétorquait pour sa part que "même Steven Spielberg n'aurait pas pu écrire un scénario comme celui-là", tandis que son partenaire et milieu offensif Kim Kaellstroem assénait: "Les Italiens auraient mieux fait de gagner leurs autres matches au lieu de se plaindre".
Quelques minutes plus tôt, avant ce tourbillon de déclarations, l'Italien Antonio Cassano, avait bien cru devenir le héros de tout un peuple en marquant le but de la victoire dans les dernières secondes contre les Bulgares90+4e). Mais Mattias Jonson, en égalisant lui aussi en fin de rencontre pour la Suède (2-2, 89e), avait déjà scellé le sort des Italiens.