Jovanovic: “Anderlecht est de loin le numéro un”
 
29/07/2010
LIVERPOOL C’est un sujet sensible, mais
Jova ne l’a pas évité : Anderlecht. Déjà lorsqu’il apprenait qu’Anderlecht jouait à 70 kilomètres de Liverpool (
“Un match amical ? Ah, un tour préliminaire en Ligue des Champions ?” ), il disait :
“Si je n’avais pas dû partir en Macédoine, je serais venu encourager le Sporting. Mais il faut que je me repose, même si je ne sais pas si je serai titulaire.”
Qu’en était-il de l’intérêt pour Jovanovic ? A-t-il reçu une réelle proposition ?
“C’est un secret professionnel , s’excusait-il.
Mais sachez que j’ai un grand respect pour Anderlecht.”
Il faut déjà être naïf pour ne pas pouvoir interpréter sa réponse.
Jovanovic réfléchit bien avant de s’exprimer sur le sujet.
“Écoutez. Je le dis et je le répète : le Standard est le club de mon cœur. Mais si vous me demandez quel est le plus grand club de Belgique, je vous dis, objectivement : Anderlecht. Vous m’entendez ? Pas Bruges, pas le Standard, pas Genk ou Gand, mais Anderlecht. C’est la meilleure marque du football belge. C’est le club avec la plus grande histoire.”
Question logique : dirait-il oui à Anderlecht, vu son amour du Standard ?
“Si Anderlecht me paie trois fois plus, ma réponse est claire: Yes ! Yes ! Oui ! Une fois de plus, je dois tenir compte de mon avenir. Quand on a 21 ans, il ne faut pas penser qu’à l’argent. Mais à partir de 26 ans, il ne faut pas hésiter. Quand j’entends ce que Boussoufa touche… (Il lève les bras au ciel)…
Bouss, je te donne le conseil suivant : signe pour la vie à Anderlecht ! Tu y es le roi !”
Il ne le dit pas, mais il a sans doute refusé la proposition du Sporting parce que Liverpool lui offrait beaucoup plus. Étant en fin de contrat et donc gratuit, il a pu imposer des exigences financières auxquelles même Anderlecht ne pouvait pas répondre.
On le sait :
Jova a un lien particulier avec Jacobs. Avant le Mondial, l’entraîneur d’Anderlecht était le seul à lui avoir envoyé un SMS.
“Après mon but contre l’Allemagne, j’en ai reçu de Dominique D’Onofrio, de Steven Defour, mais aussi d’Olivier Deschacht et d’Ariël Jacobs. (Ses yeux brillent)
Cela m’a fait chaud au cœur.”