Pour ma part, j'ai, on s'en doute, pas mal squatté du côté des salles dédiées aux musiques électroniques.
Day 1 : grosse fatigue de la veille, aussi p'tite sieste en soirée.
- Tom Middleton, p'tit set electro/house pour se mettre en forme. Rien d'exceptionnel, du son "pipeul" facile d'accès, puis...
- James Holden, il était temps que je le croise lui, depuis le temps que je bave en écoutant ce qu'il fait (aussi bien en mix qu'en production). Selection de plaques terribles, technique de mix assurée, jeux et effets sur les tracks hypnotiques, avec par-ci par-là quelques sons complètement plutonien bien trippant. 2 heures de progressive hallucinante, un pied d'enfer.
- Radiohead. J'en b... encore. Mais j'ai moins plâné que lors de leur passage à werchter en 2003, ça doit être l'effet de "La première fois"
Day 2 : le jour ousk'on commence à sentir.
Raté Mint, me sui slevé trop tard. Dommage, j'aime encore assez.
- On commence par DK7. Mouais... faudra dire au chanteur que copier ET Daren Emersson et Dave Gahan en même temps, ça le fait pas. Encore un groupe trop influencé par Depeche Mode / New Order qui ne fait finalement que de la pâle mise à jour. On restera 20 minutes.
- Level Jay. Mix tech/house, pas trop ma tasse de thé, un rien trop léger mais le gars passe en finesse des morceaux qui, tout de même, se laissent écouter. Mais vite, il est 15h, filons voir un vieux monstre sacré que je n'ai toujours pas pu applaudir !
- Mister Carl Craig. Merci à toi Carl. 1h30, pure Detroit sound ! Du vieux, du plus vieux encore, et du moins vieux quand même, ainsi que quelques petites touches de fraicheur. Techno olschool au programme donc, entre The Bells de Jeff Mills et Acid Traxx de Phuture.
- Anthony Rother, qui nous revient avec un live toujours plus affiné. Petit dieu dans le monde de l'électro et non sans raison, il a une fois de plus assuré, il a eu le succès qu'il méritait.
- Petit tour ensuite sur la main stage pour se jetter une kriek et voir ce que ça donne du côté des Scissor Sisters... On ne restera qu'une seule chanson, le son après la tour sono est particulièrement mauvais et se lance à l'assaut de nos tympans pour nous les briser. Donc ? Retour aux scènes electro pardi !
- Jan Van Biesen, dont le nom ne me disait que vaguement quelque chose.. Ah bein oui, il est passé quelques fois au Mad Club. Bein euuuuh ce n'est pas pour rien que je me rappelais pas de son nom. House ronde et moyennement prenante, pas top. Bref on file manger. (Devinez quoi ? Encore des pâtes / nouilles)
- The Raconteurs, j'connais à peine de nom, donc il est temps de rattraper mon retard à ce niveau. Evidement les gars se démerdent bien, fallait s'en douter. Mais leurs morceaux sont un peu trop teintés de country, enfin ça se laisse écouter, mais c'est légèrement trop mou par moment, quand on compare à d'autres passages bien r'n'r. Mais assurément bon !
- Direction à nouveau la section electronique, pour voir une autre pointure de la scène techno de Detroit : Rolando. aka The Aztec Mystic, papa du monstre techno "Knights of the Jaguar" ou plus courament appelé "Jaguar" tout court. Apres Carl Craig, me voilà comblé ! 2 heures d'un pied intégral, une seule fausse note, des tracks pile comme j'aime (Technasia, Joris Voorn, un p'tit coup de bon vieux Dave Clarke) et evidement, Jaguar y passe. Obligé
Bon sang, evidement l'heure passe, et comme c'est Dave Clarke qui passe après, tous les pinpins débarquent "hooo dave clarke ouaaais", pas foutu de bouger, juste de baver devant un mec qu'ils ne viennent écouter que parce qu'il a la cote... pff comment te reuiner une soirée en 3 minutes.
- Massive Attack, de loin parce que claqué et assoiffé. Sorte de gros best-of, on aura eu droits à Unfinished Sympathy, Angel, Teardrop, Future Proof et Safe From Harm, entre autre. Mais le meilleur quoi ! Parti juste avant le dernier morceau, mais on m'en a dit tellement de bien que je le regrette. Mais c'était ça ou bien partir avec la masse et donc mettre 40 min pour retourner à ma tente au lieu de 20... J'aurais du être patient finalement
Day 3 : rush final aka "destroy your body"
- Hahaaaa j'suis debout tôt, j'file voir le retour sur scène de Nick Oliveri, ancien bassiste de Queens of the Stone Age. Il n'est pas parti les mains vides apparement puisque sur scène il joue des trucs que les QOTSA jouaient quand il y était. Autopilot et Tension Head. Chouette chouette, quand on est fan des QOTSA. Mais le reste est un peu trop beuglard et les guitares trop en retrait, méritrait un sérieux coup de remixage là.
- Eagles of Death Metal, pas encore vu non plus ceux-là. Curieux comme je suis, allons-y ! Effectivement, ça bouge pas mal, comme sur l'album, le chanteur est bien fun, semble étonné de voir autant de monde rester sous la pluie pour l'acclamer. Mais la douche aura raison de moi, et puis de toute façon, y'a Motor qui va commencer
- Motor, tout un programme ! Déjà rien que le nom annonce la couleur. Techno teintée d'un rien d'éléctro (pour le côté sombre et rauque), un son purement mécanique, c'est très trash au niveau de la composition. De la techno old-school faite avec les moyens actuels, tantot une influance d'Acid-house, mais le tout donne très bien, surtout jouée en live par les 3 gais lurons. Le décalage entre l'humour qu'ils dégagent et la froideur de leur musique semble étrange, mais le public de s'y trompe pas : c'est très bon ! Un des 3 jouera plus avec la balle gonflable que le public lui envoie qu'avec ses synthés. L'album me plaisait pas mal, mais là ils montent encore un coup dans l'échelle de qualité
! Black and gays are the king of usa !
- Joris Voorn. Hahaha copain ! Toujours un plaisir de l'écouter mixer. Que de bonnes tracks, (train track d'Hawtin, mpx309 et incident de lui-même, b-East Roller de Len Faki etc.) du talent pour le mélangage de tout cela et un public très réceptif. Dommage que la fatigue me gagnait et que le peu de force qu'il me restait était toute dédiée à la suite
- Voilà le dernier truc sur ma p'tite liste à écouter. Un live de Technasia. bon ok j'ai déjà eu droit au même live en mai au fuse, mais bordel quand on aime, on ne réflechit pas ! 45 minutes, ni plus ni moins. Un Amil Khan toujours aussi provocateur et joueur avec la foule, Charles Siegling quant à lui jouant avec les nappes de synthés dans tout les sens (en avant, en arrière, on mélange le tout et ca fait bziiii que même Amil se marre en entendant le résultant) J'aurais tout de même aimer attraper un de t-shirt qu'ils ont balancés à la foule, mais il les a lancé trop loin dans la foule, hop tout au-dessus de moi
Techno, and more !
Au final, j'ai pas beaucoup bougé de place (Dance Hall et Boiler), pas découvert énormément, mais j'suis naze, monter les marches vers la douche fut trrèèès difficile.
Je tiens à remercier Babel pour le don (non pas de son corps) de ses nouilles ce matin à 3h, j'avais vraiment la dalle ! Merci aux voisins flamands junkies dealers voleurs emmerdeurs clasheurs de mayonnaise. J'avais oublié que le monde des sorties n'est pas partout comme celui de la techno, y'a des vieux chieurs aussi. Tsss. lamentable. Dommage que j'avais rien de dégueu à leur lancer sur la tente tiens...
GROS point négatif : le camping ne dispose pas d'eau potable, vraiment nul ça !
Sinon, bah pour un prix de 115,5 ¤, on a l'entrée au camping et le transport en train gratos en plus, moi j'trouve ça très bien. Au final, un festival à moins de 200¤, c'est très raisonnable quand on voit l'affiche qu'on a eu
Mine de rien, même les "petits" groupe qui passent à 15h sont des artistes de réputations internationales
Chapeau quoi.
Et merde à cex enfoirés de voleurs de réchauds. Heureusement que Ludo (Limgeez) en avait un, car avec le mien volé et celui de Babel "confisqué" à l'entrée, je vois pas comment on aurait pu chauffer nos 10kg de nouilles
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