Tarouk
Homo Sapions
Le seul combo breaker, c'est l'admin ou modo qui a ban Methylene :-D- Combo breaker -
Le seul combo breaker, c'est l'admin ou modo qui a ban Methylene :-D- Combo breaker -
l'était pas cor ban quand j'ai post.Le seul combo breaker, c'est l'admin ou modo qui a ban Methylene :-D
C'est un peu tiré par les mains tout de mêmeExcellent je connaissais pas du tout !
C'est même pas étonnant, c'était à prévoir...- Une légère augmentation du nombre de "pirate".
- Un changement d'habitude de leur part, une partie non négligeable se tournant vers le streaming ou des serveur dédié au hosting (megaupload, rapidshare, etc ...) qui ne sont pas concerné par la loi hadopi (sont doué ceux qui ont pondu cette loi ...)
Source: http://www.pcinpact.com/actu/news/55939-monfils-belgique-hadopi-blocage-filtrage.htmBelgique : la riposte graduée couplée au filtrage et au blocage
Le projet de loi HADOPI belge défendu par Philippe Monfils vient de subir quelques adaptations loin d’être cosmétiques, nous informe la presse belge.
HADOPI + LOPPSI + ACTA ?
Dans la version amendée, le représentant souhaite « des sanctions contre les fournisseurs d’accès à internet qui ne collaborent pas assez avec les autorités » résume leSoir.be. « En outre, une décision de justice imposant à un fournisseur de couper l’accès à un site illégal devrait s’appliquer automatiquement à tous les autres fournisseurs ». Le texte Hadopi belge se voit ainsi saupoudré d’une pincée de LOPPSI/ARJEL, parfumé à l’ACTA pour aboutir à une solution unique. Un véritable pot belge qui ignore les difficultés rencontrées en la matière par la justice dans l'affaire Scarlett.
En France, la loi Création et Internet prévoit des « expérimentations » de filtrage. (art. 331-23 du code de la propriété intellectuelle) La Hadopi, haute autorité au cœur du dispositif, aura pour mission d’évaluer « les expérimentations conduites dans le domaine des technologies de reconnaissance des contenus et de filtrage ». Les concepteurs de ces technologies, les ayants droit et les FAI sont appelés à collaborer autour de ce projet. A charge pour Hadopi de rendre compte « des principales évolutions constatées en la matière, notamment pour ce qui regarde l'efficacité de telles technologies ». Tout sera inscrit dans le futur rapport annuel de l’autorité.
Une riposte à mille temps
En Belgique, le mécanisme originel de la riposte graduée est là encore unique. Une première phase administrative. Une seconde phase, juridictionnelle, une riposte graduée qui passe d’abord par l’amende, laquelle est ensuite couplée à une suspension progressive de l’accès internet.
- Au premier échange illicite, il est prévu l’envoi d’un avertissement qui mentionne date et heure « de l’infraction constatée », mais non le contenu des œuvres concernées. (l’information peut être obtenue sur demande expresse).
- À la deuxième infraction constatée dans les six mois, on enclenche un monnayage de la riposte : l’abonné pourra stopper la procédure moyennant le paiement d’une somme transactionnelle d’un montant maximal de 4.000 €. Un recours est possible auprès du ministre chargé de l’Économie. Si la transaction est refusée par l’une des parties, l’action publique se poursuit.
- Dans les deux ans qui suivent, toute nouvelle infraction sera alors directement transmise au Parquet. Le contrevenant sera passible d’une amende de 100 à 1.000 euros. Toutefois par le jeu d’un coefficient multiplicateur, ce montant pourra même atteindre 4.000 à 40.000 €. En outre, le juge pourra décider « une limitation de l’accès à un service de communication au public en ligne ». Cette limitation pourra être une réduction des débits, ou la mise en place de quotas sur une durée fixée par le magistrat. « Le juge prend en compte les circonstances et la gravité de l’infraction ainsi que la personnalité de son auteur, et notamment l’activité professionnelle ou sociale de celui-ci ».
- En cas de récidive de l’infraction dans un délai de trois ans (soit 6 infractions), l’abonnement pourra faire l’objet en outre d’une « suspension complète ». A chaque étape, l’abonnement continuera à être payé et ces restrictions seront identiques chez tous les FAI.
Source: http://www.pcinpact.com/actu/news/56261-hadopi-riposte-graduee-belgique-licence-globale.htmLes ayants droit belges veulent une riposte graduée
On le sait la Belgique est en train de discuter de sa propre version de la loi HADOPI. Il est donc logique que le débat chez nos voisins ressemble beaucoup à celui que nous avons connu en France. Comme chez nous, la droite a déposé un projet de loi voulant mettre en place une riposte graduée contre le téléchargement, tandis que la gauche (ici les écologistes) défend un projet concurrent voulant une licence globale.
Le Monde nous a donné un aperçu de ce débat hier avec une interview du délégué général de la SACD-SCAM (la SACEM belge), Frédéric Young. Si l’on se base sur l’expérience française, son avis est crucial, les ayants droit étant ceux qui ont eu le plus d’influence sur la loi Hadopi.
D'abord étudier les conséquences
Pour commencer, M. Young veut un peu de sérieux : « nous avons décidé de confier une grande étude juridique au centre de recherche de l'université de Namur. Elle durera neuf mois, et nous souhaitons que ce soit un processus public et participatif, avec des rencontres organisées tous les trois mois et un forum ouvert à tous. Une fois cette étude juridique terminée, nous pensons lancer une autre étude, sur les aspects économiques ». Nous regretterons au passage qu’une telle étude indépendante n’ait pas été effectuée en France avant le vote de la loi.
Mais sans attendre le résultat de cette étude, il prend quand même position : « nous sommes opposés à une licence légale, qui serait obligatoire et générale ». Mais il laisse la porte ouverte à la proposition écologique, sous conditions, en expliquant que « la situation n'est pas la même dans le monde de la musique, celui du cinéma ou celui du livre. Une approche sectorielle, avec des licences précises qui définiraient clairement ce qui est autorisé et le modèle de rémunération, pourrait être intéressante ».
Il est ferme sur deux choses, d’abord qu’il faut obliger les FAI à bloquer les « sites qui gagnent de l'argent grâce au téléchargement pirate », mais que dans le même temps il ne faut pas « qualifier de "pirates" tous les internautes qui font des échanges de fichiers ». Rappelons qu’en France la loi Création et Internet prévoit des « expérimentations » de filtrage, et essaie maintenant de le généraliser dans la LOPPSI pour les sites pédopornographiques.
Sans surprise, les ayants droit sont pour une riposte graduée
Au final, Frédéric Young avoue quand même la préférence de la SACD-SCAM : « La proposition de M. Monfils, qui prévoit une réponse graduée, nous semble intéressante, notamment parce qu'elle a un angle d'approche très ouvert : elle évoque les échanges de fichiers entre personnes, mais aussi la situation des hébergeurs comme YouTube, ou celle des sites pirates commerciaux. Elle prévoit aussi une "zone de licence" pour certains usages ».