Durango
Six-Roses Jack
C'est tout à fait vrai, même je ne suis pas certain que la comparaison soit très juste: Il n'y a même pas un an d'écart entre la Doom 1 et Doom 2. Si on en croit Romero (même si il raconte parfois beaucoup de merde), ils avaient besoin de pognons et de capitaliser sur la popularité générée par le premier volet, parce que beaucoup de gens se contentait de la version gratuite du premier épisode. Doom 2 sort donc 11 mois à peine après le premier. De l'autre côté, il y a un gap d'environ 6 ans entre Half-Life 1 et Half-Life 2, ce qui laisse beaucoup plus de temps de développement pour innover. (Final Doom, lui, n'est qu'un rassemblement de maps développée par des fans et racheté par id, donc pas étonnant de ne pas y voir d'évolution).On s'est un peu mal compris...Oui Doom apporte son lot de nouveauté, pas Doom2 ni Final Doom.
Je comprends. Cela dit, l'âge joue peut-être aussi. Sans doute qu'on était beaucoup trop jeune à la sortie de Doom que pour avoir vraiment perçu le phénomène. Plusieurs grosse boîte comme Microsoft, Intel ou Lotus ont du prendre des mesures "anti-doom" parce que les employés bouffaient leur réseau à grand coup de Deathmatch tellement c'était incroyable.Doom est incontestablement une évolution du FPS et de W3D, mais va savoir pourquoi, je trouve le gap moins marqué.
Nous on a vécu ça un peu à posteriori, donc on voit ça comme une évolution logique. Par contre en '98 on était bel et bien là pour prendre la claque Half-Life en direct dans la gueule
HS mais l'anectode est marrante: Quand id commence à bosser sur Doom, ils commence à mettre en scène plusieurs personnages jouables aux capacité différente, avec une histoire beaucoup plus scénarisées et plus de phases puzzle/reflexion. Carmack a fini par institer pour tout balancer à la poubelle parce que "ça ralentissait le rythme et que ça allait tuer la jouabilité et qu'une fois fini, tout le monde rangerait le jeu au placard". L'histoire (Half-Life, en l'occurence) lui aura prouvé qu'un FPS scénarisé peut AUSSI marquer les mémoires, même si je pense qu'il avait raison de penser que le rythme frénétique de Doom ferait sa popularité.