HDJ : petit monologue du soir.
Comme certains s'y attendaient ici... la plupart de mes projets annoncés sont tombés à l'eau....
Wait. Nawak.
Je disais, c'est cool, on enchaine les projets avec la société à une belle vitesse, de très belles perspectives, on a engagé et on engage à nouveau. On a fait notre chiffre de 2020, en 2021 en à peine... 2 semaines
j'avoue que je ne m'y attendais pas.
On reste cependant prudent, autant dans les invests que dans le reste (pour ça, je suis bien accompagné, car je ne gère pas la partie financière, enfin, pas dans les détails).
Par contre, j'ai aucune idée, ça doit être le confinement ou je ne sais pas, mais, je me sentais passionné par ce que je faisais, porté par quelque chose, etc et là depuis un moment, l'envie n'y est pas... mais vraiment pas. Je dirais presque que ça me rend malade.
Je ne sais pas si c'est dû au confinement ou aux nouvelles responsabilités, aux 156 000 inconnues qui s'annoncent devant, à l'ampleur des projets,... mais je suis anxieux à m'en rendre malade (physiquement).
Rien que le fait de me mettre devant mon bureau me stresse, je n'arrive pas à travailler correctement, c'est un vrai chemin de croix. Au contraire, sur place, avec les clients,... ça me plait bien et j'ai réussi à combler mes petits défauts qui m'emmerdaient.
Bref, ça me chipote autant que ça me questionne, d'autant que ça me rend... malade.
Enfin, on vient de recevoir un email d'un client (encore une fois en défaut de paiement -6 mois seulement
-, dont je parlais il y a un moment d'ailleurs, dixit celui qui se plaignait d'un jour de retard sur une livraison alors que lui ne sait pas tenir un délai de paiement, ni même (par politesse alors qu'on ne met ni pression, ni frais vu le contexte...) prévenir d'un retard de paiement alors qu'on continue à bosser sans être payé -je précise que vu le contexte, on lui avait laissé le choix de rompre le contrat-, bref).
Il y a 1 an, j'étais fier de bosser avec lui, c'était pénible, mais ça allait, puis c'est devenu de plus en plus pénible... le confinement est arrivé, pause de 3 mois avant de reprendre, et là, l'enfer.
Jamais eu un client aussi RELOU de ma life. Une organisation de merde en interne, changer d'avis comme de chemise,... bref, je tolère d'habitude, mais changer d'avis chaque session de travail, c'est impossible dans un process impliquant 7 établissements.
Bref, le mail du client qui stoppe la collaboration unilatéralement (idem, vaut mieux pas revenir en arrière pour lire ses échanges et mails, car le dernier message c'était un remerciement pour nos prestations malgré le covid, bref, il est incroyablement schizo). Et étrangement, je suis autant soulagé que frustré... Soulagé car c'était vraiment un travail de chien... Je faisais plus de planning/management de ses équipes que je ne faisais mon taf au final + tout son délire schizophrène de changer constamment. Mais en même temps, j'ai un gros pincement au coeur, comme une déception, un raté... alors même que j'estime avoir bien géré le taf malgré les conditions difficiles. Mais ça me blesse vraiment... Aucune idée si c'est financier ou autre, il a demandé un dernier rendez-vous, j'hésite à y aller... soit c'est pour faire un débrief de merde, il va garder son point de vue tronqué et braqué, alors que pour moi (et d'après mes 12 ans d'expérience en com') il se trompe lourdement, soit c'est pour expliquer face to face pourquoi il met fin à la collaboration et peut-être qu'il nous dira reprendre quand ça ira mieux (ce que je ne souhaite pas)... Bref, partagé là aussi.
Un peu plein le cul des chefs étoilés en Belgique à vrai dire, on dirait que ce pays a de petites ambitions, autant dans la tête que dans les muscles.
Pas grave, il me reste l'étranger... mais ça fait mal.