J'ai toujours été martyrisé/harcelé à l'école (primaire moins) mais secondaire et haute-école bien : lancé de brique, oui, de brique... sur le crâne (je pissais le sang de ouf), on m'a même planté un crayon dans la main (pas dans la paume, mais de l'autre côté, j'ai gardé une tâche de crayon pendant longtemps), cours de récré pour s'amuser, profiter ? Bof... Ils venaient à 10 pour m'insulter, me cracher dessus, me frapper,... et je me laissais faire. Pas genre une fois de temps en temps hein...chaque jour de chaque semaine, de chaque mois, d'une année scolaire et ça a duré 4 ans avec ce groupe là, puis un autre à pris la relève durant 2 années. J'ai doublé ma rétho (d'ailleurs, mes résultats scolaires ont plongé dès que tout ça a commencé et ça n'a jamais vraiment arrêté, comme l'a dit le prof à mon père... "c'est un gars intelligent, mais feignant, pas feignant comme un ignare, mais feignant comme quelqu'un qui cherche à fuir, on dirait qu'il fuit l'école comme la peste, à mon cours pourtant il participe activement et il a de très bons résultats" : à son cours je n'étais pas avec mes bourreaux et il était très communicatif, il ne brimait jamais les élèves, il était passionné et passionnant. Parce que là aussi, au niveau des profs, que ce soit en secondaire ou en haute école, on m'a pas mal fait morfler... entre les phrases blessantes, les commentaires déplacés, les brimades physiques à l'ancienne et les injures publiques, j'ai tout eu... heureusement sur la fin j'avais plus de "verve", ce qui m'a valu quelques aller-retour chez le directeur. Ensuite, quand j'ai recommencé ma retho, bizarrement, mes résultats étaient au top, pourtant j'en branlais pas une... bizarrement, mes bourreaux étaient parti en unif, haute-école and co
En dehors de l'école (temps de midi lorsqu'on pouvait sortir) même chose, coup de genoux dans le dos, coups de poings,... harcèlement, insultes,...
Les "potes" ? Même chose, c'était "insultes/taquineries" et ça allait loin, trop loin. Le pire étant qu'on est resté durant 12 ans ensemble pour certains. Fort heureusement, j'ai ouvert les yeux.
Autant vous dire que j'ai eu de grands moments de solitudes, que je suis le plus souvent "renfermé" sur moi-même lorsque ça ne va pas et que j'ai des tocs liés à tout ça.
Mes parents ont rarement bougé car souvent occupés, je réglais mes problèmes moi-même... en gros, soit j'attendais que ça passe, soit j'avais mon coup de sang et ils se retrouvaient soulevé du sol et leurs lunettes écrasés au sol (devinez qui était puni ?).
Bref, tout ça pour dire...évitez de faire de vos enfants des connards et surtout, s'ils vous parlent de quelque chose, apprenez à creuser et s'il advient qu'il y a réellement quelque chose, à ne pas laisser faire, quitte à le changer d'école, oui oui... la douleur du changement sera, je pense, bien moins douloureuse que le harcèlement
Bon après, ça va, je m'en suis sorti hein...
Mais je pense que j'aurai été bien différent sans "tout ça" et j'aurai apprécié qu'on m'aide à un moment où un autre.
PS : j'faisais du judo and co, mais ça n'ma pas spécialement servi...