"du sang collé aux poteaux"
Alors que les échéances se rapprochent et que la tension se trouve à son paroxysme, en cette fin de saison aussi rare qu’indécise, les déclarations des différents camps, teintés d’une ranc½ur parfois tenace, parfois de circonstance, se multiplient pour alimenter une pression avec des méthodes bien peu glorieuses. La trop belle incertitude du sport et … l’évocation d’autant de frustrations personnelles vont faire de ces deux dernières journées un ring médiatique à la hauteur du classement final de notre foot à l’échelle mondiale !
Aussi virulent dans ses propos que quand il s’immisce dans les vestiaires pour voler le rôle de son entraîneur, Johan Vermeersch aurait déclaré à la Dernière Heure : « J'espère que ce sera un match dans lequel il y aura du sang collé aux poteaux ». Particulièrement vexé par l’ingratitude de ses ‘amis’ de la direction mauve sur un dossier de subsides, et surtout en froid profond avec son ancien employé, Herman Van Holsbeeck, pour des raisons appremment plus personnelles, le président du Brussels nous a habitué à ses sorties dans la presse d’un goût souvent douteux. Si le football n’a certes jamais été un milieu de gentlemen, il est des attitudes et des répliques qui frisent parfois le ridicule. Notre sport manque peut-être d’entrepreneurs, au sens noble du terme, mais a-t-il réellement besoin de dirigeants aussi « sanguinement » fougueux ? L’image du bouillant bruxellois, omniprésente, ne doit évidemment pas faire oublier le travail de fond qu’il réalise pour son club et sa politique globalement positive. Et, relativisons tout de même, ses critiques sont souvent frontales, au contraire d’autres …
Le Racing de Genk voit aussi sa fin de saison approcher avec autant de satisfaction que de frustration, apparemment. Mathématiquement en qualification de la prestigieuse Champions League, le club limbourgeois, pris en mains par un coach qui n’a connu le limogeage qu’à Anderlecht, y va également de ses interventions qu’on nommera juste malheureuses. Mais n’est-ce pas ici bien plus calculé ? Toujours dans la DH, Broos et son directeur technique Willy Reynders auraient ainsi sous-entendu que le score roularien d’il y a quinze jours souffrait de la négociation des prêts de joueurs entre les clubs : « C'est effectivement malheureux : on ne peut pas utiliser d'autre terme, sinon on parlerait de corruption ». Il faut probablement croire que Mons va aussi rentrer dans la danse des discussions avec Roulers, dans ce cas … ?!
Guerre psychologique ou manière de rejeter la pression, choisissez votre camp. L’influence de telles interventions est-elle aussi nulle que Vercauteren ou sa direction veulent le laisser penser ? On se souvient des déclarations de Preud’Homme avant le match retour de la coupe qui avait « craint le vent » en bord de terril, influençant, selon les battus en tout cas, l’homme en noir … Comme se plaisait à la dire Roger Vanden Stock, le poids des mots n’est pas aussi pesant dans la bouche de certains que dans d’autres, et on ne lui aurait probablement pas pardonné ces sorties intempestives. Selon que l’on soit riche ou ‘misérables’, l’attitude est bien différente, mais les moyens aussi, il faut en convenir.
Choisissons donc notre camp : cela fait-il partie du folklore ? Ou provoque-t-il de la nervosité collective aux abords des stades dans la masse la plus influençable des supporters ? Cela sert-il une cause, noble ou pas ? Début de réponse ce soir.
foogoal.net
Vermeersh est une vrai merde avec ses déclarations pseudo sulfureuse qui cherche la merde à Anderlecht par frustration et par cupidité, triste bonhomme, pareil pour les déclaration de broos, du coté d'Anderlecht personne ne s'étale dans le journal pour dire "le match contre lokeren était truqué et celui de mouscron n'en parlons même pas l'arbitre roule surement en ford....
Ce soir je mettrai un point d'honneur à chanter "Vermeersch buiten" ça ça lui va loin histoire de voir sa tête de taureau ruminer tout le match :-D