En marge des discussions communautaires actuelles, Brigitte Grouwels (CD&V) souhaite savoir si la province du Brabant wallon accepterait d'instaurer un bilinguisme généralisé. La secrétaire d'Etat bruxelloise a annoncé lundi avoir adressé une lettre aux bourgmestres des communes de cette jeune province pour tenter d'avoir une réponse à cette question.
Pour Brigitte Grouwels, il s'agit d'y voir plus clair au sujet l'option d'étendre le statut bilingue de Bruxelles aux Brabants wallon et flamand. "Dans le cadre des discussions institutionnelles actuelles, il importe de connaître les points de vue des différents partenaires", a-t-elle affirmé, dans un communiqué. D'après elle, cette piste du bilinguisme étendu est de plus en plus souvent évoquée dans le cadre des discussions sur la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, Selon le porte-parole de la secrétaire d'Etat CD&V, interrogé lundi après-midi, cette démarche a été entreprise "sans a priori, si ce n'est celui de ne pas toucher aux limites de la Région bruxelloise et à la frontière linguistique". Dans sa missive, la secrétaire d'Etat a ajouté qu'elle avait demandé aux bourgmestres si "les autorités concernées" pouvaient adhérer au principe de l'égalité de droits entre flamands du Brabant wallon et francophones du Brabant flamand. Elle a rappelé qu'en 1962, les six communes du Brabant flamand s'étaient vu imposer des facilités. D'après elle, trois communes du Brabant wallon avaient été retenues pour bénéficier du même statut dans le projet de loi initial de l'époque. Elles ont catégoriquement refusé. Il importe aujourd'hui de savoir si les esprits ont évolué, a enfin dit la secrétaire d'Etat. (CLA)