On sent l'étudiant en chimie. Joli développement
En biologie
. Ce qui est, à mon sens, d'avantage pertinent encore (vu que j'intègre le rôle de la chimie au niveau de l'organisme et qu'en outre, j'ai quelques notions sur les OGMs).
En soi, si je ne m'abuse, créer un organisme génétiquement modifié revient à introduire (ou enlever, c'est selon) un gène (par exemple, résistances au herbicide, ou un gène qui améliore la croissance en inhibant des inhibiteurs de croissance, renforcant l'expression de gènes impliqué dans l'augmentation de la croissance, etc...). Ce gène est en général mis sous la "tutelle" d'un promoteur de transcription (sorte de contrôle qui va autoriser ou non l'expression du gène et donc, son phénotype associé), qui peut être "fort" (càd que son expression sera autorisé non stop et en grande quantité, ce qui peut être utile pour générer de l'insuline à partir de bactérie ou de plante) ou "normal/natif" (qui dépendra des conditions, favorables ou non, pour s'exprimer).
En soi, en
théorie, il n'y a aucune autre incidence. En théorie car exprimer une protéine via un gène ajouté pourrait (mais peu probable) activer l'expression d'autre gène au sein de la plante, ce qui changerait le phénotype. Mais ça, ca se voit très rapidement et la souche est abandonnée. Et encore, ça pourrait bêtement générée une protéine inutile, inoffensive ou même bénéfique, mais à nouveau, très très peu probable (car évolutivement parlant, la plante n'a aucun intérêt à générer l'expression d'un gène au contact d'une protéine qui lui est parfaitement inconnue).
Bref, les dangers sont, en théorie, très minime. Le seul dangers que l'ont peu considérer, c'est l'instabilité de la plante elle même, pas de celui qui la consomme. OGM ne veut pas dire "organisme dans lequel on a inséré un truc radioactif qui modifie le génome et qui pourrait potentiellement se libérer dans le corps humain lol".
Avec tout les contrôles qu'il y a (analyse de la stabilité des lignées sur plusieurs générations, dosage de la protéine d'intérêt et analyse de la composition comparativement à des souches sauvages), il est pratiquement impossible de se retrouver avec une plante comportant un élément nocifs pour l'homme (en tout cas, y a largement moins de chance que bouffer une plante infectée par une bactérie/virus, ou un morceau de viande comportant une souche mortelle d'E.coli).
Après, y a "l'inconnu". Théoriquement, rien ne montre le danger des OGM, et c'est la même chose pour la pratique: 10 ans d'études sur l'éventuelle nocivité (600 rapports dont près de 200 issus d'organismes indépendants) ne montrent aucun signe de danger potentiel.
Les ogm sont largement utilisé en recherche d'ailleurs, pour invalider (ou surexprimer) des gènes et évaluer leur conséquence. Les lignées, hormis pour leur caractères différencié, montre des caractéristique semblables au lignée sauvage.
Pour résumer, c'est comme si vous faisiez un code pour un programme. Le programme basique fonctionne mais vous voulez ajouter une fonction. Si vous ajoutez la ligne de code (correcte) correspondante au bon endroit, et que les instruction préalable sont en accord avec votre ligne, votre programme fonctionnera. Et l'utiliser ne va pas "donner un putain de gros cancer à votre PC".
Après, on est pas sur à 100% qu'il ne se passera rien, mais de quoi sommes nous réellement sur? Le risque des OGM n'est pas plus élevé que les antibio lors de leur première utilisation, des premiers antibio synthétique, du premier vaccin ou encore du premier transfert sanguin (je dirai même qu'à l'époque, toute ces pratique sur papier présentaient bien plus de risques).
Alors oui, tout ce ramdam autours de ça, please. Lisez autre chose que Greenpeace.org ou "unpetitgestepourmaplanete.fr" qui titre des article à grand coup de "une femme de 96 ans, fumeuse, droguée et ayant le SIDA est MORTE en mangeant un radis OGM, que fais l'europe?!!1!1!!1)