Avis aux amateurs de films gore en tout genre (et qui sont légèrement dérangés du cerveau...HOUHAHAHAAAAA), qui croyaient avoir vu le sommet de l'horreur avec Saw...
Saviez-vous qu'il existe certains films qui s'avèrent être bien plus insupportables au regard ou insoutenables au point de ne pas pouvoir les visionner jusqu'au bout, et qui relègueraient Saw et consorts au rang de films à l'eau de rose ?
Je vous en cite ici quelques uns, que vous regarderez (peut-être), à vos risques et périls (si vous réussissez à vous les procurer, car ils sont souvent censurés ou interdits dans la majorité des pays), ils sont extrêmement violents (voire un peu trop, limite snuff-movie), et ne sont pas à mettre entre toutes les mains (ici les âmes sensibles et même ceux qui le sont un peu moins devraient vraiment s'abstenir) :
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-DAS KOMABRUTALE DUELL : réalisé en 1999 par l'allemand Fipper Heiko (dont il est également producteur, acteur, cameraman, et responsable des effets spéciaux), est considéré comme l’un des films les plus gores jamais réalisés, car il enchaine les séquences sanglantes sans aucun temps mort.
Hélas, le scérario reste ici très minimaliste et assez pauvre (l'histoire d'une vengeance, tirée par les cheveux).
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-SNUFF 102 : réalisé en 2007 par l'argentin Mariano Peralta, qui créa un immense scandale au Festival International de Cine de Mar del Plata, où la moitié des spectateurs furent victimes de malaises durant la séance de projection.
Il s'avère donc à l'heure actuelle, comme un des films des plus choquant et extrême, jamais réalisé, et considéré par certains comme étant quasiment in-regardable.
Il fut strictement interdit dans de nombreux pays, dont la France (et la Belgique ?), mais autorisé en Russie, où il est (heureusement) interdit au mineurs.
C'est l'histoire d'une bande de psychopathes qui violent, torturent et assassinent atrocement toutes les femmes qui croisent leurs chemins...
http://video.google.com/videosearch...sult_group&ct=title&resnum=4&ved=0CBYQqwQwAw#
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-AUGUST UNDERGROUND : réalisé en 2001 par Fred Vogel, s'avère également particulièrement malsain et immoral, car regarder ce film jusqu'au bout reste très éprouvant.
Le spectateur est révulsé par des scènes de tortures et d'humiliations particulièrement réalistes et ignobles.
Imaginez que vous trouviez une cassette VHS dans la rue, (curieux cela me rappelle blair Witch)..., vous la ramenez chez vous et la visionnez.
Ce qui commençait par deux hommes qui s'amusent avec une caméra, se transforme très vite en des scènes de tortures ignobles, de meurtres sanglants et de viols insoutenables... ce film décrit un portrait ultra-réaliste de la vie des serial-killers...au point de se demander si ils ne le sont pas réellement.
Il existe aussi deux suites s'intitulant AUGUST UNDERGROUND MORDUM et AUGUST UNDERGROUND PENANCE, qui en font une Trilogie.
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-ZELENIY SLONIK (Green Elephant) : réalisé en 1999 par la russe Svetlana Baskova dont c'est le deuxième film (ou plutôt essai).
Elle est une artiste professionnelle qui a entièrement réalisé ce projet à l'aide d'un simple caméscope numérique, de quelques-uns de ses amis (également artistes), et d'un budget de seulement 200 €...
Son film n'eut droit qu'à une seule projection, au Festival de Rotterdam en 1999, où l'extrême violence et la cruauté des images, choqua de nombreux spectateurs qui partirent soit en pleurant, soit en criant ou en vomissant carrément.
Le scandale fut tel que Baskova fut bannie de son pays, et son film reçut une interdiction de projection dans le monde entier.
Son "œuvre" remporta pourtant un petit succès auprès des amateurs de ce genre provoquant, sur le net.
Ce film comprend des scènes très explicites de coprophilie, de scatophilie, de viol homosexuel, de nécrophilie et de meurtre.
L'ultra-réalisme de la scène, où l'un des officiers mange ses propres excréments, -l'une des plus ignobles de l'histoire du cinéma-, fait sans doute référence à Salô (ou Les 120 journées de Sodome) de Pier-Paolo Pasolini.
Les costumes des personnages ainsi que les murs du décor, sont en grande partie verts.
Lors de la scène finale, l'officier coprophile souffle dans l'œsophage arraché de son bourreau et arrive, de cette manière à reproduire le barrissement d'un éléphant, d'où le titre The Green Elephant, littéralement "l'éléphant vert".
Vous trouverez quelques trailers ou extraits sur Youtube et autres, mais je préfère ne pas les insérer ici, car ils sont vraiment limite trop malsains et dégradants, à vous de les rechercher à vos risques et périls, si vous tenez absolument à les voir, ou que vous êtes simplement curieux...
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-Il y a aussi les sept films de la série japonaise
GUINEA PIG, qui sont considérés selon la légende populaire, comme étant des vrais snuff-movies tournés dans les années 80 :
-The Devil's Experiment.
-Flower of Flesh and Blood.
-He Never Dies.
-Mermaid in a Manhole.
-Android of Notre Dame.
-Devil Woman Doctor.
-Slaughter Special.
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Vous vouliez de l'horreur à l'état brut ? Et bien en voici du bien dégueulasse, et sans limites...au point de se demander où s'arrête l'art (si l'on considère ces œuvres comme telles), et jusqu'où peut aller l'artiste (peut-être immoral, mais toujours sain d'esprit), dans sa façon de voir et de montrer les choses ?
PS : Pas besoin de rechercher de tels films pour avoir la nausée, car pour moi une des scènes des plus dure et des plus insoutenable que j'ai pu voir dans un film, reste celle du long-métrage de Gaspar Noé "Irréversible", où Monica Bellucci se fait violer et tabasser à mort (de façon ultra-réaliste) par un inconnu, pendant plus de neuf minutes, dans un passage souterrain...à tel point que je me suis demandé, comment Vincent Cassel a pu laisser sa propre épouse (et quelle épouse !), tourner une telle scène ?