Actualité politique

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NeoGeek

Elite
Evidemment, mais ça ne doit pas être l'exception qui défonce la règle.

Le chômage est un droit évident et indispensable pour aider une personne qui est victime d'un coup du sort, mais il n'est pas un droit à vie.
Mais limite je m'en branle de ça, pcq je suis plutôt favorable à une allocation universelle.

Là on parle de "détails" c'est plus la vision qui m'intéresse, est-ce qu'on cherche à avoir une société d'assistés ou de personnes entreprenantes, c'est juste ça la différence au final.

Et on peut vouloir être entreprenant tout en étant sensible à la solidarité en cas de coup dur. J'dis ça histoire de directement désamorcer l'argument du "oui mais la solidarité".

Et j'trouve ça choquant qu'un indép qui bosse ait une pension plus faible qu'un chômeur oui. Pcq des coti sociales, j'en paie et plutôt bcp (~10k par an + 17k ~ de précompte)
Mais le chômage (actuellement) ce n'est pas un droit à vie , tu as évidemment obligation de recherche active d'emploi, d'envoyer des CV , de suivre des formations au risque de subir des sanctions et l'exclusion, ce que propose GLB pour polémiquer c'est déjà la règle en principie.

Mais quand la personne ne trouve pas de boulot, que personne ne veut l'embaucher (sans doute pour des raisons plutôt légitime pcq manque de qualification ou d'expérience etc.), ben elle maintient son droit au chômage et c'est normal donc ça n'a rien à avoir avec "une société d'assistés ou de personnes entreprenantes" dans la réalité même si c'est une vue de l'esprit commode.
Y a des milliers de chômeurs qui auront postulé a bien plus de d'offres d'emploi et fait d'entretien que toi et moi sur toute une vie, juste ils seront pas pris c'est tout...

Enfin je dis jamais pris mais en général c'est plutôt une période ponctué de contrat court d'emploi aidée mais chaque fois de retour au chômage à la fin sans retrouver emploi durable avant plusieurs années.
 
1er
OP
Suntheran

Suntheran

Fléau des Hordes Mongoles
Mais le chômage (actuellement) ce n'est pas un droit à vie , tu as évidemment obligation de recherche active d'emploi, d'envoyer des CV , de suivre des formations au risque de subir des sanctions et l'exclusion, ce que propose GLB pour polémiquer c'est déjà la règle.

Mais quand la personne ne trouve pas de boulot, que personne ne veut l'embaucher (sans doute pour des raisons plutôt légitime pcq manque de qualification ou d'expérience etc.), ben elle maintient son droit au chômage et c'est normal donc ça n'a rien à avoir avec "une société d'assistés ou de personnes entreprenantes" dans la réalité même si c'est une vue de l'esprit commode.
Y a des milliers de chômeurs qui auront postulé a bien plus de d'offres d'emploi et d'entretien que toi et moi sur toute une vie, juste ils seront pas pris c'est tout...
Entre la théorie et la réalité il y a de la marge.
Un pote à moi qui a été au chomage pendant 6 mois m'a clairement dit qu'il pipeautait les entretiens pour montrer sa recherche active d'emploi, et qu'il a profité de ses indemnités pour partir avec sa copine de l'époque à Cuba.

Si ce que propose GLB est déjà la règle, elle n'est pas correctement appliquée.
 

useless #

¯\_(ツ)_/¯
Georges-Louis Bouchez: «Exclure les chômeurs de longue durée qui refusent un métier en pénurie»
Le président du MR définit ses cinq priorités pour la réforme du marché du travail. Un droit à la reconversion, une flexibilité durant la journée de travail, mais aussi des sanctions contre les sans-emploi qui refusent de se former à un métier en pénurie.
ENTRETIEN
De grosses réformes sont sur la table de la Vivaldi en cette rentrée politique. Les pensions, le marché du travail, la sortie du nucléaire… Le président du MR est sur la balle, bien décidé à défendre sa vision libérale de l’emploi, de la retraite ou de l’énergie. Et il vient, lui aussi, avec son plan « travail », du moins cinq priorités en la matière, depuis la problématique des métiers en pénurie jusqu’à la flexibilité, en passant par ce qu’il appelle « la démocratie en entreprise ». Voici la rentrée en mode socio-économique de Georges-Louis Bouchez. De quoi alimenter le débat au sein du gouvernement De Croo…
D’emblée, il fait le lien avec l’actualité du jour : la réforme des pensions (avec sa réaction à la note de la ministre Lalieux). Car, argumente-t-il, « l’emploi a un impact sur les pensions : le type de carrière que vous menez, les possibilités d’aménager vie privée et vie professionnelle, la pénibilité du travail, tout cela a un impact sur la pension, sur le nombre d’années travaillées ou non. Le PS essaie de corriger, via la pension, des faiblesses du marché du travail, mais attaquons-nous plutôt aux éléments qui pénalisent différentes catégories de la population sur le marché du travail. »
Mais vous pointez aussi un élément qu’on n’avait plus guère entendu depuis le covid : la contrainte budgétaire ?
Aujourd’hui, la situation budgétaire inquiète, quoi qu’on en dise. Il faut distinguer deux choses : la dette et le déficit. Le danger réside dans notre incapacité à réduire le déficit structurel. Car, là, on va commencer à être dans l’œil du cyclone, avec des risques de baisse de notre cotation, et donc une augmentation de nos taux d’intérêt. On peut vivre avec un certain volume de dette mais pas avec un déficit trop important.

Donc plutôt qu’investir massivement, vous dites qu’il faut revenir à une réduction du déficit ?
Oui.


Dès cette année ?
Le plus rapidement possible ! Pourquoi dépenser pour le plaisir ? Paul Magnette nous explique que le gouvernement doit investir. Pourquoi ? Je veux bien faire des investissements mais il faut des investissements productifs et dans des secteurs stratégiques. On nous dit qu’il faut investir pour créer de l’emploi et remettre l’économie à niveau mais, selon le rapport de la Banque nationale, on va revenir au niveau économique d’avant-crise en un ou deux ans. Tous les paramètres économiques nous montrent que les investissements reprennent et que finalement l’économie n’a pas besoin qu’on continue à injecter des moyens. Je ne suis pas dans cette logique socialiste qui consiste à dépenser parce que l’économie en aurait besoin. Le plan de relance de Thomas Dermine va créer 4.000 emplois ; pour 5 milliards ? Cependant, ce que je vise principalement, c’est le déficit structurel, à savoir les dépenses annuelles de l’Etat.


Il faut encore dégraisser l’Etat ?
Il y a encore beaucoup de doublons et d’inefficacité au niveau de l’Etat.

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Au-delà du budgétaire, quelles sont vos priorités pour la réforme du marché de l’emploi ?
Selon nous, il y a cinq éléments fondamentaux. Le premier, c’est la question des métiers en pénurie. Il y a 125 métiers en pénurie en Wallonie mais plus de 200.000 chômeurs. Il faut promouvoir beaucoup plus la formation en alternance et permettre à des entreprises de participer à des formations. Si le Forem se sent à ce point dépourvu, on pourrait octroyer une partie du budget de la formation du Forem directement aux entreprises à qui on fixerait des obligations de résultat. Il faut aussi travailler sur la sanction envers les personnes qui refusent une formation ou un métier en pénurie. Un chômeur de longue durée (plus de deux ans) qui refuserait deux formations et/ou deux emplois dans un métier en pénurie doit pouvoir être directement sanctionné. Sanction mais aussi motivation, avec une prime à ceux qui se mettent à l’emploi, comme le propose Willy Borsus.


LIRE AUSSIMétiers en pénurie: voici les voies royales pour l’emploi à
Bruxelles
Quelle sanction ?

Une exclusion du chômage, avec une activation qui peut continuer à se faire au niveau du CPAS. Et avec des sanctions également sur le RIS (revenu d’intégration sociale, NDLR) en cas de maintien de situation non active ou de refus de rentrer dans cette logique des métiers en pénurie.


Quelle que soit la différence entre la formation de départ et le métier proposé ?

Le Forem doit jouer son rôle en proposant une formation intéressante pour la personne. Mais quand vous avez 125 métiers en pénurie, il y a moyen de trouver son compte. Maçon, métiers de l’horeca, chauffagiste, électricien, serrurier… Est-ce mieux de tomber dans un chômage de longue durée que de se former à un emploi qui n’était peut-être pas l’emploi d’origine ou de rêve ? Travailler, ce n’est pas une sanction. L’Etat a besoin de ces demandeurs d’emploi parce que si on ne remplit pas ces 125 métiers en pénurie, on a des difficultés sur le plan budgétaire, dans la capacité de développement de nos entreprises, dans la réponse aux défis environnementaux ou technologiques. Oui, il va falloir se faire un peu violence dans certains cas. L’Etat ne peut plus vous venir en aide si vous ne lui venez pas en aide.

LIRE AUSSIPensions: la réforme tant attendue

Cela vaudrait pour tous les âges, même les chômeurs de plus de 50 ou 55 ans ?

On doit avoir une acuité plus grande sur les plus jeunes pour éviter la reproduction sociale et les carrières de chômage.

Venons-en à votre deuxième proposition.
C’est l’idée de créer plus de démocratie au sein de l’entreprise. Quand l’entreprise veut procéder à certains changements, on voudrait offrir une fenêtre de négociations avec les syndicats et, au terme de cette fenêtre, s’il n’y a pas d’accord, il y aurait la possibilité pour l’entreprise de lancer un référendum en son sein. C’est une manière de s’adresser directement aux travailleurs et de créer beaucoup plus de cohésion en rentrant dans une logique de démocratie participative.


C’est surtout une manière de contourner les syndicats…

Non, c’est une logique qui permettrait aux travailleurs de se sentir beaucoup plus concernés et de s’exprimer de manière plus directe. Notre troisième proposition, c’est ce qu’on appelle un droit à la reconversion. Après 10 ans de carrière, on voudrait que le travailleur ait l’opportunité de démissionner. Pour une période de 18 mois pendant laquelle il serait possible de percevoir des allocations de chômage limitées. Pour souffler, pour éviter le burn-out, pour trouver un autre emploi, créer le sien, se former. C’est le droit, à un moment donné, de retrouver de la liberté dans votre carrière, de ne pas être enfermé dans le tunnel.

N’y a-t-il pas un paradoxe : d’un côté, vous offrez à un travailleur la liberté de choix, de l’autre vous le sanctionnez s’il refuse un métier en pénurie ?
Ce n’est pas antinomique. Celui qui a travaillé et cotisé pendant dix ans doit pouvoir être récompensé par la possibilité de changer. Dans le premier point, l’Etat vous vient en aide, et donc vous devez être en capacité de répondre à l’aide qui vous a été faite. Il y a un équilibre entre les deux propositions : d’un côté, renforcement de sanctions face à des situations que l’on estime abusives ; de l’autre côté, donner de l’air à ceux qui font des efforts. C’est un principe de justice et d’équilibre entre les droits et les devoirs.


Vous remettez aussi l’accent sur la fraude sociale.

C’est notre quatrième point. Durant la crise covid, on s’est retrouvé avec toute une série de personnes qui ne bénéficiaient d’aucune aide parce qu’elles avaient des activités non déclarées. Quand on est face à plusieurs refus d’emploi ou de formation, il faut des contrôles accrus sur le patrimoine, le niveau de vie, la résidence… pour mener une action réelle contre la fraude sociale. Enfin, nous souhaitons une meilleure conciliation entre vie privée et vie professionnelle en permettant un temps de travail réparti différemment sur la journée : pouvoir calculer son travail journalier, non plus sur 10 ou 12 heures mais sur l’ensemble de la journée, de manière à pouvoir faire un break pour aller chercher les enfants à l’école, par exemple ou pour un rendez-vous médical, et reprendre le travail plus tard, quand cela arrange, par exemple à 21 ou 22 heures. On propose de le tester lors d’une phase pilote dans la fonction publique.
 

useless #

¯\_(ツ)_/¯
Mais le chômage (actuellement) ce n'est pas un droit à vie , tu as évidemment obligation de recherche active d'emploi, d'envoyer des CV , de suivre des formations au risque de subir des sanctions et l'exclusion, ce que propose GLB pour polémiquer c'est déjà la règle.

Mais quand la personne ne trouve pas de boulot, que personne ne veut l'embaucher (sans doute pour des raisons plutôt légitime pcq manque de qualification ou d'expérience etc.), ben elle maintient son droit au chômage et c'est normal donc ça n'a rien à avoir avec "une société d'assistés ou de personnes entreprenantes" dans la réalité même si c'est une vue de l'esprit commode.
Y a des milliers de chômeurs qui auront postulé a bien plus de d'offres d'emploi et d'entretien que toi et moi sur toute une vie, juste ils seront pas pris c'est tout...
Non tu as tout à fait raison, c'est un vieux combat des gens de droite qui pensent que les chômeurs sont des assistés qui ne foutent rien. Le problème il est bien en amont, des gens sous diplômés dans un marché de l'emploi où le diplôme est extrêmement important. Des problèmes de santé chronique, burn out, etc. Sans compter le contexte social et sociétale. Après c'est pour flatter l'électeur. Le problème se répercutera ailleurs, et c'est pas cette décision qui changera quoi que ce soit en profondeur.
 

NeoGeek

Elite
Entre la théorie et la réalité il y a de la marge.
Un pote à moi qui a été au chomage pendant 6 mois m'a clairement dit qu'il pipeautait les entretiens pour montrer sa recherche active d'emploi, et qu'il a profité de ses indemnités pour partir avec sa copine de l'époque à Cuba.

Si ce que propose GLB est déjà la règle, elle n'est pas correctement appliquée.
Oui y a sans doute de la marge mais on visait les chômeurs de longue durée où le focus est autre aussi.
 
1er
OP
Suntheran

Suntheran

Fléau des Hordes Mongoles
Georges-Louis Bouchez: «Exclure les chômeurs de longue durée qui refusent un métier en pénurie»
Le président du MR définit ses cinq priorités pour la réforme du marché du travail. Un droit à la reconversion, une flexibilité durant la journée de travail, mais aussi des sanctions contre les sans-emploi qui refusent de se former à un métier en pénurie.
ENTRETIEN
De grosses réformes sont sur la table de la Vivaldi en cette rentrée politique. Les pensions, le marché du travail, la sortie du nucléaire… Le président du MR est sur la balle, bien décidé à défendre sa vision libérale de l’emploi, de la retraite ou de l’énergie. Et il vient, lui aussi, avec son plan « travail », du moins cinq priorités en la matière, depuis la problématique des métiers en pénurie jusqu’à la flexibilité, en passant par ce qu’il appelle « la démocratie en entreprise ». Voici la rentrée en mode socio-économique de Georges-Louis Bouchez. De quoi alimenter le débat au sein du gouvernement De Croo…
D’emblée, il fait le lien avec l’actualité du jour : la réforme des pensions (avec sa réaction à la note de la ministre Lalieux). Car, argumente-t-il, « l’emploi a un impact sur les pensions : le type de carrière que vous menez, les possibilités d’aménager vie privée et vie professionnelle, la pénibilité du travail, tout cela a un impact sur la pension, sur le nombre d’années travaillées ou non. Le PS essaie de corriger, via la pension, des faiblesses du marché du travail, mais attaquons-nous plutôt aux éléments qui pénalisent différentes catégories de la population sur le marché du travail. »
Mais vous pointez aussi un élément qu’on n’avait plus guère entendu depuis le covid : la contrainte budgétaire ?
Aujourd’hui, la situation budgétaire inquiète, quoi qu’on en dise. Il faut distinguer deux choses : la dette et le déficit. Le danger réside dans notre incapacité à réduire le déficit structurel. Car, là, on va commencer à être dans l’œil du cyclone, avec des risques de baisse de notre cotation, et donc une augmentation de nos taux d’intérêt. On peut vivre avec un certain volume de dette mais pas avec un déficit trop important.

Donc plutôt qu’investir massivement, vous dites qu’il faut revenir à une réduction du déficit ?
Oui.


Dès cette année ?
Le plus rapidement possible ! Pourquoi dépenser pour le plaisir ? Paul Magnette nous explique que le gouvernement doit investir. Pourquoi ? Je veux bien faire des investissements mais il faut des investissements productifs et dans des secteurs stratégiques. On nous dit qu’il faut investir pour créer de l’emploi et remettre l’économie à niveau mais, selon le rapport de la Banque nationale, on va revenir au niveau économique d’avant-crise en un ou deux ans. Tous les paramètres économiques nous montrent que les investissements reprennent et que finalement l’économie n’a pas besoin qu’on continue à injecter des moyens. Je ne suis pas dans cette logique socialiste qui consiste à dépenser parce que l’économie en aurait besoin. Le plan de relance de Thomas Dermine va créer 4.000 emplois ; pour 5 milliards ? Cependant, ce que je vise principalement, c’est le déficit structurel, à savoir les dépenses annuelles de l’Etat.


Il faut encore dégraisser l’Etat ?
Il y a encore beaucoup de doublons et d’inefficacité au niveau de l’Etat.

✉ NEWSLETTER : repensons notre quotidien
Découvrez des initiatives qui peuvent changer votre quotidien !
Au-delà du budgétaire, quelles sont vos priorités pour la réforme du marché de l’emploi ?
Selon nous, il y a cinq éléments fondamentaux. Le premier, c’est la question des métiers en pénurie. Il y a 125 métiers en pénurie en Wallonie mais plus de 200.000 chômeurs. Il faut promouvoir beaucoup plus la formation en alternance et permettre à des entreprises de participer à des formations. Si le Forem se sent à ce point dépourvu, on pourrait octroyer une partie du budget de la formation du Forem directement aux entreprises à qui on fixerait des obligations de résultat. Il faut aussi travailler sur la sanction envers les personnes qui refusent une formation ou un métier en pénurie. Un chômeur de longue durée (plus de deux ans) qui refuserait deux formations et/ou deux emplois dans un métier en pénurie doit pouvoir être directement sanctionné. Sanction mais aussi motivation, avec une prime à ceux qui se mettent à l’emploi, comme le propose Willy Borsus.


LIRE AUSSIMétiers en pénurie: voici les voies royales pour l’emploi à
Bruxelles
Quelle sanction ?

Une exclusion du chômage, avec une activation qui peut continuer à se faire au niveau du CPAS. Et avec des sanctions également sur le RIS (revenu d’intégration sociale, NDLR) en cas de maintien de situation non active ou de refus de rentrer dans cette logique des métiers en pénurie.


Quelle que soit la différence entre la formation de départ et le métier proposé ?

Le Forem doit jouer son rôle en proposant une formation intéressante pour la personne. Mais quand vous avez 125 métiers en pénurie, il y a moyen de trouver son compte. Maçon, métiers de l’horeca, chauffagiste, électricien, serrurier… Est-ce mieux de tomber dans un chômage de longue durée que de se former à un emploi qui n’était peut-être pas l’emploi d’origine ou de rêve ? Travailler, ce n’est pas une sanction. L’Etat a besoin de ces demandeurs d’emploi parce que si on ne remplit pas ces 125 métiers en pénurie, on a des difficultés sur le plan budgétaire, dans la capacité de développement de nos entreprises, dans la réponse aux défis environnementaux ou technologiques. Oui, il va falloir se faire un peu violence dans certains cas. L’Etat ne peut plus vous venir en aide si vous ne lui venez pas en aide.

LIRE AUSSIPensions: la réforme tant attendue

Cela vaudrait pour tous les âges, même les chômeurs de plus de 50 ou 55 ans ?

On doit avoir une acuité plus grande sur les plus jeunes pour éviter la reproduction sociale et les carrières de chômage.

Venons-en à votre deuxième proposition.
C’est l’idée de créer plus de démocratie au sein de l’entreprise. Quand l’entreprise veut procéder à certains changements, on voudrait offrir une fenêtre de négociations avec les syndicats et, au terme de cette fenêtre, s’il n’y a pas d’accord, il y aurait la possibilité pour l’entreprise de lancer un référendum en son sein. C’est une manière de s’adresser directement aux travailleurs et de créer beaucoup plus de cohésion en rentrant dans une logique de démocratie participative.


C’est surtout une manière de contourner les syndicats…

Non, c’est une logique qui permettrait aux travailleurs de se sentir beaucoup plus concernés et de s’exprimer de manière plus directe. Notre troisième proposition, c’est ce qu’on appelle un droit à la reconversion. Après 10 ans de carrière, on voudrait que le travailleur ait l’opportunité de démissionner. Pour une période de 18 mois pendant laquelle il serait possible de percevoir des allocations de chômage limitées. Pour souffler, pour éviter le burn-out, pour trouver un autre emploi, créer le sien, se former. C’est le droit, à un moment donné, de retrouver de la liberté dans votre carrière, de ne pas être enfermé dans le tunnel.

N’y a-t-il pas un paradoxe : d’un côté, vous offrez à un travailleur la liberté de choix, de l’autre vous le sanctionnez s’il refuse un métier en pénurie ?
Ce n’est pas antinomique. Celui qui a travaillé et cotisé pendant dix ans doit pouvoir être récompensé par la possibilité de changer. Dans le premier point, l’Etat vous vient en aide, et donc vous devez être en capacité de répondre à l’aide qui vous a été faite. Il y a un équilibre entre les deux propositions : d’un côté, renforcement de sanctions face à des situations que l’on estime abusives ; de l’autre côté, donner de l’air à ceux qui font des efforts. C’est un principe de justice et d’équilibre entre les droits et les devoirs.


Vous remettez aussi l’accent sur la fraude sociale.

C’est notre quatrième point. Durant la crise covid, on s’est retrouvé avec toute une série de personnes qui ne bénéficiaient d’aucune aide parce qu’elles avaient des activités non déclarées. Quand on est face à plusieurs refus d’emploi ou de formation, il faut des contrôles accrus sur le patrimoine, le niveau de vie, la résidence… pour mener une action réelle contre la fraude sociale. Enfin, nous souhaitons une meilleure conciliation entre vie privée et vie professionnelle en permettant un temps de travail réparti différemment sur la journée : pouvoir calculer son travail journalier, non plus sur 10 ou 12 heures mais sur l’ensemble de la journée, de manière à pouvoir faire un break pour aller chercher les enfants à l’école, par exemple ou pour un rendez-vous médical, et reprendre le travail plus tard, quand cela arrange, par exemple à 21 ou 22 heures. On propose de le tester lors d’une phase pilote dans la fonction publique.
Merci bien
 

NeoGeek

Elite
Pour la pension des indépendants, le problème c'est que la base de calcul n'est pas la même.

Même si ils ont (toujours :)) l'impression de payer bcp de cotisations, ils cotisent à des taux fort inférieurs aux cotisations totales d'un salariées et par conséquent ils ont un coefficient réducteur de 0.66 pour leur pension.

Cela fait que forcément ils sont plus vite au minimum et on des pensions + basses pcq le reste ils sont censé l'épargner par eux-mêmes...

S'ils n'y arrivent pas c'est soit par manque de prévoyance soit par manque de revenu (ce qui est une raison de l'existence de la pension minimum) mais il n'y aucune raison de favoriser un indépendant par rapport à un ouvrier non-qualifié au même revenu par exemple.

Après tout être indépendant, c'est tenter de gagner plus mais c'est aussi prendre le risque de gagner moins et sans doute qu'avec les différences de fiscalités et de prestations sociales, certains se trompent sur leurs calculs (ou râlent beaucoup) mais c'est comme ça.
 

THiBOo

Elite
Pour la pension des indépendants, le problème c'est que la base de calcul n'est pas la même.

Même si ils ont (toujours :)) l'impression de payer bcp de cotisations, ils cotisent à des taux fort inférieurs aux cotisations totales d'un salariées et par conséquent ils ont un coefficient réducteur de 0.66 pour leur pension.

Cela fait que forcément ils sont plus vite au minimum et on des pensions + basses pcq le reste ils sont censé l'épargner par eux-mêmes...

S'ils n'y arrivent pas c'est soit par manque de prévoyance soit par manque de revenu (ce qui est une raison de l'existence de la pension minimum) mais il n'y aucune raison de favoriser un indépendant par rapport à un ouvrier non-qualifié au même revenu par exemple.

Après tout être indépendant, c'est tenter de gagner plus mais c'est aussi prendre le risque de gagner moins et sans doute qu'avec les différences de fiscalités et de prestations sociales, certains se trompent sur leurs calculs (ou râlent beaucoup) mais c'est comme ça.
Honnêtement ? M'en pète de la pension légale je sais qu'elle sera Rikiki et je cotise pr des pensions privées, mais qu'on vienne pas me la taxer derrière ! (Cf. Syndicat machin qui voulait le faire cf. Article posté hier)
 

THiBOo

Elite
THiBOo chômeur à vie c'est l'exception aussi hein.

De plus, contrairement à l'indépendant, il n'a pas les moyens de se faire une meilleure pension et de mettre de côté. Il n'y a pas de business à développer au chômage.

Tous les indépendants non plus, mais quelle est la question alors? On n'assiste pas assez ceux qui font le choix d'être indépendants mais qui sont mauvais dans leur business?
Ou la punition n'est pas assez sévère pour ceux qui ont un accident de parcours?
Honnêtement ? J'm'en pète. Qu'on les paie à vie à rien faire me va très bien.

Ce sont vraiment des détails ça on trouvera bien une manière de le faire mais qu'on me sorte juste pas les discours larmoyants et qu'on accepte d'appeler un chat un chat.

Non vraiment la politique ... Le seul sujet qui m'intéresse encore réellement c'est l'énergie.
Le reste faites ce que vous voulez mais ne taxez pas encore plus
 

Sig le Troll

Vî Troll
Honnêtement ? M'en pète de la pension légale je sais qu'elle sera Rikiki et je cotise pr des pensions privées, mais qu'on vienne pas me la taxer derrière ! (Cf. Syndicat machin qui voulait le faire cf. Article posté hier)
Ça a été applaudi des deux mains quand on est venu me niquer une partie de ma pension (sans augmentation de revenus derrière). Pourtant, j'ai fait le choix inverse, ne pas être indépendant et donc de gagner moins pendant ma vie professionnelle et avoir une pension plus élevée après.

On n'a pas tjs ce qu'on veut.
 

k o D

Elite
Ça a été applaudi des deux mains quand on est venu me niquer une partie de ma pension (sans augmentation de revenus derrière). Pourtant, j'ai fait le choix inverse, ne pas être indépendant et donc de gagner moins pendant ma vie professionnelle et avoir une pension plus élevée après.

On n'a pas tjs ce qu'on veut.
Sorry mais être indépendant ce n'est pas, forcément, gagner plus et les chiffres sont très clairs là-dessus.
 

THiBOo

Elite
Ça a été applaudi des deux mains quand on est venu me niquer une partie de ma pension (sans augmentation de revenus derrière). Pourtant, j'ai fait le choix inverse, ne pas être indépendant et donc de gagner moins pendant ma vie professionnelle et avoir une pension plus élevée après.

On n'a pas tjs ce qu'on veut.
Je suis pas sûr de capter de ce dont tu parles.
J'ai applaudi quoi ?

J'aimerais juste qu'on arrête de vouloir systématiquement aller prendre l'argent ailleurs que dans sa poche. C'est tout.
Cf. Le syndicat de l'article qui veut maintenir un système non tenable en allant prendre de l'argent ailleurs chez ceux qui cotisent pr eux
 

PoMi

Pas un bisounours
Karine Lalieux quelle pourriture. Un chômeur qui chôme 30 ans aura une pension plus élevée qu'un indépendant qui a bossé pendant 40 ans. Et tout le monde au PS trouve ça normal.

Putain, mais que les chômeurs aillent bosser au mcdo. GLB à raison, qu'ils se forment à un métier. Le chômage doit être limité dans le temps. Ça devrait être 3 ans max.

Je caricature un peu mais :

Ca fait un moment que je me dis que le PS tient quand même un beau "cercle vertueux politique" : tu mets un gap entre le fait de travailler au salaire minimum et le chômage le plus petit possible, tu crées pas d'emploi et tu te reposes sur tes acquis du passé, tu taxes les initiatives créatrices d'emploi, ...
Tu crées juste une machine à électeur qui ont tellement besoin du système d'assistés que t'as mis en place que t'es serein pour les élections et vu que ta politique conduit ta région à la faillite, ta masse de voteurs ne fait qu'augmenter.

Tu peux pas perdre.
 

useless #

¯\_(ツ)_/¯
Je caricature un peu mais :

Ca fait un moment que je me dis que le PS tient quand même un beau "cercle vertueux politique" : tu mets un gap entre le fait de travailler au salaire minimum et le chômage le plus petit possible, tu crées pas d'emploi et tu te reposes sur tes acquis du passé, tu taxes les initiatives créatrices d'emploi, ...
Tu crées juste une machine à électeur qui ont tellement besoin du système d'assistés que t'as mis en place que t'es serein pour les élections et vu que ta politique conduit ta région à la faillite, ta masse de voteurs ne fait qu'augmenter.

Tu peux pas perdre.
Faut quand même oser imaginer ce genre de mécanisme.
 

Sig le Troll

Vî Troll
Je caricature un peu mais :

Ca fait un moment que je me dis que le PS tient quand même un beau "cercle vertueux politique" : tu mets un gap entre le fait de travailler au salaire minimum et le chômage le plus petit possible, tu crées pas d'emploi et tu te reposes sur tes acquis du passé, tu taxes les initiatives créatrices d'emploi, ...
Tu crées juste une machine à électeur qui ont tellement besoin du système d'assistés que t'as mis en place que t'es serein pour les élections et vu que ta politique conduit ta région à la faillite, ta masse de voteurs ne fait qu'augmenter.

Tu peux pas perdre.
https://www.gamerz.be/t/a-tous-les-complotistes-ce-thread-est-a-vous.147804/

On a déjà un thread pour ça. XD

En fait, ils ont juste la moitié à entretenir : une couverture sociale. Le reste, les autres s'en occupent pour eux (diminuer les salaires, supprimer de l'emploi, créer des conditions précaires, etc.).
 

Ofing

Elite
Non tu as tout à fait raison, c'est un vieux combat des gens de droite qui pense que les chômeurs sont des assistés qui ne foutent rien. Le problème il est bien en amont, des gens sous diplômés dans un marché de l'emploi où le diplôme est extrêmement important. Des problèmes de santé chronique, burn out, etc. Sans compter le contexte social et sociétale. Après c'est pour flatter l'électeur. Le problème se répercutera ailleurs, et c'est pas cette décision qui changera quoi que ce soit en profondeur.
Je suis de droite mais je pense pas que systématiquement un chômeur est un assister ...
Par contre entreprendre des mesures fiscales pour les tpme et les pme c'est le meilleur moyen de lutter contre le chômage structurelle . Et si par miracle on arrive au plein emploi bha ceux qui restent , c'est un choix de société a faire
.
Pour moi je préfère payer trop de taxe mais que personne ne meurt de faim mais je peux comprendre l'inverse ...
Malheureusement le choix de nos politiques est de soutenir les grandes entreprises ou de favoriser les employés par rapport aux petits indépendants qui deviennent alors la vache a lait et quand tu es indépendant et que tu payes plein pot bha tu te sens baisé ce qui engendre des raisonnements de cons
 
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Les réactions: THiBOo

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
Pour la pension des indépendants, le problème c'est que la base de calcul n'est pas la même.

Même si ils ont (toujours :)) l'impression de payer bcp de cotisations, ils cotisent à des taux fort inférieurs aux cotisations totales d'un salariées et par conséquent ils ont un coefficient réducteur de 0.66 pour leur pension.

Cela fait que forcément ils sont plus vite au minimum et on des pensions + basses pcq le reste ils sont censé l'épargner par eux-mêmes...

S'ils n'y arrivent pas c'est soit par manque de prévoyance soit par manque de revenu (ce qui est une raison de l'existence de la pension minimum) mais il n'y aucune raison de favoriser un indépendant par rapport à un ouvrier non-qualifié au même revenu par exemple.

Après tout être indépendant, c'est tenter de gagner plus mais c'est aussi prendre le risque de gagner moins et sans doute qu'avec les différences de fiscalités et de prestations sociales, certains se trompent sur leurs calculs (ou râlent beaucoup) mais c'est comme ça.
L'idée n'est pas, je crois, de comparer l'ouvrier sous-qualifié mais bien l'indépendant au chômeur.
 
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Les réactions: THiBOo

NeoGeek

Elite
Je caricature un peu mais :

Ca fait un moment que je me dis que le PS tient quand même un beau "cercle vertueux politique" : tu mets un gap entre le fait de travailler au salaire minimum et le chômage le plus petit possible
Sauf que le gap, il est pas petit...

Le salaire minimum net, il est de 1580€ à peu près et les allocations de chômages sont dégressive (et vu qu'on parle de gens qui "resterait" exprès au chômage), ben t'arrive vite à 1100 quelque-chose donc t'as une différence de plus de 500€ si tu travaille soit un gain de 50% si tu travaille, c'est pas petit surtout à ce niveau de revenu où 100€ de + ça fait une différence.

Les fantasmes, c'est bien mais si on veut espérer changer les choses faut se baser sur la réalité.

Après oui le salaire minimum c'est relativement peu et on ne va pas laisser les gens au chômages mourir de faim donc ça réduit la différence mais y a pas trop le choix sauf à laisser les gens dans un état de survie permanent et leur enlever toute chance de retrouver un emploi.
 

useless #

¯\_(ツ)_/¯
Sauf que le gap, il est pas petit...

Le salaire minimum net, il est de 1580€ à peu près et les allocations de chômages sont dégressive (et vu qu'on parle de gens qui "resterait" exprès au chômage), ben t'arrive vite à 1100 quelque-chose donc t'as une différence de plus de 500€ si tu travaille soit un gain de 50% si tu travaille, c'est pas petit surtout à ce niveau de revenu où 100€ de + ça fait une différence.

Les fantasmes, c'est bien mais si on veut éspérer changer les choses faut se baser sur la réalité.

Après oui le salaire minimum c'est relativement peu et y a forcément des gens au chômage qu'on va pas laisser mourir de faim donc ça réduit la différence mais y a pas trop le choix sauf à laisser les gens dans un état de survie permanent et leur enlever toute chance de retrouver un emploi.
Les gens captent pas que le salaire minimum ne te donnera pas un revenu en chômage proche de ce montant. Salaire minimum = barème minimum. Le reste c'es du blabla de gens qui aiment se faire mousser.
 

useless #

¯\_(ツ)_/¯
Sans compter que considérer que les gens qui sont au chômage sont des assistés alors qu'eux même vivent grâce à notre sécurité social c'est quand même un comble.
 
Statut
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