Je bossais a la BNB en juillet, principalement du codage, du classement, le larbin du service en gros.
Je devais aller chercher un thermo de café pour une réunion dans le bureau du chef, ce que je fis.
Réunion finie, ils sortent, je retourne donc dans le bureau pour récuperer le thermo. C'en etait un avec un espèce de levier au dessus pour faire couler le café : quand le thermo est fermé, le levier s'emboite, et pour l'ouvrir, on lève le levier et on pompe, voyez ? chaud à expliquer comme système. Bref, j'avais jamais eu a faire à ce genre de thermo, j'etais pressé, et le levier etait levé.
Et comme un gros bourrin, pour "refermer" le thermo, j'appuie un grand coup sec sur le levier, pensant le remettre en position initiale. Résultat : une bonne grosse rasade de café sur la table de réunion remplie de notes.
OMFG.
Jcommence à courir partout, ca blaire le café à 3km et le boss est à coté, je sens deja son 46 dans mon cul, je me vois parcourir les locaux de la banque, nu, avec de la cendre sur la tete et un panneau "j'ai niqué 3h de travail avec du café".
Ayant soudain une illumination digne des plus grands épisodes de Mc Gyver, je cours aux WC et j'arrache la moitié du reservoir des serviettes essuie main. Les bras pleins de serviettes, j'éponge tout ce merdier le plus vite possible, en sueur, jetant des coups d'oeil discrets dans le service pour voir si personne n'a remarqué une odeur caractéristique inhabituellement forte. Bon, ok pour la flaque de café, mais pour les notes Jammy ? Eh bien Fred, transformons notre connerie en bonne action : rangeons les notes. Les plus sales derrières, evidemment. ET VLA LE TRAVAIL, si ca c'est pas de la conscience professionnelle, je ne m'appelle plus Jean-Alfonse !