si pour toi le premier objectif de la justice c'est la réinsertion: il y a un gros soucis.
la justice n'est pas la pour convertir des gens qui ont fait des délits pour qu'ils puissent vivre en société.
la justice est la pour les sortir de la société si elles sont dangereuse pour celle-ci.
Dans ton pt de vue, c'est le violeur la victime puisqu'on ne va pas lui permettre de revenir tout propre apres sa peine.
de mon pt de vue, c'est la victime qui ne sera jamais plus comme avant à cause d'un trauma qu'elle n'a pas voulu pcq infine un violeur restera tjs responsable de ses actes.
La réinsertion est un objectif de la prison et de la justice...Sinon, à quoi bon mettre en place un programme de réinsertion si ce n'est pas l'objectif?
Les études montrent qu'au plus les prisons favorisent la réinsertion, au mieux la criminalité se porte. La réinsertion influe directement sur le taux de récidive. Les états qui prônent une justice bien plus punitives que réhabilitative ont des taux de criminalité et récidives plus élevés.
Dans ton pt de vue, c'est le violeur la victime puisqu'on ne va pas lui permettre de revenir tout propre apres sa peine.
Désolé, mais c'est tellement idiot et à côté de la plaque ce que tu dis là que je devrais m'arrêter là...Je sais même pas par où commencer...
Voir un projet de réinsertion pour les gens qui enfreignent la loi n'est en aucun cas une mesure visant à les "poser en tant que victime". Si une peine de prison a minima lourde te fait complètement décrocher de la société, comment veux tu attendre des individus libérés qu'ils recollent au droit chemin? L'idée c'est quoi? De les balancer en dehors des murs et de leur dire "maintenant t'as plus d'amis, plus de famille, plus de possibilité d'emploi et de logement mais surtout, stp, ne commet plus de délits hein!" Si tu n'offre pas une perspectives d'avenir aux gens, ils tombent dans le délit/crime. C'est juste un principe tellement fondamental et éprouvé.
Deuxièment, ton message (et celui de
@Tekuraman ) part du principe que la victime peut complètement se remettre de sa situation et ses séquelles, et qu'en outre, cette remission passe par la condition sine qua non que le criminel doit être puni.
C'est très simpliste si pas fallacieux comme raisonnement. La victime gardera ses séquelles, quoi qu'il arrive. L'accompagnement et le suivi sont de bien meilleur remède que "et regarde, on a mis le mec en taule et il se fait violer 3 fois par jours dans les douches, tu vas mieux hein?".
Y a qu'à voir les études menées et témoignages sur la notion de la peine de mort. Beaucoup de famille de victime disent que ça n'efface en rien leur deuil, qu'il n'y a pas (ou peu) de sentiment de "justice" accomplis voire même génère un sentiment de culpabilité (notamment à l'égard de la famille du coupable). C'est pourtant l'archétype même de la justice punitive sans possibilité de réinsertion que tu sembles apprécier.
Bref, je m'arrête là. Comme d'hab, tu extrapoles et réponds à côté de la plaque. Il a été
très clairement stipulé dans mes posts plus haut que la justice avec réinsertion doit i) condamner et sanctionner les comportement néfaste à la société, ii) isoler ceux qui en sont responsables et iii) établir des mécanismes de compensations pour dommages causés, autant que faire se peut. Cfr:
Cela passe, en outre, par une phase d'isolement (car l'individu représente au moment "t" une nuisance ou menace pour la société) et/ou une réparation des dommages causés (amende, travaux généraux, etc) le temps de ce travail de réinsertion.
A un moment, si en lisant ça tu traduits "faut rien sanctionner et poser le violeur comme victime", j'arrête. Je suis là pour avoir un vrai débat, pas des polémiques déclenchée par des gens qui déploient des sophismes à tout va pour mieux valider leur arguments