Dieu Bisounours
Créateur de Dieu
C'est quand même 3 crises qui sont liées et qui n'ont pas de solution à moyen et court terme. Je ne veux pas être alarmiste bien sûr, je ne pense pas qu'on s'arrêtera de vivre (surtout dans nos régions tempérées mais je pense qu'il ne faut pas se faire d'idée, on en subira l'impact c'est certain.
Nonon, tu as une tendance à extrapoler les propos.Oui enfin avec cette logique tu peux ignorer complètement des évènements qui ne se sont jamais produits parce que "par le passé ça a été".
Je ne me considère pas comme alarmiste, plus comme réaliste.
Pour l'énergie, le niveau de vie qu'on a connu depuis 20 ans sera sans doute impossible à atteindre dans 20 ans.
Sur le réchauffement climatique, des régions entières du globe vont devenir inhabitables.
Chacun peut estimer si ces situations sont "la merde" ou "vont se passer"
Etre alarmiste, c'est rendre la situation intolérable et inextricable. Savoir gérer la pression (et les situations difficiles), c'est, il me semble, la qualité n° 1 d'un manager/dirigeant.
Nous avons connu de nombreuses crises, nous nous en sortons à chaque fois. Bien que les gens pensent être dirigés par des branleurs sans cervelle, ces derniers ont acquis une gestion des crises.
Actuellement, et comme toute crise, il faut gérer l'urgence en tentant de prévoir, en sortie de crise, une gestion à moyen/long terme.
Vous partez sur des considérants de 20 ans ou d'impossibilité de revenir à un niveau avant crise mais on en sait rien (De Croo non plus mais il joue un jeu électoraliste). Peut-être que la fin de la guerre en Ukraine réduira drastiquement le coût et là, on discutera plus de la même façon.
Donc, je confirme : être prudent et tenter de gérer l'urgent est essentiel. Etre alarmiste ne sert strictement à rien sauf à amplifier la difficulté devant nous.
Le plus urgent : aider les familles en difficulté et diminuer le coût sur la classe moyenne. C'est ça l'enjeu et le seul levier efficace passera certainement par l'Europe.
PS : je n'aborde que la question de la crise énergétique car le réchauffement climatique est une crise qui, même si elle a des influences sur l'énergie, est plus globale et nécessite de revoir le mode de fonctionnement de nos sociétés.